RE CAP NORD 2022

Höör è Falun. 634.7 Km.

 Direction Växjö par la route 23. Nous ne pouvons pas y aller et nous devons prendre une déviation vers Alvesta. Petit arrêt chez ICA pour nous acheter de quoi déjeuner.

Plein d’essence à la station OKQ8 de Jönköping. La note est encore salée : 46.89 litres à 22.83 NOK/l. Soit 1065.81 NOK, soit environ 101 €.

Nous prenons ensuite la rive ouest du lac Vättern par la 195. Ce lac est immense.

Petit arrêt déjeuner dans la jolie bourgade de Hjo, au bord du lac. 

Nous reprenons la 195 jusque Örebro.  De Örebro nous prenons la 60 puis la 50 jusque Falun. On se traîne sur ces routes suédoises limitées à 60, 70, 80 km/h. Parfois 90. A chaque entrée de villes ou villages il y a un radar. Radar toujours signalé. Il n’est pas question de ne pas respecter les vitesses car les amendes en Suède et en Norvège sont très salées. Nous avons eu plusieurs fois des conseils en ce sens de la part de locaux.

Nous garons les motos devant la réception. Ça  a l’air d’être un immense complexe. Manque de chance la réception est fermée et personne aux alentours. Nicolas essaie plusieurs fois de téléphoner mais pas moyen d’avoir quelqu’un. Comment faire ?

Nous explorons le camping à pied. Nous repérons les sanitaires et la cuisine mais il faut un code d’accès pour y pénétrer. On est mal.  Nous arrivons sur  un espace « pelousé » et décidons d’y planter la tente. De l’autre côté de la clôture grillagée il y a un très grand parking. On verra après. Tente montée, on fait le point : nous avons de quoi dîner, manger et boire : salad’bar ICA eau et thé. Se laver, on peut s’en passer. Le plus urgent ce sont les toilettes. Je me retrouve dans la même situation qu’en 2019 avec JPbacantes : pas de sanitaires abordables. Toilettes bouclées.

 Nous sommes dans un complexe sportif et je me dirige jusqu’à un grand bâtiment qui a l’air d’un espace sportif. J’entre et découvre « La Jalas Arena ». Un match de hockey s’y déroule. Je regarde un peu et me dirige, oh soulagement, vers les toilettes. Sauvés pour ce soir et pour demain j’espère, car demain, c’est dimanche. 

Nous pouvons alors dîner sereinement.

Au dodo

Nuit calme. Quelques bruits de voitures. J’ai encore dû enfiler le sursac car il a fait froid. Réveillé de bonne heure. Le soleil s’était levé de très bonne heure puis arrivée de nuages. Nous attendons 8H00 pour remballer les bagages et je vais voir à la halle aux sports avec un peu d’appréhension si les toilettes sont ouvertes. Ouf, sauvés. Nicolas va payer la nuitée à l’accueil : 240 SEK. L’employée a l’air étonnée.

Météo : temps sec, nuageux, 14°C. La tente est archi sèche. Départ vers 9H30, direction Mora par la 80 puis la 50. Puis Sveg où nous allons chez ICA nous ravitailler, boissons, baguettes, jambon : 228 SEK. Nous rencontrons deux jeunes motards marseillais, partis pour plusieurs mois. Ils vont aussi au Cap Nord mais font beaucoup de off-road. Ils galèrent. 

Nous traversons de magnifiques paysages, des lacs, des forêts.

Nous faisons une halte au bord d’un lac. Il y a tout pour faire un bivouac : sanitaires impeccables (mieux que dans les campings!!!), un abri en bois avec table, banc, de quoi faire un feu de camp avec une provision de bois. Vue magnifique sur le lac réfléchissant les nuages. Mais nous passons outre.

Nous faisons aussi une halte photos et drone à l’église de Älvros, avec son campanile indépendant. Des oiseaux attaquent le drone de Nicolas. Sans dégâts heureusement. 

