Billets d'humeur / Billets d'humour

"...dimanche soir, tout le monde semblait content et moi j'étais horrifié. J'ai repris la route entre 21 h et 22 h. J'ai vu : des conducteurs picoler au volant. Des passagers pas attachés, brandissant des drapeaux, le corps moitié en dehors du véhicule. Des automobilistes rivalisant de concours de zigzag. J'ai vu des feux brûlés, des autos en sens interdit. J'ai vu des "jeunes" en scooter sur le périphérique, sans casque. J'ai vu des motos de cross passer devant des policiers, qui ne faisaient absolument rien"...


Je ne suis pas footeux et encore moins compatible flics . Mais bon, c'est donc la deuxième fois que je regarde un match de foot en entier en 20 ans. En fait pour les deux finales. Et sur le coup je vous trouve un peu grognons .Y'a eu quelques débordements sur l'A1 et le périph? Vu à la télé c'était un peu rock'n rool mais plutôt marrant. Et à priori aucun accident à signaler, ce qui tendrait à démontrer que rouler n'importe comment ( et peut-être parfois alcoolisé ) n'est pas si dangereux que ça . Mais bon, sans rire, sur l'A1 il devait y avoir une bonne dizaine de motos de flics qui essayaient tant bien que mal d'entourer le car des Bleus. Mais que pouvaient-ils faire de mieux les pauvres gars face aux dizaines ( centaines? ) de deux roues et bagnoles en tous genres...
Allez, la fête est finie, tout le monde au boulot .

Ben moué j'étais (très exceptionnellement) en bagnole Porte de la Villette, coincé dans les embout' du périph' très conséquents jusqu'à la Porte d'Aubervilliers et l'A1 (18h30). J'aurais bien voulu faire le cacou, zigzaguer entre les bagnoles en hurlant mais rien à faire. 

Moralité : ne jamais rouler en bagnole, même exceptionnellement ! 

Si encore c'était du "smoking material" élaboré qu'ils nous balancent... 



Article du 26 août 2018 Texte de Mathias / Photo(s) de Mathias

Billet d'humeur: vous n'auriez pas une cigarette qui traîne?



Une belle journée. Une belle route. Une belle balade à moto. La montagne est un paradis pour nous, motards. Ultra propre. Ou presque. Car il faut régulièrement composer avec un mégot qui nous arrive dessus. Négligemment jeté par le conducteur de la voiture juste devant. Désagréable expérience.

Mais rien de plus normal. La cigarette est le seul déchet qu’il soit socialement admis de pouvoir jeter au sol. Encore plus de la fenêtre d’une voiture. « Parce qu’après, tu comprends, ça sent la clope froide dans l’habitacle. C’est horrible, tu ne te rends pas compte !», m’a-t-on rétorqué. Oh si, je m’en rends compte. En tant que motard utilisant son deux-roues au quotidien, il ne se passe pas un jour sans que l’automobiliste me précédant me balance ses cendres et sa nicotine hors d’usage en pleine tronche. Bien sûr, sans volonté de nuire. Bien sûr, sans y penser. Et c’est bien tout le problème.

Au volant, la première règle de survie est d’être conscient de son environnement, de façon à pouvoir réagir rapidement. Comment se fait-il qu’il ne m’ait pas vu ? Comment se fait-il qu’il ne m’ait pas entendu ? Seule réponse : l’égocentrisme. Il jette ses déchets par la fenêtre et il se moque des conséquences. Sur ma moto. Sur ma planète. Son petit confort avant tout. Il ne faudrait tout de même pas qu’il soit lui-même incommodé par la cigarette qu’il vient de fumer. Non mais oh.

Et qu’importe si le véhicule derrière lui – moto, vélo, camion, ou autre – se le ramasse en pleine face, ou doit faire un écart pour l’éviter. Ce n’est qu’un simple mégot. Il n’y a pas mort d’homme. Sauf le 24 mars 1999. Ce matin-là, un camion s’est embrasé dans le tunnel du Mont-Blanc. Selon les éléments d’enquête, l’origine du feu serait attribuée à un objet incandescent qui aurait atterri dans le filtre à air du poids-lourd. Bilan : 39 morts. Il a raison, ce brave automobiliste. Il y a plus grave dans la vie que de jeter un simple mégot inoffensif par la fenêtre.

Bsr
Du vécu il y a quelques années , en plein été dans la forêt des landes ! J'ai vu le mégot m'arriver droit dessus . Heureusement, l 'appel d'air créée par le pare-brise l'a projeté au-dessus .
Je crois que le conducteur se souviendra toute sa vie de ma réaction ! J'ai même fait peur à mon épouse !
Il a bien compris le sens de mon intervention !

Lorsque j'ai bricolé sur mes feux et que j'ai démonté mon sabot, j'y ai trouvé deux mégots...    c'est plein de câbles là-dessous bon dieu ! 
J'ai été fumeur moi aussi mais mon cendrier servait. C'est régulier de se prendre des mégots sur la route et je klaxonne lorsque je vois les enfoirés qui les balancent par la fenêtre de leur voiture. Si je peux m'arrêter à côté d'eux, je leur demande si ils n'ont pas de cendrier. 

Et moi qui à présent, parcours mon hexagone en mode plouc... 




par Koud'Pied o'Kick | 04.09.2018 à 07:00

Ailleurs dans l'herbe verte


Les voyages forment la jeunesse... et les trous dans la couche d'ozone. Car à y réfléchir, le tourisme est une futilité réservée aux riches, aux gras et aux casse-couilles. Tremble, herbe plus verte du pré d'en face : voilà les vacanciers !



Dans l'imaginaire collectif, l'herbe est plus verte ailleurs - d'où le succès des Clubs Merde qui forment le gros du PIB d'une foule de pays où il fait aussi beau que l'envers du décor est moche. C'est comme ça que j'ai passé une semaine à Madère, très content mais pas trop fier de moi d'arpenter un pays où mon SMIC en vaut deux. Oui, j'irais bien faire un tour d'Enfield au Rajasthan ou d'AJP PR4 au Sénégal, mais déjà qu'au Portugal j'ai des scrupules...

Alors certes, sortir de son plouc-land natal aide à s'aérer l'esprit : voir d'autres vies, découvrir que la vérité n'existe qu'au pluriel, que d'autres dieux sont adorables, s'apercevoir que Calvados peut rimer avec Laos et qu'au Portugal ils ont une jolie Falcon NX4 pour quand ça virolote. C'est moins aisé de cracher sur ceux d'en face quand on a passé quinze jours sous leur toit.

Par contre, si tu fais partie de ceux d'en face, venir voyager ici c'est pas trop possible. T'imagines essayer de te refaire l'Odyssée avec quelques potes ? Traqué par les gardes-côtes, pourchassé par les gendarmes, exploité par les passeurs, ton bateau saisi par la justice ou coulé par la marine, jeté en prison pour roadtrip illégal... Homère aurait un gros dossier Place Beauveau. Mais je diverge : les voyages, disions-nous.

Il existe maintenant en kiosque des magazines qui te promettent des voyages à moto à l'autre bout de la planète, avec sensations fortes, paysages inoubliables, motos qui font prout-prout et costume de dur-à-cuire avec des peintures guerrières sur le casque -mais il faut se brosser les dents après chaque repas et dire pardon quand on rote.

