nul.....encore de la répression...

https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/lyon-pluie-de-contravention-pour-des-motards-apres-une-manifestation-de-gilets-jaunes-6334243


Publié le 03/05/2019

Lyon. Pluie de contraventions pour des motards après une manifestation de Gilets jaunes

Un Gilet jaune salue des motards circulant sur le périphérique de Nantes, le 17 novembre 2018 (illustration). | FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE

Huit motards ont reçu une amende et perdu des points sur leur permis, après un rassemblement, le 13 avril, à Lyon, consécutif à l’arrestation de l’un d’entre eux par des policiers de la Bac.

« Conduite d’un véhicule sans laisser une distance de sécurité avec le véhicule qui précède » : c’est l’infraction reprochée à des motards, le 13 avril à Lyon, alors qu’ils participaient à une manifestation des Gilets jaunes.

D’un montant de 135 euros, avec retrait de trois points sur le permis de conduire, huit avis de contravention indiquent le même lieu et la même heure ce jour-là : 17 h 50 place Antonin-Poncet, qui jouxte la place Bellecour en centre-ville.

Une banderole contre les violences policières

Samedi 13 avril, en fin d’après-midi, une manifestation des Gilets jaunes s’y terminait et les motards déployaient, pour la deuxième fois de la journée, une banderole dénonçant des violences policières.

« Stop lynchages police-Bac sur motards », proclamait cette banderole visant la brigade anti-criminalité (Bac).

Depuis, les amendes tombent : 10 motards au total se voient reprocher cette même infraction le 13 avril. Une première alors qu’ils défilent régulièrement à Lyon depuis le 17 novembre, souligne l’un d’eux en dénonçant des « représailles ».

Les autorités ne font pas de commentaire

Les trois numéros d’agent verbalisateur figurant sur les avis de contravention correspondent à des agents de la police nationale, dont au moins un membre de la Bac, d’après une source administrative.

Contactée, la Direction départementale de la Sécurité publique du Rhône n’a fait « aucun commentaire » sur ces verbalisations et leur contexte, rappelant simplement qu’elles peuvent être contestées.

Une arrestation à l’origine de la banderole

Le 6 avril, la précédente manifestation des Gilets jaunes avait donné lieu à l’interpellation d’un motard par des policiers de la Bac lors d’une échauffourée.

Ce père de famille, blessé à la tête lors de son arrestation puis placé en garde à vue, est poursuivi pour « rébellion et participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences et de dégradations », selon le parquet.

La police lui reproche d’avoir porté des coups tandis qu’un barrage était forcé par les motards, mais selon ces derniers il se serait fait « matraquer par des policiers de la Bac au moment où il tentait de protéger son fils », venu manifester avec lui.

Ces faits, à l’origine de la banderole du 13 avril, doivent être jugés le 21 mai par le tribunal correctionnel.

Bonjour tout l'monde, 
comme souvent en matière d'affaire judiciaire médiatisée, les versions contradictoires sont absentes, on ne peut donc émettre d'avis objectif avec un seul son de cloche. 

Enfin j'me comprends ....   

Ceci étant, ce type de représailles est loin de mettre en exergue l'image d'impartialité et de noblesse que sont sensées refléter nos forces de l'ordre.

L'exaspération reste un sentiment humain mais faut agir en finesse, pas en lançant un pavé vers la foule avant d'avoir fait un tour d'horizon pour s'assurer de l'absence de tout "cameraman amateur" ...


Eh bein mon vieux Mik, v' là maint'nan qu'tu proses à jeun ... Qu'est ce que ça va donner après l'apéro ...???!!!