Nous passons Östersund, toujours par la 45. A un moment donné, un panneau indique que la route est coupée à une quinzaine de kilomètres plus loin. Nous sommes obligés d’emprunter une déviation. Le temps est humide et nous devons rouler sur une route non bitumée, une espèce de gravel road sans gravel. Ceci sur un vingtaine de kilomètres. Ma roue avant n’apprécie pas du tout et je manque une seule fois de déraper et tomber. Il s’en est fallu de peu. Ouf !!! Les motos sont vraiment salies par une espèce d’enduit blanchâtre très collant. Nous arrivons à Strömsund où le pont est coupé. Le camping où nous avions envie d’aller est situé au-delà du pont. C’est râpé. 

Nous poursuivons la 45 vers le nord. Peu avant Hoting, nous voyons enfin nos premiers rennes. Chouette !!! 47 kilomètres plus loin nous trouvons notre hébergement au Hotings Camping, Västra. Super beau terrain. Nous louons un hytter tout équipé. Nous pourrons faire une bonne toilette, recharger les appareils.  Belle vue sur un plan d’eau. Terrasse.

Nous pouvons aussi laver les motos au jet d’eau. 

Pause goûter.

Hytter.

Aujourd’hui, il a fait un peu frisquet, 7°C, et j’ai enfilé pour la première fois ma doudoune. Veste Klim Badland + doudoune = un vrai régal. Nous avons eu aussi quelques pluies éparses. En soirée la pluie reprend.

Lever vers 7H20. Ciel mitigé. Nuit calme et au chaud. Départ vers 9H00. On reprend la 45 vers le nord. Nous traversons les villes de Dororea, Vilhelmina. Je connais ces villes pour m’y être déjà arrêté. Puis Storuman, Sorsele.

Pause-déjeuner à Arvidjaur. Achat de quoi manger à l’ICA local. Salad Caesar + gâteaux. Nous déjeunons en face de chez ICA dans un petit parc sympa. Déjeuner sur table et banc. Il ne fait pas très chaud.

 Puis nous reprenons la 45 jusqu’à Jokkmokk. Mais auparavant petite pause obligée au Cercle Polaire Arctique juste avant Jokkmokk. Pause boissons. Deux cafés pour 78 SEK. Nous y rencontrons un jeune motard jurassien en Aprilia Caponord. Il fait aussi de l’off-road et il en bave aussi. C’est ici que l’on voit des peaux de rennes, grand format à 130 € et petit format à environ 35 €. Nous allons regretter pendant tout le voyage de ne pas les avoir achetées car nous n’en trouverons plus. 

   

Puis Galiväre, Malmberget, Svappavaara. Mais là pas de camping. Vittangi, plein d’essence mais pas de camping en vue. Un peu plus loin, nous faisons 18 km pour aller chercher un camping qui n’existe pas.

Il se fait tard. Direction Karesuando sur la 45 où nous trouvons un camping privé ouvert. Ouf. Il était temps ; les fessiers et les genoux souffrent. Un hytter de libre, tout confort sans salle de bain pour 600 SEK. Nous sommes à la frontière norvégienne.

Le propriétaire, 67 ans, est super sympa et nous raconte beaucoup de choses en anglais. Nicolas comprend à peu près tout, malgré un accent assez prononcé.

Nous sommes en pleine nature, au bord d’un lac. Il nous raconte qu’il y a encore quelques jours, du fait de la fonte des neiges, les rives du lac étaient inondées. Il possède quad, chiens, de pittoresques chalets en bois qui seraient très intéressants à dessiner.

Ciel bleu, 16°C, soleil rasant de minuit. Nous ne sommes plus qu’à 510 km du Cap Nord. Demain nous passons en Finlande.

Mots-clefs : belle journée, traversée de la région Norrbotens par la 45. Recherche camping. Rennes.

Bonne lecture.

Itinéraire: Karesuando vers Finlande puis Skarsvåg puis site du Cap Nord : 555 km.

Très bonne nuit. Lever 7H00. Ciel bleu. 14°C. Beau temps. Aujourd’hui, ce sera une journée culte : direction le Cap Nord.

On commence par traverser le pont de la rivière Muonio, qui délimite la frontière entre la Suède et la Finlande.

