30 % des accidents mortels liés à un défaut de la route

par Alexis Ferrant | 15.01.2023

30 % des accidents mortels liés à un défaut de la route

Les défauts des infrastructures routières représentent un coût exorbitant en vies

2 millions d'euros d'indemnisation des victimes à Paris


Le coût exorbitant des nids de poule - Crédit photo : Envato

Pendant longtemps, la France a fait figure de référence en matière de qualité de ses infrastructures routières, se hissant en tête du classement des 141 pays dressés par le World Economic Forum. 
Mais voilà, la dégradation des infrastructures, constatée au quotidien par les usagers de la route, a vu l'Hexagone chuter de la première place en 2012 à la 18e place en 2019.

L'an dernier, la Cour des Comptes avait également tiré la sonnette d'alarme sur l'état des routes et le désengagement de plus en plus important de l'État dans l'entretien de celles-ci.

Résultat, selon l'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière, ce sont aujourd'hui environ 30 % des accidents mortels qui sont directement liés à un défaut de la route : nid-de-poule, crevasses, signalisation absente ou effacée, crevasses, défaut d'adhérence...

La législation française prévoit toutefois d'engager la responsabilité de l'administration en charge de l'entretien de la route (l'État, les départements ou les communes) pour indemniser les victimes d'un accident de la route causé par un "défaut d'entretien normal" de la chaussée. Pour cela, il faut réussir à prouver la responsabilité de l'administration, mais c'est une autre histoire.

Malgré toutes les possibilités offertes aux administrations pour s'exonérer de leur responsabilité, le coût de ces défauts d'entretien coûte cher.

Dans les villes, ce sont souvent les assureurs des communes qui prennent en charge les indemnisations. À Paris, où la commune est son propre assureur, la ville a ainsi déboursé pas moins de 2 millions d'euros l'an dernier au titre des accidents sur voie publique défectueuse.

Pourtant, la Capitale n'a pas lésiné sur le budget d'entretien des routes puisque selon David Belliard, l'adjoint en charge de la transformation de l'espace public et de la voirie, le budget est passé de 14,8 millions d'euros en 2018 à 33 millions d'euros en 2022, soit plus du double en à peine 4 ans.
Alexis Ferrant



Ne dites pas à ma mère que je suis co-admin chez FGI Elle croit que je suis gogo-dancer dans un bar gay

Étonnant 

  et c'est pour ça qu'ils mettent en place le contrôle technique des routes.... euh non des motos qui se vautrent dans les nids de poules (grrrr...).
Cherchez l'erreur.
Bonne route

Christian Pépé69

Salut tous
C'est rageant, et si seulement il s'agissait là de la seule carence de l'Etat.
Depuis une bonne décennie, tout le monde sent que notre pays part en vrille sans que nos énarques et autres bardés de diplômes des hautes écoles, ne cherchent à trouver des solutions efficaces et pérennes. 

Pour Paris, je pense que le budget est en conséquence des aménagements débiles de A. Hidalgo, les voies sur berges, les pistes cyclables, les parkings motos payants, etc, tout çà doit engloutir le budget destiné à l'entretien des routes....

Mik a écrit:
Depuis une bonne décennie, tout le monde sent que notre pays part en vrille sans que nos énarques et autres bardés de diplômes des hautes écoles, ne cherchent à trouver des solutions efficaces et pérennes. 

Et ils sont quand même élus, cherchez l'erreur

30 % des accidents mortels liés à un défaut de la route

Totalement FAUX. 30% des accidents mortels sont liés aux mauvais pilotes et conducteurs, toujours bourrés, et qui roulent trop vite