La mode consiste à combiner trois ingrédients : une destination exotique (tout sauf Djerba/St Trop'), une organisation sans faille (assurance "grand soleil" de rigueur) et la garantie de pouvoir ramener plein de photos pour témoigner du grandiose du périple. A ces trois ingrédients il faut ajouter autant d'impératifs en guise de corollaire : exotique mais sans choper la tourista, sans faille, pas même 10 minutes d'attente à l'aéroport et enfin avec un sherpa pour trimbaler le drone, parce que fopadékoné, c'est lourd, c'te merde. Moyennant quoi, le kéké baroudeur pourra en mettre plein la vue à Jean-Enzo lors de son retour au turbin.

A l'autre bout de l'échelle, mais tout aussi couru, on retrouve le voyage étrange, genre la traversée du Sichuan en Solex ou le tour des ports de plaisance français dont le nom commence par "A" en Enfield diesel. Ici, c'est l'exotisme de la proposition qui prime sur la destination. Les deux autres conditions déjà citées s'appliquent néanmoins : en Solex, d'accord, mais tournant à l'éthanol "bio" et avec un sherpa pour trimballer les valoches -on est en vacances, merde ! De quoi en mettre plein les mirettes à Marie-Eléa qui -la pauvre- s'est contentée d'un trekking éco-responsable en Birmanie, avec distribution de t-shirts et démonstration d'ouverture de comptes Facebook à la populace locale.

Du coup, j'ai l'air d'un plouc quand j'avoue que je me suis contenté d'un tour d'Auvergne sur un trail homologué A2 et que j'ai crevé de l'avant. Alors qu'Edouard-Matéo a fait du kite-surf sur un lac d'acide sulfurique à Yellowstone et que Paul-Kévin a gravi le Mont Blanc en Xpogo.

Ouais.

Finalement, les voyages, ptète que ça change rien à la jeunesse : Edouard-Matéo reste une tête à claques même après Yellowstone et Marie-Eléa ne sais pas dire "bonjour" en birman après trois semaines sur place.

...Et je ne manquerais pas de vous en parler, de ces nouveautés...  



par Koud'Pied o'Kick | 11.09.2018 à 07:00

Salivons sur ordre
(nouveautés 2019)

Je te plains, toi motardus simplex, qui va te cogner religieusement l'avalanche d'annonces à propos des nouveautés 2019. On exigera de toi trépignements d'excitation et couinements d'impatience.



Intermot, Milan, Paris. On va en chier, cette année. Trois salons en à peine un mois. Pendant ces semaines, les constructeurs vont s’employer à faire bander motardus simplex avec leurs nouveaux bidules. Il y aura sur des piédestaux des motos avec des recoins partout pour occuper tes dimanches de lendemain de pluie -prévoir six heures pour décrasser une MT-Z-X. Il y aura sur les podiums des motos qui tentent de te rendre nostalgique d'une période où tu n'étais pas né, avec des selles marron, des coloris aussi moches qu'à l'époque et une ergonomie d'avant le franc germinal. Et puis il y aura dans un coin celle que tu devrais acheter quoi qu'ils en disent : une CB 500 accompagnée de 20 heures de stage de conduite sur route et sur piste -le meilleur investissement que tu puisses faire, parole de vieux schnoque*.

Comme ils le savent et veulent absolument que tu l'oublies le temps de signer le chèque, ils vont multiplier les manœuvres de diversion en tirant une fois de plus sur les mêmes ficelles : photos "volées" ou toutes floues, petite info balancée à la bonne personne -bonne personne qui ne manquera pas d'en faire des tonnes côté conditionnel pour lustrer son image d'affranchi et publication au compte-gouttes "pour faire monter la tension". Ça me débecte d'autant plus que tous ces braves gens s'agitent dans un dessin très vain : fourguer de la meule, de préférence avec un gros crédit gluant à la clef.

Je vis ça comme les fêtes de fin d'année, cette période déprimante où se réjouir et faire la fête est une obligation. Dans les salons moto, le crime ultime, c'est l'indifférence. Le "ouais, bon, bof" mi-blasé mi-cynique qui lamine tous les efforts des commerciaux pour nous intéresser à leurs nouveautés. Car de quoi parle-t-on au juste ? D'une espèce de peep-show -mais sans le PQ à portée de main- imposé par les habitudes de la profession. C'est d'autant plus stupide que ces motos dernier cri rouilleront au fond d'une casse dans même pas 10 ans. C'est d'autant plus inutile que motardus simplex choisit sur des critères esthétiques ou sociaux -d'où le conformisme ambiant- et pas du tout en fonction de mérites techniques. C'est d'autant plus tragique que le catalogue actuel suffit à combler toute forme de pratique motarde.

Je t'ai déjà dit que les salons sont pour moi un mélange de consternation et d'émerveillement. Sauf que ces dernières années, c'est surtout la consternation qui prédomine. Peut-être que je vieillis. Peut-être que je suis de plus en plus allergie au faux-semblant, au toc, au plaqué plastique, à l'hystérie publicitaire et au maniérisme esthétique.

Je lève donc les yeux au ciel et secoue la tête de découragement quand j'entends parler des dernières sportives avec tous leurs chwô. Ah ! Les chwô ! C'est comme les mégahertz en informatique : ça ne signifie rien mais ça fait joli sur la fiche technique. Comme ça, il paraît que la CRX... CRH ? CR2X avec plein de pistons et plein de chwô va faire encore plus de chwô. Zboïng chwô, pour être précis. Rends-toi compte ! Zboïng chwô ! Rholalah ! Pfouille-ouille-ouille !

Alors… Voyons voir... CB 500 PC26 ou PC 32, avec pas trop de bornes, stock et si possible pas rouge.

Pourquoi chercher plus loin ?

P.S. : monsieur Honda, j'ajoute rien que pour toi, de manière discrète et subtile, que je suis facilement corruptible et très désireux que mes efforts en vue du rétablissement de l'hégémonie de la CB 500 type PC 26/32 ne restent pas sans récompense. D'ac ? Bisous.

* vieux schnoque qui, justement, n'a jamais eu le courage de faire un seul de ces pourtant très indispensables stages -en psychopathologie, ça porte un nom, mais je ne sais plus lequel.

Sympa l'article. On est ici dans le monde du 2 roues mais c'est la même chose pour les 4 roues, pour le télés à l'approche d'une coupe du monde ou des machines à laver depuis que la Mère Denis a pris sa retraite

MIKO


Dans une société décadente qui laisse la parole à tous les névrosés et les tarés qu'elle génère, on aurait parfois envie de prendre une bonne grosse sulfateuse, et de dézinguer tous ce ramassis d'abrutis... Heureusement, nous sommes des êtres de raison et prenons sur nous toute cette crasse intellectuelle, contre vents et marées.

Aujourd'hui, on voit des vegans intégristes, cherchant à imposer leur dictature gastronomique à nous autres, bon gros épicuriens, aimant la bonne chère, et autres victuailles gouleyante comme la charcuterie, et côtes de boeuf gargantuesques ou viandes bien saignantes.

Bien que respectables, les intentions de ces integristes n'a pas de sens!

Détruire des devantures de Boucheries charcuteries en qualifiant de criminels les honorables artisans qui oeuvrent avec passion pour nous nourrir dignement, est tout simplement scandaleux!

Sachez, gentils suceurs de cailloux et bouffeurs d'herbe verte, que votre combat serait bien plus respectable et approuvé par tous si vous vous attaquiez à la grande distribution, cette pourfendeuse du travail de qualité et exécuté avec amour par des agriculteurs ou éleveurs qu'elle met à genoux et qui n'a qu'un seul mot d'ordre, produire et vendre du "a pas cher" pour assouvir les basses pulsions d'une masse lobotomisée qui n'a que faire des conséquences environnementales lui sociale de ses achats.