Nous remontons ensuite vers le nord, par la 93 (E43), vers Kautokeino, commune que je connais très bien.

Très vite, nous faisons un arrêt photos et drone. Nous sommes en effet, passés dans un autre monde : la Laponie. Les lacs sont encore bien gelés. La végétation n’a pas encore repoussé. Les bouleaux ont l’air morts. Nous nous régalons à prendre tout cela en photos.

 

Pour poursuivons notre chemin par la (E45) puis 92 jusque Karasjok. Nous longeons plusieurs rivières dont la Kautokeino elva.

Arrêt à Karasjok.

 Nous sommes à 74 km de Lakselv où nous faisons le plein d’essence : 28.39 litres à 27.67 NOK/l. L’horreur. Soit : 785.55 NOK.

Puis direction nord-nord. Encore 191 km.

 https://goo.gl/maps/sYAXNCX3sJr6STYb6

Nous longeons la côte ouest de Porsangen. D’aucuns pensent que c’est une route  monotone mais je ne suis pas d’accord. Mer à droite, petits hameaux de pêcheurs, des rennes, des vues magnifiques et on doit savourer l’approche du lieu mythique après tant de kilomètres parcourus. 

La température baisse un peu et nous enfilons les doudounes.

Arrêt pour prendre des photos d’un musée same de plein air.

 Nous prenons le tunnel, gratuit, mais payant lors de notre voyage de 2010. Brrrrrrrrrrrrrr, il y fait frisquet.

Avant d’aller directement au Cap Nord je suggère de nous rendre dans le village de Skarsvåg pour retenir un hytter. Ensuite nous aurons tout le temps de visiter le site. C’est ce que nous faisons. Premier camping : fermé.

Nous allégeons le plus possible les motos et direction le Cap Nord. Je ne me souvenais plus de la route. Mais qu’elle est belle, sinueuse parfois et sauvage !!!! Il y a encore beaucoup de neige sur les bas-côtés et les montagnes environnantes. 7-8°C et du vent. Heureusement nous avons gardé les doudounes.

 Nous payons les deux entrées : 2 x 310 NOK. Pas excessif après plus de 3000 km. Sur le parking : que des camping-cars. Des dizaines. Et…. Seulement 2 ou 3 motos et quelques valeureux vélocipédistes.  Aucuns piétons. A croire qu’ils sont tous réfugiés dans leurs véhicules.

Nous commençons par nous photographier au pied du globe terrestre, puis nous visitons tout le site. Nicolas est très intéressé. Petite visite aussi dans la boutique de souvenirs. Je m’achète un beau petit gobelet métallique avec le dessin du globe terrestre. 

 En effet nous ne sommes qu’à 2100 km du Pôle Nord !!!

Nous reprenons la route après cette superbe visite.

Arrêt un peu plus au sud. En effet un de mes projets était de rejoindre le vrai Cap Nord géographique à pied, c’est à dire le Knivskjelladden. Nous faisons une halte donc sur le parking du départ.

En fait à part la route, tout est recouvert de neige, y compris le sentier qui y mène. Je m’enfonce même jusqu’aux genoux. 

Retour du Cap Nord vers Skarsvåg.

Anecdote unique à Skarsvåg :

Nous allons au petit port de Skarsvåg où nous allons tenter une belle expérience. En effet il existe une Webcam qui filme non-stop et en direct. Je vais souvent sur YouTube visionner ce petit port, été comme hiver. Cela me fait rêver.

Nous nous installons devant la webcam et nous appelons mon épouse. Auparavant j’avais mis un raccourci du site de la caméra à l’écran de mon ordinateur portable à la maison. Liaison téléphonique établie, mon épouse peut nous voir lui faire des signes à plusieurs milliers de kilomètres. C’est magique !!!

Nous visitons un peu les environs et assistons au retour d’un petit bateau de pêche.

Nous pouvons ensuite regagner notre hytter où une surprise attend Nicolas. En effet, j’avais caché une demi-bouteille de champagne dans une de mes valises. C’est donc l’occasion de la ressortir pour fêter notre visite au Cap Nord. Accompagnée de fruits secs. A ta santé : Skål (skawl) en norvégien. 

