Question existentielle...

Beaucoup dans ces colonnes se réclament d'une région, d'une ville... Bref d'un coin auquel ils se retrouvent  sentimentalement attaché. J'en ai connu des bretons qui passé leurs vingt premières années sont venus faire toute une vie en région parisienne et qui n'aspiraient au seuil de la retraite qu'à retourner sur leurs terres à cochons ( je dis ça parce que non seulement dans l'exemple ils ont vraiment des têtes de cochons mais qu'en plus la Bretagne est le vivier de ces petites bêtes ). Bon j'ai commencé par les bretons mais j'ai des potes auvergnats qui sont sur la même ligne de pensée. Et d'autres....
Où alors n'est ce pas tout simplement au delà de nos origines le lieu dans lequel on a eu le plus de souvenirs donc celui où nous avons passé le plus de temps?
Je me classe plutôt dans cette seconde catégorie si on comptabilise les lieux où j'ai vécu .
7 mois ( je suis prématuré ) au chaud
5 ans à Malakoff (92)
2 ans en Guyane (973)
1 an à Malakoff (92)
11 à Paray Vieille Poste (91)
41 ans à Athis-Mons (91)
2 ans à Teting sur Nied ( 57 )
3 ans à Morangis (91)
3 ans à Rouy (58)

Les plus perspicaces en déduiront mon âge ( damned, je ne l'avais jamais indiqué dans ma présentation ) et verront donc que ce n'est pas à Rouy mon domicile actuel que j'aurai le plus de souvenirs, les 41 ans à Athis-Mons vont être difficiles à battre questions souvenirs surtout si Alzheimer s'en mêle d'ici là  .

Bon j'arrête, un coup de spleen sans doute justifié par la météo extérieure .

Il y d'autres raisons je pense.
Moua, au bout de 44 ans dans la région parisienne (ben oui, suis un titi né dans le 9ème), j'ai vu Chelles, Moissy-cramayel et sa sucrerie, Melun et son camping ... puis, mon bureau est devenu le "bureau des pleures", de mon taf de technicien je suis devenu tout doucement l'assistante sociale, obligé de câliner et de caresser le personnel dans le sens du poil  ... j'ai pété un câble et suis parti m'isoler au pied du parc de la Brière.
Et là ... que du bonheur mais je ne connaissais pas avant de m'y installer

 

Un coup de moins bien, Patrice ?

Je suis comme toi, je m'interroge souvent... (Après cela, je vais me laver la tête en faisant un petit tour de bécane)
 
Est-ce un endroit qui nous manque ou bien des souvenirs d'une époque définitivement révolue, qui nous titillent ?

Je me sens Halsacien ! Certes, mon père est de là-bas, mais surtout c'est là que j'ai vécu le plus longtemps (en plusieurs étapes) et à des âges les plus insouciants et heureux.
Je pourrais y retourner en évitant un gros coup de spleen: beaucoup de choses ont changé, mais des visites fréquentes m'ont permis d'assimiler tous les changements depuis bientôt un demi-siècle !
Mais, ne vaudrait-il pas mieux aller s'installer dans une autre région totalement inconnue ? La question est alors: ai-je toujours la souplesse d'esprit et le corps pour reprendre le baluchon ?

Papa alsacien et maman italienne.
7 mois au chaud -prématuré, tout pareil.
1 an à Constantine
1 an à Marseille
4 ans à Strasbourg
1 an à Saint-Gaudens
3 ans à Pessac
4 ans à Cronembourg (Strasbourg)
2 ans à Villard-de-Lans
2 ans à Starsbourg
2 ans à Nimes et Rochefort
4 ans à Wolfisheim (Strasbourg)
1 an à Biarritz
2 ans à Bordeaux
1 an entre Velizy, Nantes et Mérignac
2 ans à Tripoli
2 ans à Blagnac
3 ans à Chypre
1 an à Dubai
2 ans au Kenya
2 ans entre Caracas et la Jamaïque
1 an à Blagnac
5 ans au Caire
5 ans à Rome
1 an à Florence
6 ans à Düsseldorf
5 ans à Cologne
Retour Blagnac depuis la retraite...

il va faire beau: je vais me balader

Je pense que j'ai passé mes 9 mois au chaud, issu d'une maman bretonne de souche et d'un père dunkerquois pur et dur.
ensuite :
17 ans à Plouër sur Rance (22) 1960 - 1978
14 ans à Brest (29) 1978 - 1992
22 ans à Fontenay sous Bois (94) 1992 - 2014
et depuis 5 ans Parthenay (79) 2014 pour le plus longtemps possible

La retraite ne m'a pas ramené sur la terre de mes ancêtre, j'ai choisi le sud de la Loire, sans regret aucun.

Bonne fin de journée