Oui, les images horribles de l'affreuse propagande lobbyiste vegan L214, cette dangereuse association qui tapine dans les écoles pour prêcher leur bonne parole, montrant de pauvres bestiaux massacrés sans aucune dignité et avec une violence immonde est parfaitement abjecte. Personne ne cautionne cela. Tout comme les êtres humains qui sont obligés d'exécuter cette basse besogne. Mais la faute à qui?

Dans un monde où l'on ne parle que de rentabilité et de productivité au détriment de l'humain et du bon sens, qu'attendre de plus si ce n'est de boycotter ces enseignes qui cautionnent ce sytème merdique et indigne!

Personnellement, j'aime les animaux, mais j'aime aussi la viande, vous savez, ce morceau d'onglet qui chante et dore dans sa poêle sur son petit lit de beurre, et qui requinque son homme

L'espèce humaine est ainsi faite, elle est omnivore, et mange de tout: des légumes, des fruits, et des animaux! Animaux qui apportent les fameuses protéines animales nécessaires et vitales à notre organisme. Ce n'est pas moi qui le dit, mais les nutritionnistes et les scientifiques à qui je confère une légitimité bien plus respectable que les vegans faméliques avec leur teint gris et leur 2 de tension .

Qu'on arrête de nous gonfler avec les soi- disant vertus du veganisme qui ne sont que fumisteries et le fruit de quelques esprits féconds issus d'écoles de commerce et qui machiavéliquement arrivent à vous refourguer leurs merdes à prix d'or, en vous faisant croire que c'est sain pour votre corps! Le véganisme n'est qu'un coup commercial point barre.

Oui, nous devons réduire notre consommation de viande car trop en manger n'est ni bon pour la santé et ni bon pour l'environnement, c'est avéré, mais il faut manger de la bonne qualité! Seuls nos artisans bouchers sont capables d'accomplir un tel exploit.
Les viandes et spécialités charcutières qu'ils proposent sur leur étals sont en règle générale issues de petits éleveurs (parfois primés) qui paradoxalement aiment leurs bêtes, et les respectent! Rien à voir avec ces criminels viandards qui maltraitent les animaux et qui vous donnent à bouffer de la merde. Il faut bien comprendre que pour avoir une viande de qualité, il faut que tout le processus de la production à la consommation soit de qualité aussi!

Bref, que des gens désaxés au nom d'une doctrine aberrante laissent crever leurs nourrissons en leur refourguant de lait végétal, encore une fumisterie que cette connerie de lait végétal, au lieu du lait de vache, tant mieux. De toute façon ces pauvres gosses, étaient promis à une triste destinée. Qu'ils préfèrent bouffer des graines et autres saolperies issues du "commerce équitable" mais produites en Espagne ou en Amérique du Sud (vive le bilan carbone), super, mais de grâce, qu'ils ne viennent pas nous faire la morale, à nous, les omnivores mangeurs de viande qui préférons manger une bonne cote de boeuf produite en France lors de festifs barbecues entre amis avec picole à gogo!

À la rigueur, l'alternative qui me parait "sensée" à la viande, serait de manger des insectes et j'avoue que je ne serai pas contre. Du moment que l'on me présente cela de manière appétissante. Les insectes sont moins énergivores à produire que la viande et sont une réelle piste interessante à creuser comme le fait déjà la Belgique et les Pays Bas.

Je ne le dirais jamais assez, qu'importe ce que l'on mange, que l'on soit vegan, omnivore, flexitariens ou que sais-je encore, du moment qu'on achète de la QUALITÉ, produite en France pour faire bosser nos éleveurs, nos producteurs et nos agriculteurs que nos gouvernements indignes cherchent depuis des années à éradiquer au profit de ceux-là même qui ne respectent ni les animaux et encore moins les consommateurs!

PS: je sais d'ores et déjà que mon billet ne plaira pas aux ami(e)s vegans, mais je précise que j'ai bien parlé des "extrémistes" de leur corporation. Personnellement, je n'ai rien contre cette mouvance qui me parait quand meme un peu absurde, mais nous autres, omnivores-carnivores, ne sommes pas là à détruire des boutiques vegans au nom du "Carnivorisme" car chacun peut bien manger ce qu'il veut, on s'en cogne! Ça s'appelle tout simplement le respect.

Gilet jaune mais plutôt rouge

Par Karak le 19 novembre 2018

Je suis toujours prudent avec des « manifestations spontanées » apolitiques et  non syndicales. 

Je me méfie aussi des leaders autoproclamés dont tu ne sais pas d’où ils viennent ni où ils vont t’entraîner. 
Moi, je suis pour des responsables démocratiquement élus, (syndicalement, politiquement, associativement)  ça va bientôt être une insulte la démocratie (41% des français se déclarent pour un régime autoritaire). Et quand j’entends « c’est la première fois que je manifeste », là ça m’énerve un peu !

Des manifs sur le pouvoir d’achat, contre le chômage, pour de meilleures conditions de vie et de travail, une meilleure retraite, j’en ai fait des tonnes depuis les années 80… Et pendant ce temps ils étaient où les manifestants primeurs ? Leurs conditions de vie ne se sont dégradés que la semaine dernière ??? Non, bien sûr ! Je ne vais pas jouer la cigale et la fourmi, genre que faisiez-vous quand je faisais grève ? Non, ils ont tout à fait raison de manifester, ils ont beaucoup de rattrapage à faire…

La suite sera déterminante, où ça se construit plus solidement avec des revendications nettes ou alors ça tournera en eau de boudin avec  des récups corporatistes avec crêpage de chignon… 
La sodomie c’est fini » disait la banderole dans un rond-point! Ah bon ! moi j’aurai préféré « pendons-les par les pieds, ça fait tomber la monnaie ! » 
On n’a pas le même humour…

Pollution et enfumage... 


Publié le 28 novembre 2018 par frico-racing

Le CO2 : l'alibi pour nous faire les poches et intensifier le nucléaire ?



"Seule une crise (ou supposée) peut obtenir des masses que des notions politiquement impossibles a admettre deviennent politiquement inévitables"... (Milton Friedman)  

Les générations passent et en plus, elles ont la mémoire courte !...("L'enfumage lié choc pétrolier de 73" voir l'article en annexe: Retour sur "le choc pétrolier" de1973 (histoire d'une imposture)

Que pèse la France dans le cadre des émissions mondiales de CO2, "censées" être à l’origine du "dérèglement climatique" ?

Vous trouverez ci dessous quelques chiffres à méditer sur le véritable poids et la "responsabilité" de chaque pays en terme de CO2 au niveau mondial.
Si après çà vous n'êtes pas convaincus que le pouvoir nous enfume depuis des décennies eh bien allez y roulez en électrique !...Et construisons de nouvelles centrales nucléaires (rapport du GIEC en annexe: Rapport du GIEC : respecter l’accord de Paris nécessitera plus de nucléaire

La pollution de la France pour une année c'est un jour de pollution en Chine. Ne cédez pas à la culpabilisation, le but n'étant en réalité que de nous taxer toujours plus !...

D’après l’Agence internationale de l’énergie, site en anglais (Key World Energy Statistics), voici la liste des émissions de CO² par pays, pour l’année 2016 :
Les données sont en milliards de tonnes.
Les pourcentages sont arrondis à la première décimale.