Résumé : de mon domicile au Cap Nord : 3598.6 km en 6 jours. 106.252 km au compteur. De plus nous avons la chance d’avoir une très bonne météo. Ce qui est un vrai plus pour le confort du voyage et la qualité des photos. 

Skarsvåg  vers dépannage bateau Badderen  vers Fosselv Camping. 381 km.

Départ vers 9H40. Nous reprenons la route prévue jusqu’à Alta, au départ par l’E69. Arrêt photos au sud de Skarsvåg. Lacs, neige.

Départ du camping Skarsvag. 

Puis Russenes è Alta, traversant ce haut plateau désertique:

Arrêt à Alta (22°C) pour faire quelques courses au Rema 1000 (gâteaux et tomates cerise), et dans une boulangerie qui n’a de définition que le nom. La boulangère d’un certain âge n’est pas du tout agréable et d’autre part nous achetons deux sandwichs de composition indéfinissable au prix record de 164 NOK, soit un peu de 16 €.

Plein d’essence à une station Shell

Petit arrêt déjeuner au bord de l’E6 sur une très belle aire aménagée. Près de Burfjord. Sandwidch au BEURK.

A un moment, sur la route, un camping-car me fait signe de ralentir et de m’arrêter. Je ne comprends pas et je continue de rouler. Nous ne voyons rien de particulier. Bizarre.  Pourquoi m’a-t-il fait signe ???

Arrêt drone avec attaques d’oiseaux de mer.

C’est à ce moment que deux motards allemands, venant en sens inverse, nous signalent que la route est coupée un peu plus au sud. En théorie il nous faudrait revenir sur nos pas jusqu’à Alta, repasser par Kautokeino, puis la Finlande et arriver à Skibotn. Soit un détour de 533 km.

Voici le trajet ci-dessous, tel que nous aurions dû le faire pour revenir après le pont effondré :

                                                https://goo.gl/maps/2uxLWx14PgGbTNcG8

Par curiosité, nous poursuivons la route et nous arrêtons juste avant la route coupée, pour nous renseigner dans une station d’essence. Une dame nous explique que la route est coupée à cause d’un pont effondré la veille par une brusque montée des eaux.

 Nous reprenons donc l’E6 quelques kilomètres et longeons la mer pour arriver à cette petite entreprise.

Impossible de la trouver sur le Web. Arrêt motos, nous nous approchons vers les employés et Nicolas explique la situation à l’un d’entre eux, très sympa. Ce dernier parlemente assez longtemps au téléphone, sans doute avec l’un de ses supérieurs. Entre-temps, un petit bateau s’approche du quai. Et puis, super nouvelle, c’est OK. On n’en revient pas. On ne demande même pas le coût de l’opération.

Un des employés nous donne des gilets de sauvetage absolument neufs que nous enfilons.  Les motos sont approchées du bateau. Nous retirons tous les bagages des motos. Des sangles neuves sont amarrées aux motos. Et le transfert de celles-ci sur le bateau se fait par une petite grue. Nous prenons des photos et filmons la scène. Pourvu que les sangles ne lâchent pas !!!! Après quelques minutes, motos et bagages embarqués, nous pouvons lever l’ancre et c’est parti pour une « croisière » d’une vingtaine de minutes. Nous n’en revenons pas de ce coup de chance et aussi grâce au système D Nicolas.

Quelques photos de la traversée. Durant celle-ci, un choucas vient se poser sur un mât et profite d’un voyage gratuit. Marrant. 

Arrivés au petit port de plaisance de Badderen, le déchargement des motos et des bagages se fait sans encombre. Ouf. Et nous réalisons que nous serons certainement les seuls touristes à avoir bénéficiés de ce secours inattendu. Quelle chance.

 « Cela signifie que l'E6 à North Troms est fermée et que le pays est divisé en deux. » Donc nous aurions dû faire demi-tour, revenir au nord à Alta, retourner à Kautokeino par la Finlande, puis la Suède, pour rejoindre notre parcours prévu à Skibotn, soit : 533 km. 


