Autorisation de brûler les feux rouges

par David Morcrette | 17.04.2023

Autorisation de brûler les feux rouges

Merci pour votre don d'organe !

Le permis de conduire fête ses 100 ans et c'est aussi ou presque l'anniversaire du code de la route, né deux ans avant, le 27 mai 1921. Mais d'autres y avaient pensé avant et notamment Jules Perrigot, vice-président de la Fédération des Automobile-Clubs, en 1904. Ce premier code non officiel avait cependant été adopté par le Club au 1er Congrès international de tourisme & de circulation automobile sur routes des 11-16 décembre 1905.

Depuis, il y a en France, plus de 40 millions d'automobilistes, près de 4 millions de motards, plus de 2,5 millions d'utilisateurs de trottinette électrique... et plus de 26 millions de cyclistes ! Et tout ce petit monde là doit rouler ensemble de façon harmonieuse.


Autorisation de brûler les feux rouges

Ce serait facile si chacun roulait pour l'autre. Mais dans beaucoup de cas, chacun roule pour lui, dans sa bulle, sans tenir compte de l'autre, autre automatiquement insulté quand il lui a fait peur. Parce que parmi tous ses utilisateurs de la route, il y a des populations fragiles : cyclistes, motards, trottinétistes... avec une mortalité en hausse ces dernières années pour les cyclistes et les trottinétistes.

Le danger vient aussi du code, qui a vu de nouveaux panneaux apparaître sous les feux rouges, autorisant les cyclistes à aller tout droit, même quand le feu est rouge, donnant l'impression d'une impunité face au code de la route. La majorité des cyclistes ralentissent, vérifient qu'il n'y a pas un autre véhicule qui va traverser au vert, afin de continuer prudemment. Et il y a toujours l'exception qui confirme la règle. Dernièrement pour moi, c'était de nuit, avec un vélo sans aucun feu, ni avant ni arrière, qui est passé comme une balle au croisement; on s'est frôlé de très près. Heureusement, par habitude en ville la nuit, le ralentis au feu vert, au lieu d'accélérer pour être sûr de l'avoir. Je m'attends toujours à un feu rouge brûlé et encore plus avec tous les nouveaux usagers.

Et un accident évité ! Un !

On rappelle qu'il n'y a plus besoin de signer un papier pour autoriser le don de ses organes. La règle a été inversée : "Toute personne est présumée avoir consenti au don de ses organes sauf si elle s'inscrit au registre national des refus". Et cela ne date pas d'hier puisque c'est effectif depuis la loi du 22 décembre 1976 (loi Caillavet) avec un principe réaffirmé par la loi du 26 janvier 2016.


Ne dites pas à ma mère que je suis co-admin chez FGI Elle croit que je suis gogo-dancer dans un bar gay

et c'est tellement vrai