Monde entier
32,32 ==>100 %
Chine
9,06==>28,0 %
États-Unis
4,83==>14,9 %
Inde
2,08==>6,0 %
Russie
1,44==>4,4 %
Japon
1,15==>3,6 %
Allemagne
0,73==>2,3 %
Corée du Sud
0,59==>1,8 %
Iran
0,56==>1,7 %
Canada
0,54==>1,7 %
Arabie saoudite
0,53==>1,6 %
Brésil
0,52==>1,6 %
Indonésie
0,45==>1,4 %
Mexique
0,45==>1,4 %
Afrique du Sud
0,41==>1,3 %
Australie
0,39==>1,2 %
Royaume-Uni
0,37==>1,1 %
Turquie
0,34==>1,0 %
Italie
0,33==>1,0 %
France
0,29==>0,9 %

Les 177 autres pays sont au-dessous de 1 %.

Même en admettant que la France divise par deux ses émissions de CO2 grâce à la disparition des voitures à essence et diesel (quid des transports routiers, avions et paquebots ?), l’impact sur le volume mondial de CO2 serait quasiment nul...Et que dire de la supercherie "du droit financier de polluer" ; "du marché carbone" ?



Ainsi, augmenter le prix des taxes sur les carburants en France en invoquant la lutte contre le dérèglement climatique est une véritable escroquerie.

D’ailleurs, quel que soit le prix des carburants, le nombre de kilomètres parcourus par les automobilistes ne va pas chuter spectaculairement. Rares sont en effet les Français qui utilisent leur véhicule pour le simple plaisir d'émettre du CO2...Mis à part G2loq qui erre sans but au guidon de sa goldwing.

Au delà du blabla Macronien,  la "transition énergétique", c'est surtout un matraquage idéologique et médiatique quotidien pour nous faire les poches et accepter de nouveaux reculs sociétaux... Gageons que dans 50 ans, nos descendants nous trouveront bien naïfs d'avoir avalés tant de couleuvres !

Gageons que dans 50 ans, nos descendants nous trouveront bien naïfs d'avoir avalés tant de couleuvres !

Même pas ! ils seront sans doute des moutons qui ne comprennent rien, ils auront le cerveau lavé par l'intermédiaire de leur smartphone et leur tablette au travers desquels ils vivent.     on va pas vers le beau….

Les Z'humeurs rafraîchissantes, d'une des trop rares motardes 




Charlie Pétrole - Viededemotard.fr

Petit Tonnerre Mécanique

La petite route que j’ai empruntée ce soir-là est une de ces routes qu’on met trois fois plus de temps à descendre qu’à monter, tant elle est étroite et biscornue.




Je l’ai prise ce soir, sur un coup de tête, alors que la promenade que je venais de faire à la fraîcheur d’une fin d’été aurait dû me rassasier et que ma raison de mère de famille prévenante me poussait à cesser les détours non justifiée par un but légitime, du type « acheter des pommes (à 34 km de là, chez le seul maraîcher bio de montagne qui habite en haut d’un col à la vue imprenable au bout d’un enchaînement de virages peu connu des Touristes en Scenic. »)
Bref, j’avais comme un besoin d’accomplir encore un bout de chemin avec ma bécane.



Mais un bout de chemin symbolique, tu vois ? Un moment à décrocher, une image qui illustrerait cette balade jusqu’ici quelconque, qui marquerait cette journée d’un moment un peu hors du temps. Même si depuis la naissance de mon mouflet, toute échappée motorisée sans doudou et sans poussette est déjà un petite aventure, mais c’est un autre sujet.
J’ai donc fait demi-tour. Oui, parce que c’est d’abord l’appel du devoir maternel qui a tenu le guidon bien droit au moment où j’aurais pu décider de bifurquer vers la route tordue. Bien droit vers la maison et sa corvée de patates.


Image de reconstitution réalisée un matin d’automne.


J’ai fait demi-tour, j’ai pris le pont et on s’est lancées. J’ai remarqué qu’il faisait d’un coup bien plus frisquet. Que pas de bol, ce versant était à l’ombre. Que plus j’allais monter, plus j’allais me geler les miches. Ça, je m’en souviens après coup, parce que sur le moment, ça m’a traversé l’esprit et puis j’ai oublié. J’étais pas embarquée depuis trois kilomètres dans cette montée escarpée, que mon esprit volait trois mètres au dessus de moi. Tu sais, cet état d’esprit où tu es entièrement là, à ce que tu fais, avec le sentiment puissant que tu n’es pas ici par hasard, que tu ne devrais être nulle part ailleurs.


Image de reconstitution réalisée un matin d’automne.

A partir de là, j’ai kiffé mon ascension à cent pour cent. Moi, ma meule, la montagne. On était là toutes les trois comme si on se retrouvait après un bail sans nouvelles.
Et c’est là que mon cerveau a fait une connexion.
Depuis longtemps je me posais la question de savoir pourquoi on associait tant les motards et les cavaliers. Si un cavalier était un motard qui s’ignorait, ou si un motard était simplement un cavalier moderne? S’il y avait dans l’un, la recherche de l’autre ?…


Légende : Pour en avoir mangé, du sable, je peux vous dire une chose : que l’on tombe d’un canasson ou d’une pétoire, il a le même goût.

Ok, on peut aussi être motard et n’aimer les canassons que lorsqu’ils sont accompagnés de haricots, ou être cavalier qui hurlerait au scandale de se voir comparé à ces pollueurs de motards qui déglinguent leurs chemins et leurs esgourdes. N’empêche qu’on ne peut pas ignorer le lien entre ces deux mondes. Alors ok, il y a cette sensation d’avoir la puissance sous la selle. Mais il y a quelque chose au-delà de ça. Au-delà de la sensation de «maîtriser une machine» et de la fierté d’avoir la plus belle bête attachée devant le saloon, même si, dans un monde comme dans l’autre, il y en a toujours qui s’arrêteront à ça. Mais moi je crois qu’ils n’ont pas saisi l’essentiel.

Parce que l’essentiel, crois-moi, crois-moi pas, je l’ai ressenti là, à je ne sais quelle altitude, mais assez pour que mes fragiles esgourdes à moi me sifflent de prendre le temps, quand j’ai compris ce qui rendait ce moment si satisfaisant : ce que je ressentais, c’était de la gratitude.



Cette «machine», à laquelle j’ai donné un nom, et ce n’est pas par hasard, c’est elle qui me permettait de monter juste un peu plus haut. Juste un peu plus loin, un peu plus longtemps. Et cette complicité m’a projetée des années en arrière, lorsque je murmurais à l’oreille de mon vieux cheval : «Merci de m’avoir portée jusque là».

Aujourd’hui, je murmure à l’oreille de Bertrand. Ma bécane qui a déjà fait son temps. Ma chignole qui a déjà épuisé ses tours de manèges depuis des années. Qui aurait mérité sa retraite il y a belle lurette, mais qui est encore là et qui partage encore avec moi, des petites ascensions hors des corvées de patate.


Route des Glières, ce fameux soir de fin d’été.

A Bertrand.

Et à celui qui épluche les patates quand je rentre tard et qui se lève tôt quand il faut insuffler à Bertrand une Nième vie.



Qui c'est Charlie Pétrole ? 

Anniversaire - ça c'était du journalisme !


Publié le 13 janvier 2019 par frico-racing



Le 13 janvier 1898, il y a 120 ans, Zola publie l’une des lettres politiques les plus fameuses de tous les temps : « J’accuse! ». 
Fruit d’années d’enquêtes, cette lettre, qui lui vaudra procès et exil, sera une pièce maîtresse dans la résolution de l’Affaire Drefus.
Un document qui n’a rien perdu de sa splendeur !