Nous demandons aux employés ce que nous leur devons, et oh surprise : ils ne veulent rien. 

Nous pouvons alors nous diriger vers la route E6 toute proche et observer ce fameux pont effondré. 
Peu après nous rencontrons un motard allemand qui monte vers le nord ainsi qu’un jeune français en pick-up. Quand ils apprennent que la route est coupée et qu’il leur faudra faire un détour de plus de plus de 500 kilomètres, ils sont dévastés. Nous ne pouvons pas leur dire comment nous nous sommes débrouillés. D’une part parce qu’il est trop tard pour la moto, et d’autre part impossible de mettre une voiture dans le bateau.

Grâce à ce dépannage providentiel, nous avons économisé du temps, du carburant, des repas et un hébergement.



En fait le pont n'est pas complètement effondré mais devenu fragile à cause de la ruée d'eau. 



Bon, il est temps de trouver un hébergement. Nous trouvons un petit  hytter à Fosselv Camping, à Storslett. Confortable, sans sanitaire, avec une belle vue sur la mer.  






Joyeux Noël à tous. 

Fosselv Camping, Sandsletta Camping: 518 km.

Voici l’itinéraire :

Lever 7H00 après une bonne nuit. Ciel bleu, soleil et du vent.

Petit-déjeuner et départ vers 8H30. Nous reprenons l’E6. Très belle route longeant les fjords. Nous faisons plusieurs arrêts photos. Films et drone. Notamment un beau troupeau de rennes.

 

Roulant sur l’E6, je vois à un moment une pancarte Polar Park. Je demande à Nicolas si la visite l’intéresse. Réponse affirmative. Direction Polar Park Bonesveien à Bardu.

 Il fait très chaud sous nos vêtements de moto. Grand parking, peu de touristes. Billetterie : 630 NOK. Je trouve cela un peu cher. Nicolas dépose ses vêtements à l’accueil. La visite commence ; le parc est très grand.  Nicolas est très intéressé. Moi qui voulait voir des élans, et bien on se contentera d’entrevoir deux, couchés, assez loin. Très déçus.

Nous faisons le tour du parc et pouvons observer des loups, des ours, des bœufs musqués (agressifs), des lynx, des renards polaires, un glouton.

Petite balade pour profiter du site super bien équipé.

 Mots-clefs : fjords, troupeau de rennes, Polar Park, tunnel en travaux, hytter bien équipé.

Sandsletta Camping è Sørvågen : 163 km.

Itinéraire : https://goo.gl/maps/SjL71juzvP9QYVRCA

Lever 9H00 et départ vers 10H45. On a le temps. Nous traînons un peu.

Traversée des Lofoten sachant que les plus beaux paysages sont à voir à l’extrémité sud-ouest des îles. Nous pouvons prendre de superbes photos grâce à un beau ciel bleu. On a vraiment de la chance.

Visite du musée viking de Lofotr à Bøstad. (Lofotr Vikingmuseum).













Nous poursuivons notre route parmi les plus beaux sites au monde. Lumière, montagnes aux pics effilés, couleurs de l’eau de mer, petits villages aux couleurs vives, des oiseaux. Une petite halte dans ce magnifique hameau de Sakrisøy, au pied du pont. Célèbre pour son établissement offrant des aliments à base de poissons. Ces gueules de morues, grande ouvertes, sont impressionnantes. Photos, photos.






Nous poursuivons jusqu’au petit village de Reine. Achat à la Coop locale. Je n’arrive pas à traduire ce que nous avons acheté. 169 NOK.

Dans cette partie des Lofoten il est très difficile de trouver un logement. D’autant plus que nous sommes vendredi. Nous avons fait juste avant un petit arrêt au camping de Moskenes mais il n’y avait pas de hytter de libre.

Nous allons jusqu’au bout de la route, à Å. La route s’arrête en effet juste après un musée, sur un grand parking.