Cette lettre se termine ainsi :

« Mais cette lettre est longue, monsieur le Président, et il est temps de conclure.
J’accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d’avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.
J’accuse le général Mercier de s’être rendu complice, tout au moins par faiblesse d’esprit, d’une des plus grandes iniquités du siècle.
J’accuse le général Billot d’avoir eu entre les mains les preuves certaines de l’innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s’être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique, et pour sauver l’état-major compromis.
J’accuse le général de Boisdeffre et le général Gonse de s’être rendus complices du même crime, l’un sans doute par passion cléricale, l’autre peut-être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l’arche sainte, inattaquable.
J’accuse le général de Pellieux et le commandant Ravary d’avoir fait une enquête scélérate, j’entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace.
J’accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d’avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu’un examen médical ne les déclare atteints d’une maladie de la vue et du jugement.
J’accuse les bureaux de la guerre d’avoir mené dans la presse, particulièrement dans L’Eclair et dans L’Echo de Paris, une campagne abominable, pour égarer l’opinion et couvrir leur faute.
J’accuse enfin le premier conseil de guerre d’avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j’accuse le second conseil de guerre d’avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d’acquitter sciemment un coupable.
En portant ces accusations, je n’ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c’est volontairement que je m’expose.
Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.
Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour !

J’attends.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de mon profond respect ».
EMILE ZOLA

C'est sûr, ce n'était pas du BFMTV . Dire que tous les grands médias sont maintenant contrôlés par quelques milliardaires. Ne dites pas à un "journaliste" qui officie dans ces médias qu'il est corrompu, il s'étrangle et devient tout rouge en s'offusquant de la question. Genre Bourdin qui qui vocifère "il y a le patron de la chaine mais le patron de l'émission c'est moi..." Bien sûr mon gars mais si tu es toujours en place c'est que tu ne déranges personne, d'ailleurs l'auto censure ça existe. Et les deux clowns qui sévissent dans "les grandes gueules" le matin. Là y'a même plus d'auto censure ou de faux semblants pour rester objectifs, c'est tout le monde à genoux en bons benis oui oui. Heureusement notre époque nous permet d'aller voir ailleurs et avec quelques précautions de chercher l'info sur le net. Remarque, ça prend plus de temps pour fouiner à droite et à gauche que d'avaler tout cru le blabla de la télé .

Z'humeurs, z'humeurs... Dès qu'il y a du nouveau qui perturbe un peu "le quotidien-la société-les pouvoirs en place..." ( rayer les mentions inutiles ou en rajouter de nouvelles ) il y a systématiquement une réaction qui apparaît avec pour finalité de vouloir légiférer. Il y a plus de 30 ans maintenant c'étaient les ULM ( oui au début n'importe qui pouvait piloter ces engins ), de nos jours ce sont les drones ou les patinettes...
Alors c'est quoi le problème des patinettes? Le type qui roule à 80 sur l'A86? Il ne fera de mal à personne celui là. Les patinettes sur les trottoirs? Si les jeunes cadres dynamiques avec leur attaché case en sac à dos peuvent gagner quelques minutes pour aller au boulot, c'est tout bénef pour l'économie non? Bon y'aura bien quelques grand mères qui vont rester étalées sur le carreau. Mais c'est ça l'économie de marché libérale, les jeunes plus performants au boulot d'un côté et quelques retraites ou pensions à régler en moins.
Et voilà tout le monde est content à part quelques grincheux qui n'ont pas le sens de l'histoire....

Z'humeurs, z'humeurs... Ah oui il est temps de mettre un peu d'ordre dans notre monde ou la technologie prend bien souvent le pas sur l'humain. Il y a plus de 30 ans déjà les ULM qui a l'époque pouvaient être pilotés par n'importe quel apprenti casse cou ont causé quelques décès. Heureusement le législateur bien aidé par quelques fonctionnaires ont vite trouvé la parade en imposant un brevet pour piloter ces machines. De nos jours ce sont les drones ou les patinettes... N'a t'on pas vu cette vidéo qui a fait le buzz d'un type inconscient circuler à plus de 80 sur l'A86? Un vrai danger ambulant non? Et les patinettes sur les trottoirs? Il est évident que les patinettes posent un problème en circulant sur les trottoirs en mettant en danger les piétons qui y circulent paisiblement. Imaginez les pauvres petites grand mères qui n'ont pas le temps ou la vivacité pour s'écarter de la trajectoire de ces fous furieux... La vie est le plus précieux des biens non? On ne peut pas mettre en balance une vie et quelques minutes gagnées sur un trajet urbain. Non, il faut que les pouvoirs publics s'occupent au plus vite de ce phénomène qui prend de l'ampleur de façon anarchique.
Notre histoire a fait et fera tout ce qui est nécessaire pour préserver l'humain face à l'irresponsabilité de quelques uns!

P'tain, je crois que je peux postuler pour écrire des discours pour n'importe quel parti moi .

Humeurs...
Bon hier soir je me retrouve devant la télé sans avoir la possibilité de choisir le programme. Je suppose que cela doit arriver également pour pas mal d'entre vous à partir du moment où au logis il y a au moins un mâle et une femelle . Pas de panique c'est du langage second degré et de toute façon l'accès à ce forum m'est complètement réservé . Donc je me retrouve devant la sélection de l'Eurovision 2019. Chaque candidat y va de son petit numéro. Dans le lot on trouve même deux vieux de la vieille qui profitent de l'occasion pour essayer de refaire surface. D'autre part les quotas d'origine ethniques sont respectés, rien à dire c'est de la grande télé à la française. Au vue des 2 semaines de sélection précédentes restaient 2 ou 3 candidats possibles pour accéder à la première marche du podium. Un gamin de 20 balais dont le comportement scénique prime largement sur les qualités vocales qui s'est fait remarqué sur les réseaux sociaux, un prof d'EPS complètement inconnu mais dont la chanson très franchouillarde qui rappelle les frasques du "Petit Nicolas" semblait bien rafraichissante et une gamine de 20 ans également mais au timbre ( ça c'est le terme que je vais encore devoir entendre déballé à tout bout de champ par une certaine Jenifer pour qualifier la voix des candidats dans "The Voice"... Ben oui ça aussi c'est un truc que je vais devoir me farcir... ) de voix bien particulier qui avait fait réagir également. Pour ceux qui n'on pas encore décroché et qui n'ont pas vu l'émission, le classement se fera au nombre de voix obtenues à égalité d'une part d'un jury international et d'autre part des téléspectateurs qui voudront bien débourser 2 balles pour envoyer leur avis à l'aide de leur smartphone. A l'issue du vote du jury international la gamine ( seemone ) arrive en tête suivi du prof d'ESP. Le gamin excentrique ( est ce vraiment le terme? ) , Bilal arrive classé loin derrière. S'en suit le vote du public français qui chamboule tout et place le fameux Bilal loin devant en première place.
Conclusion : ben c'est pas encore cette année qu'on va remporter l'Eurovision, on vient de voir que le candidat retenu par la France n'est pas du tout plébiscité par les jurés étrangers qui vont voter alors qu'il est retenu par le "public" français qui ne peut pas voter.... Cherchez l'erreur  .

Humeurs 2. Encore de la télé. Ce matin je me retrouve devant "Turbo" cette superbe émission qui fait tant pour l'automobile ( ça fait longtemps qu'on y parle plus de deux roues ) et présentée par un pro, Chapatte qui à 70 balais officie toujours sur M6 après que son papa déjà aux sports il y a longtemps lui passe le flambeau... Sûr que là on n'est pas sur le service public où le dégagisme des vieux est en route depuis la prise de fonction de Delphine Ernotte... Comment Drucker est toujours là? Oui mais lui il a un statut spécial qui le met à l'abri et dont on peut reparler plus tard . Bon on en arrive au sujet développé par un certain "Drevet" autoproclamé pilote essayeur de l'émission concernant l'utilisation de l'hydrogène comme carburant pour les autos. Et que je te déballe une série de louanges sur le procédé qui d'après cet expert sera évidemment le carburant de l'avenir. Y'a juste comme un boulette dans l'exposé, il n'est jamais fait mention de la façon dont on obtient l'hydrogène ni du bilan énergétique de cette solution.
Parce que c'est simple non, si on fait abstraction de la nature du carburant, fossile, bio, électrique ou hydrogène et de leur pérennité dans le temps ainsi que le bilan énergétique final ( tout compris ) je ne vois pas pourquoi on ne continuerait pas à rouler au gas oil...
Du coup au vu de cette propagande pour l'hydrogène qui au niveau mondial devrait bien profiter dans le futur à quelques multinationales j'ai été faire un tour sur le net pour trouver un article bien documenté sur le sujet.  .

C'est pas beau de vieillir? Pas faux 

Avec une pensée pour Cyril et ses quelques confrères qui ne se déplacent qu'en moto... 



par David Morcrette | 29.01.2019 à 07:00

Nuits et brouillards

L'Empire du Brouillard. Je fais partie des veinards qui y arrivent vivants

Sur le plateau où est bâtie l'usine, on crève de chaud l'été, de froid l'hiver et entre les deux c'est l'Empire du Brouillard. Je fais partie des veinards qui y arrivent vivants, matin après matin, après l'avoir bravé.



Par un mystère météorologique qui défie les scientifiques depuis l'aube de l'humanité, les contreforts du plateau de Langres produisent un brouillard de qualité cinématographique particulièrement prisé des réalisateurs de films d'horreur et idéal pour les scènes de départ sur les quais de gare. Epais comme un fonctionnaire du ministère de la guerre, collant comme une injonction de payer, gluant comme un inspecteur académique médiocre en mal d'avancement, ce brouillard m'accompagne aussi tous les jours au travail. Quand enfin je béquille devant mon entrepôt, je peux pousser un soupir de soulagement mérité : cette merde est une vraie saloperie.

Quand je pars de la maison, le temps est clair, la route sèche ; rien ne vient flotter dans le faisceau de mon phare "foule laide" (comme ils disent). Et puis je commence à grimper. La côte de Montchoupi, le petit bout plat, puis la côte toute droite de Passe-Perdrix (rebaptisée du nom d'un énième trouduc' en kaki). Je contourne la première butte de Hauteville puis plonge dans le talweg qui mène à la Combe Vincent. Là, mon phare accroche quelques fantômes. J'ai un doute ; je frotte ma visière. Oui, c'est bien du brouillard. Et je suis à peine sorti de la ville.

Je franchis le pont et recommence à grimper. Les derniers réverbères glissent dans les rétros. Dans le pré de gauche, le phare illumine de biais deux chevaux qui me regardent passer. Les premiers arbres et j'y suis : une longue langue de coton vient à ma rencontre. Un parapet de lumière d'un blanc bleuté s'installe à l'avant de la bécane. Je suis dans le brouillard de Langres. Il colle à ma visière. Son froid se plaque contre ma veste de pluie. Par réflexe, j'écarquille les yeux. En vain. Je chasse du doigt les gouttelettes sur le plastique pourtant enduit de cire à carrosserie ; la pluie perle, mais pas le brouillard. Le brouillard y adhère.

J'ai fait un crochet pour rejoindre la nationale le plus tard possible sur mon trajet. Une fois dessus, je mets gaz autant que je peux. Ici, c'est le paradis des colleurs au cul pressés, frustrés de ne jamais pouvoir doubler sur cette portion à deux voies : il y a trop de circulation en face. C'est facile pour celui qui me suit : je lui ouvre la route. Devant moi : le rideau mouvant blanc-bleu. Derrière : deux phares qui se rapprochent. Je garde les yeux rivés à la ligne de rive, ma ligne de vie. Je dois couper quand un paquet de voitures arrive face à moi : je n'y vois plus qu'à dix mètres, ébloui par le halo de leurs ampoules. Dès qu'ils sont passés, j'ouvre à nouveau en grand pour gagner quelques mètres. Il faut absolument que je conserve mon avance sur mon poursuivant.

Dans la grande montée toute droite, je peux lâcher la bride de Lapin-Lap1 : je grignote 30 ou 40 mètres. Mais au sommet de la côte, je dois ralentir : le virage est en dos d'âne et je prends en pleine gueule les phares des voitures d'en face. J'y vois encore moins qu'avant. Je perds de vue la ligne de rive un instant. Je passe le virage… il y a un poids lourd devant moi. Et zut ! Je le reconnais à ses feux de position aux coins de ses portes arrière. Riche idée d'avoir rendu ces veilleuses obligatoires. Je crois qu'il y a aussi une voiture qui le suit : il y a trop de feux rouges pour un seul véhicule. Il me reste 2 kilomètres.

Je me rapproche de la voiture et du poids lourd. Je vais laisser une trentaine de mètres entre eux et moi : assez pour avoir une marge de manœuvre, pas suffisamment pour donner des idées au type derrière moi. Je suis maintenant concentré sur les feux arrière et plus sur la ligne de rive, maintenant que… AH ! LE CON ! LE CON ! IL DEBOITE ! Ce connard derrière le camion a décidé de doubler ! Je vois ses feux qui se déportent sur la gauche. Whoputain le con ! 120 mètres minimum pour doubler, on y voit à 60 mètres, il a une chance sur deux de s'emplafonner la possible bagnole qui vient d'en face et qu'il ne peut pas voir.

J'ai coupé les gaz. Je me raidis. Si ça tape, je fais quoi ? Par où est-ce que je me dégage ? Il y aura des débris sur la route, peut-être de l'huile. Comment est l'accotement à cet endroit ? Instinctivement, je me déporte vers la droite.

Je compte. Un. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Les feux de la bagnole disparaissent dans l'ombre du camion : il est passé. Un long coup de klaxon, grave. Un plus clair qui dure. Des phares découpent la silhouette du camion.

C'est ça : ce parfait crétin a doublé avec trois voitures venant d'en face à moins de 200 mètres de lui.

Le type derrière moi a ralenti : on a dû penser la même chose. Mon coeur bat fort dans ma poitrine. Quel connard. Mais quel connard ! Tout ça pour gagner 5 secondes dans sa vie de petite merde. J'ai envie d'ouvrir en grand, de le rattraper et de lui tataner sa caisse.

Oups ! Le camion a freiné à l'entrée du bled et pas moi, distrait. Je me rapproche dangereusement de son pare-choc. De toute façon, c'est là que je tourne. Je mets mon clignotant et vérifie avec soin mes rétros. Je m'arrête sur le parking et béquille, tremblant de rage. Putain, quel con !

Ptète que je vais venir en caisse, les jours de brouillard.

Les aberrations d'une société sur le déclin . Ce pays n'en fini pas de sombrer dans le pathétique... Voir Trump par exemple qui nie le réchauffement climatique... Mais comme le confirme sa porte parole Sarah Sanders dans la presse : "C'est Dieu qui voulait que Trump soit président". Là il n'y a plus d'argument possible .

Mais là dans cette histoire c'est tout aussi pitoyable.








la suite de l'article en traduction automatique


 
Un homme du sud de la Californie qui a construit une entreprise importante en recyclant des déchets électroniques se dirige vers une prison fédérale pour 15 mois après qu'une cour d'appel fédérale de Miami a rejeté sa plainte selon laquelle les "disques de restauration" qu'il avait fabriqués pour prolonger la vie des ordinateurs n'avaient aucune valeur financière, jugeant plutôt qu'il avait violé Microsoft Corp. pour un montant de 700 000 $.
 