 Å, réception Rorbuer : Nous entrons et une jeune fille nous renseigne sur les disponibilités. Il ne reste qu’une chambre. La chambre est située 200 mètres plus loin, au-dessus du restaurant Brygga. Nous parquons les motos et déballons nos affaires. Transport au 1^er étage en plusieurs voyages.

Sørvågen, Å Moskenes  Ferry  Bodø  Forøy : 187 km.

Itinéraire : https://goo.gl/maps/8aPxuuUp5jAV9uzJ6

Mal dormi. Lever 6H30. Le ciel est chargé et il pluvine. Ça promet pour charger les motos. Friandises, thé et café au petit-déjeuner. Bagages chargés, vêtements de pluie enfilés, nous partons vers 8H20, car le ferry démarre de Moskenes, heureusement tout proche, vers 9H00.

Arrivés sur place, nous sommes les premiers. Arrivent ensuite deux Harleys norvégiennes, puis deux espagnols. Très sympas ces derniers avec lesquels nous discuterons pas mal. Il pluvine. Heureusement il y a une très belle salle d’attente, toute vitrée. Salle d’attente qui va nous servir un long moment. De nombreux français avec lesquels nous parlons aussi. Un groupe de jeunes cyclistes. Les pauvres vont en baver avec le mauvais temps. Des jeunes filles françaises aussi travaillant en Norvège. Une baroudeuse française. Une sacrée mauvaise surprise nous attend tous, imprévue mais pas catastrophique.

Aucunes informations au panneau d’affichage, des informations contradictoires.

Nous comprenons que le ferry de 9H00 n’est pas en retard mais supprimé. Un autre doit partir à 10H45 mais mettrait 7H00 pour la traversée. Celui de midi ne mettrait que 4H00, donc arriverait plus vite que le précédent. Tout ceci, ce sont des « on dits » !!! Les deux norvégiens ont l’air sûr de leurs renseignements.

On « zappe » donc le ferry de 10H45 et c’est reparti pour attendre le suivant. Embarquement vers midi.

Motos amarrées, c’est parti pour 4H00 de traversée. On en profite pour avaler sandwich, hot-dog et coca 
Bizarre, nous ne payons pas la traversée. Pas d’infos. Un employé photographie les plaques d’immatriculation et nous devrions recevoir la facture par courrier. Mais à ce jour (25/07/2022), aucunes nouvelles, ni en janvier 2023 ; incompréhensible. On en parle sur le forum GS et des motards ayant pris des ferries en mars n’ont encore rien reçu non plus. Quelle mauvaise organisation en Norvège. C’est de pire en pire.
Arrivés à Bodø, il pleut. Nous devons renfiler les vêtements de pluie. Direction le sud-ouest en empruntant la fameuse route 17. Ordinairement c’est une route superbe par beau temps.
Nous faisons une halte sur le site du maelstrom. Il ne pleut plus.
https://maps.app.goo.gl/tKAC3qDmn639Jvhe6

Au fur et à mesure de notre avancée vers le sud, le temps se dégrade de plus en plus. Pluie, averses, rafales de vent. Par moments nous sommes blackboulés de chaque côté de la chaussée, tantôt vers la mer, tantôt vers la montagne. Nous devons ralentir parfois à 50 km/h. Nous rencontrons de pauvres cyclistes devant affronter cette pluie et surtout ces vents contraires. Une horreur.
Nicolas fait un record d’autonomie avec 470 km. A un moment donné, il roule sur la réserve mais pas de souci j’ai un bidon de secours de 3 litres. Nous faisons un plein des deux motos mais pas de ticket.
Il commence à se faire tard et nous essayons de repérer des campings. Il n’y en a que très peu et complets à chaque fois. La route 17 à cet endroit se termine par un ferry. Si nous prenons le dernier nous ne savons pas si pourrons avoir un hébergement, nous sommes samedi. Pas question de camper par ce temps-là. Nous sommes donc coincés, avant et après le ferry.
Au terminal du ferry Forøy, il y a heureusement une salle d’attente et des toilettes impeccables.
Après réflexion, nous décidons de la squatter et d’y passer la nuit. Nos vêtements dégoulinent, les bottes et les gants sont mouillés mais ne sont pas percés heureusement. Nous déchargeons le minimum et prenons place.
Nous pourrons « dormir » sur les deux bancs en bois, à la dure. Nous avons de quoi manger, boire. WC à côté. Sol propre et chauffant. Ce pourrait être pire. Nous sommes bien mieux que sous la tente. C’est tout confort.
Le dernier ferry s’en va et nous sommes donc tranquilles pour quelques heures. Pas un chat à l’horizon.
Le temps se calme un peu vers 22H00. 