La cour d'appel a confirmé la décision d'un juge fédéral de district selon laquelle les disques qu'Eric Lundgren avait fabriqués pour restaurer les systèmes d'exploitation Microsoft avaient une valeur de 25 $ chacun, même si le logiciel qu'ils contenaient pouvait être téléchargé gratuitement et que les disques ne pouvaient être utilisés que sur des ordinateurs qui avaient déjà une licence Microsoft valide. La U.S. 11th Circuit Court of Appeals a d'abord accordé à Lundgren un sursis d'urgence à sa peine d'emprisonnement, peu avant qu'il ne se rende, mais elle a ensuite confirmé sa peine initiale de 15 mois et son amende de 50 000 $ sans entendre ses arguments oraux dans une décision rendue le 11 avril.
 
Lundgren, 33 ans, est devenu un innovateur renommé dans le domaine des déchets électroniques, ou e-déchets, en utilisant des pièces jetées pour faire des choses telles que la construction d'une voiture électrique, qui dans un essai a dépassé de loin un Tesla sur une seule charge. Il a construit la première installation de "recyclage hybride électronique" aux États-Unis, qui transforme les téléphones cellulaires et autres appareils électroniques mis au rebut en dispositifs fonctionnels, ralentissant ainsi le flux de produits chimiques et de métaux nocifs contenus dans ces dispositifs et les transformant en décharges et dans l'environnement. Sa société Chatsworth, IT Asset Partners, traite plus de 41 millions de livres de déchets électroniques chaque année et compte IBM, Motorola et Sprint parmi ses clients.
 
"C'est une sentence difficile, lui a dit l'an dernier le juge Daniel T.K. Hurley, parce que j'apprécie tout ce que vous me dites. Vous êtes une personne remarquable."
 
Avant de lancer IT Asset Partners, M. Lundgren vivait en Chine, où il s'est familiarisé avec le flux des déchets électroniques et où il a trouvé des moyens d'envoyer des pièces bon marché aux États-Unis pour faire fonctionner les appareils électroniques. L'un de ses projets consistait à fabriquer des milliers de "disques de restauration", fournis par les fabricants d'ordinateurs pour permettre aux utilisateurs de restaurer un logiciel Windows sur un disque dur en cas de panne ou d'effacement. Les disques ne peuvent être utilisés que sur un ordinateur qui possède déjà une licence pour le système d'exploitation Windows, et la licence est transférée avec l'ordinateur pendant toute sa durée de vie. Mais les propriétaires d'ordinateurs perdent ou jettent souvent les disques, et bien que le système d'exploitation puisse être téléchargé gratuitement sur un ordinateur sous licence, Lundgren s'est rendu compte que beaucoup de gens ne se sentaient pas compétents pour le faire, et ils jetaient simplement leurs ordinateurs et en achetaient de nouveaux.
 
Lundgren a fait fabriquer 28 000 disques et les a expédiés à un courtier en Floride. Leur plan était de vendre les disques à des ateliers de remise à neuf d'ordinateurs pour environ 25 cents la pièce, afin que les rénovateurs puissent fournir les disques aux acheteurs d'ordinateurs usagés et n'aient pas à prendre le temps de créer eux-mêmes les disques. Et le nouvel utilisateur pourrait être capable d'utiliser le disque pour maintenir son ordinateur en marche la prochaine fois qu'un problème survient.
 
Mais en 2012, les agents des douanes américaines ont saisi une cargaison de disques et ont ouvert une enquête. Les disques n'ont jamais été vendus. Finalement, le courtier de Floride, Robert Wolff, a appelé Lundgren et lui a offert d'acheter lui-même les disques dans le cadre d'une arnaque gouvernementale, a dit M. Lundgren. Wolff a envoyé 3 400 $ à Lundgren et le complot a été cimenté. Tous deux ont été inculpés de complot de trafic de marchandises contrefaites et de violation criminelle du droit d'auteur. M. Wolff a conclu une entente relative au plaidoyer et a été condamné à une peine de six mois d'assignation à résidence.
 
M. Lundgren a plaidé coupable, mais il a soutenu que la valeur de ses disques était nulle, de sorte qu'il n'y avait aucun mal pour personne. Ni Microsoft ni aucun fabricant d'ordinateurs ne vendent des disques de restauration. Ils leur fournissent gratuitement de nouveaux ordinateurs et mettent le logiciel à disposition pour téléchargement gratuit pour ceux qui ont payé le logiciel et ont reçu une licence - généralement un autocollant avec un numéro de "certificat d'authenticité" sur celui-ci. M. Lundgren a dit qu'il essayait de rendre les disques de nouveau disponibles pour ceux qui en avaient besoin, et qu'ils ne pouvaient être utilisés que sur des ordinateurs sous licence.
 
Au départ, les procureurs fédéraux évaluaient les disques à 299 $ chacun, soit le coût d'un tout nouveau système d'exploitation Windows, et l'acte d'accusation de Lundgren alléguait qu'il avait coûté à Microsoft 8,3 millions de dollars en ventes perdues. Au moment de la détermination de la peine, une lettre de Microsoft à Hurley et à un témoin expert de Microsoft avait réduit la valeur des disques à 25 $, déclarant que c'était ce que Microsoft demandait aux entreprises de remise à neuf pour ces disques.
 
Mais la lettre et l'expert fixaient tous les deux le prix d'un disque fourni avec une licence Microsoft. "Ces ventes de systèmes d'exploitation contrefaits ont remplacé les ventes potentielles de Microsoft de systèmes d'exploitation authentiques ", a écrit Bonnie MacNaughton, avocate de Microsoft, au juge. Mais les disques de Lundgren n'avaient pas de licence ; ils étaient destinés aux ordinateurs qui avaient déjà des licences.
 
On a demandé à Glenn Weadock, ancien témoin expert du gouvernement dans sa poursuite antitrust contre Microsoft, de répondre à cette question : "A votre avis, sans code, clé de produit ou COA[certificat d'authenticité], quelle est la valeur de ces disques de réinstallation ?"
 
"Zéro ou presque zéro", a dit Weadock.
 
Pourquoi quelqu'un en paierait-il un ? L'avocat de Lundgren a demandé.
 
"Il y a un facteur de commodité qui leur est associé, a dit M. Weadock.
 
Malgré tout, Hurley a décidé que les 28 000 disques de restauration de Lundgren avaient une valeur de 700 000 $, et que le montant en dollars qualifiait Lundgren pour une période de 15 mois, avec une amende de 50 000 $. Le juge a dit qu'il n'avait pas tenu compte du témoignage de Weadock. "Je ne pense pas que quelqu'un dans cette salle d'audience ait compris ce qu'était un disque de restauration ", a dit Lundgren.
 
Un comité de trois juges du 11e circuit s'en est remis à Hurley dans son jugement selon lequel Weadock n'était pas crédible et que " bien que les experts des deux côtés aient pu identifier des différences dans la fonctionnalité des disques,[Hurley] n'a pas clairement commis une erreur en les trouvant sensiblement équivalents ".
 
Randall Newman, l'avocat de M. Lundgren en appel, a déclaré qu'il n'y avait aucune raison de demander une nouvelle audience à l'ensemble du 11e circuit. M. Lundgren a déclaré qu'un appel devant la Cour suprême des États-Unis serait très coûteux.
 
Mais il a déclaré que le tribunal avait créé un précédent pour Microsoft et d'autres fabricants de logiciels en intentant des poursuites pénales contre ceux qui cherchent à prolonger la durée de vie des ordinateurs. "Je me suis mis en travers de leur programme," dit Lundgren, "ce modèle de profit qui est beaucoup plus rentable que je ne pourrais jamais l'être."
 