Mots clés : suppression ferry, rencontres avec des français, pluie et vent +++. Squat salle d’attente terminal Forøy. A l’abri. 

Forøy  Mo I Rana  Bjerka Camping : 152 km.

Nuit agitée, sommeil par intermittence. A l’extérieur, météo démente, pluie, rafales de vent. On est bien à l’abri dans notre cambuse.

Lever vers 8H00. Petit-déjeuner de fruits secs et dattes. Nous attendons le ferry de 9H00.

Itinéraire : https://maps.app.goo.gl/w8QsEkZdEN6D5JPG6

Départ vers 9H00. Il pleut toujours mais il y a moins de vent. Après quelques kilomètres, nous arrivons au port suivant et…………. nous voyons le ferry quitter le quai. A quelques minutes près nous pouvions le prendre. Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive. C’est honteux, il n’y a pas de synchronisation entre les heures de départ des ferries. Pourtant nous n’avons pas traîné car je connaissais le problème. Un norvégien en voiture BMW avec remorque est écœuré et très en colère. Il nous faut attendre une heure dans la petite salle d’attente du petit port, ou plutôt du quai. Salle d’attente bien moins confortable que celle de la veille, et non chauffée. Nous avons eu beaucoup de chance la veille. Dehors : 6°C et petite pluie.

Peu de monde dans le ferry. Que des camping-cars.

Ferry de Forøy à Ågskardet ; durée : 10 minutes.

Nous poursuivons ensuite la 17 de Ågskardet à Jetvik. Environ 28 km.

A Jetvik nous reprenons un ferry qui nous emmène jusqu’à Kilboghamn. Environ ¾ d’heure, une heure de traversée. Le temps est toujours très maussade. Nous passons devant le cercle polaire arctique avec son globe terrestre sur la côte rocheuse vers MIDI.

Arrivés à Kilboghamn nous poursuivons la 17, toujours sous la pluie et le vent. Direction Mo I Rana.

Nous nous arrêtons à la première superette aperçue car nous sommes dimanche et il y a beaucoup de commerces fermés. Nous remplissons nos sacs de provisions de bouche. Ce magasin : Bunnpris, ressemble fort à nos Lildl. Nous en profitons aussi pour faire le plein d'essence.

De Mo I Rana, nous prenons l’E6. Sud sud. Toujours pluie et vent. Comme nous en avons bavé hier, nous décidons de rechercher un gîte pour nous reposer et nous sécher. Depuis ce matin il fait entre 5 et 6°C. J’ai froid aux pieds.

30 kilomètres plus tard nous trouvons un hytter dans le village de Bjerka. Grand hytter, capacité 6 personnes avec cuisine équipée, sanitaires. Prix:  Là, ça pique. Mais nous pourrons recharger nos batteries, perso et électroniques. 

La valise gauche de la GSA a fui. En effet elle a subi quelques chutes (pas au cours de ce voyage) avec quelques séquelles. Le fond est rempli d’eau. Donc vidage, séchage de l’intérieur et des objets mouillés et je mettrai demain le tout dans un grand sac poubelle pour tout isoler de l’humidité.

Nous déjeunons vers 15H00. Plats préparés, confiseries, thé. Nous regardons la TV en norvégien. C’est le jubilé de la reine d’Angleterre. (70 ans). Tiens, c’est aussi mon âge.  

Nous faisons ensuite une petite balade à pied. Le propriétaire est super sympa. Le soleil a fait une timide réapparition.