Lundgren a dit qu'il n'était pas sûr quand il se rendrait. Il a dit que les procureurs de Miami lui ont dit qu'il pourrait avoir quelques semaines pour mettre de l'ordre dans ses affaires financières, y compris des plans pour son entreprise de plus de 100 employés. "Mais on m'a dit que si je faisais du bruit dans les médias, ils viendraient me chercher ", a dit Lundgren. "Si tu veux me prendre ma liberté, je vais faire du bruit."
 
Une porte-parole du bureau du procureur de Miami a refusé de commenter lundi.
 
"Je vais aller en prison, et je l'ai accepté", a dit Lundgren lundi. "Ce qui ne me convient pas, c'est que les gens ne comprennent pas pourquoi je vais en prison. J'espère que mon histoire pourra faire la lumière sur l'épidémie de déchets électroniques que nous avons aux États-Unis et sur le gaspillage que nous faisons. À quel moment les gens se lèvent-ils pour dire quelque chose ? Je n'ai rien dit, je viens de le faire."
 
Traduit avec www.DeepL.com/Translator

KaraK 31 janvier 2019

Tout ce que vous voulez savoir sur le RIC sans oser le demander à un gilet jaune..

RIC ! RIC ! RIC ! HOURRA !



C’est arrivé comme une cerise sous le gâteau !
D’un seul coup après une demande toute naturelle de vouloir, pour vivre décemment, gagner un peu plus de FRIC, voilà le RIC.
Au début, je croyais que le F était tombé, non, c’est de référendum qu’on parle. Et là on évoque la Suisse.
Entre nous, un des derniers référendums helvète était de savoir s’il fallait accorder des subventions pour les vaches à cornes. Passionnant ! C’est vrai je te jure ! Un autre référendum célèbre, c’était pour le BREXIT. On voit le résultat, peut-être y en aura-t-il un autre pour savoir si les britons ne veulent pas revenir sur leur premier choix. Si c’est le cas, faudra en faire un troisième, normal ! Chaque camp ayant remporté une manche (jeu de mot) il faut faire la belle, comme on dit à la pétanque, putain con ! Ils n’ont qu’à faire comme  en France pour la constitution européenne et le foutre à la poubelle. C’était pas très honnête, mais si tu fais de la politique pour être honnête, change de métier.

Pour en revenir au RIC, tu crois que l’abolition de la peine de mort, l’IVG, le pacs, le mariage pour tous seraient passés ? Pas sûr. Souvenez-vous (pour ceux qui le peuvent) du référendum de De Gaule sur la décentralisation, je pense que personne n’était contre, mais ce con, pardon mon général, a dit qu’il se casserait si sa proposition était minoritaire. Bilan, il a perdu. C’est toujours plus facile d’être contre que pour, quand t’es pas content c’est plus motivant de le manifester…
Alors la question que je me pose est : Faut-il faire un référendum pour demander aux français s’ils veulent des référendums ? Normal et logique. Cependant si le non l’emporte, cela rendrait obsolète le résultat. -Accroche-toi- En effet si les français ne veulent pas de référendum à la suite d’un référendum, ça rend le résultat du référendum caduc. C’est absurde mais logique. C’est comme celui qui signe une pétition contre les pétitions. Je dis ça, parce que j’ai fait le coup quand j’étais un jeune con et des gens ont signé. « Pour savoir que tu es con, il te faut avoir un minimum d’intelligence ». Un minimum..

Par Anthony Casanova , le 26 février 2019

Choupette, le chat Chanel



A l’annonce du décès de l’homme qui préférait les cintres aux femmes au point de faire de l’anorexie une valeur marchande, nous avons appris qu’il avait nommé pour héritière son animal de compagnie. Parions que Choupette, c’est le nom de la petite boule de poils de Lagerfeld, ne doit pas encore mesurer le nombre d’envieux qu’elle vient de faire. Il faut dire qu’un chat mène généralement une vie inutile où la notion d’argent est aussi irréel que les vertus de la pointeuse électronique. Car les animaux sont inférieurs aux humains, la preuve: ils vivent sans Dieu, sans boulot, sans tabou, c’est vous dire s’ils sont cons.

Cependant, une société qui ne préoccupe pas du sort des animaux est une société vouée à accentuer les inégalités. Par exemple, le débat sur la viande halal m’a toujours étonné:  Au lieu de se préoccuper de la dignité de l’animal, de trouver des solutions pour que les animaux «destinés à la consommation» souffrent le moins possible, nous sommes là, à nous questionner sur quelle est la divinité qui passera notre tube digestif avant de s’en aller finir sa route à l’ombre des programmes de la France Insoumise et du Rassemblement National.

La cause animale, de ceux qui nous tiennent compagnie à ceux qui sont en sauce quand le «dîner est servi», ne vaut-il pas mieux que nos méandres métaphysiques? C’est à eux que nous devrions penser plutôt qu’à nos traditions, religions, et autres absurdités ancestrales. Car la méthode que nous devrions privilégier pour l’abattage est celle qui réduirait au maximum la souffrance de l’animal, et si, par hasard, c’est la façon mormone qui est la moins cruelle, eh bien nous boufferons mormon, et c’est tout!

Bref, Karl aimait Choupette et sans doute ce fut réciproque. Ah qu’il est beau cet amour inconditionnel de l’animal pour son maître, son propriétaire, son gargotier, ou parfois même son tortionnaire. Il y a dans ce lien fait de pouvoir et de sacrifice, un je-ne-sais-quoi s’apparentant à de l’amour. Un amour véritable qui cause même d’énormes chagrins le jour où Médor cesse définitivement de remuer la queue.

L’animal, peu importe qu’il se couche quand on lui dit de le faire, n’a pas à être la «chose» de l’Homme. Bien qu’on ne puisse que féliciter la France d’avoir donné aux animaux, en avril 2014, la qualité symbolique «d’êtres vivants doués de sensibilité», alors qu’auparavant le code civil les considérait comme «des biens meubles», il reste encore des lieux où l’animal vaut moins qu’un aliment, moins qu’un meuble, moins que rien: Les combats de coqs et les corridas.
Comment un pays « civilisé », moderne, à la page des derniers progrès de la science, peut-il admettre que la corrida soit un jeu, un sport, ou de l’art? Par quel putain de dysfonctionnement du cerveau, admettons-nous que la lie de l’humanité puisse se gloser devant le spectacle sordide d’un animal qui agonise?

Alors ne jalousons pas la fortune de Choupette, elle n’a pas moins démérité que les héritiers Bettencourt. De plus, Choupette risque d’être un model pour nos amis fortunés: elle vivra comme si elle n’avait pas un euro, tendra la patte à tout le monde sans discrimination, elle ne risque pas de dissimuler son fric au fisc et ne verra aucun inconvénient au rétablissement de l’ISF. Si seulement tous les riches étaient comme elle.
par Anthony Casanova

BFM pour les infos, Tweet et Youtube pour la comm ?... 
La fin des Blogs pépères ? 



par Koud'Pied o'Kick | 05.03.2019 à 07:00

10 découvertes qui vont révolutionner la moto

Le dernier paragraphe va vous scandaliser

Et tu cliquas, naïf, sur ce titre volontairement trompeur. [spoil] Car il ne sera question ni de motos, ni de découvertes, ni de dix. Mais il y aura quand même une R1 à poil (à la fin)



Le web formate. Comme la mode, loin de différencier, il intègre. Il contribue à propager des idées de plus en plus standard et faciles à comprendre moyennant une vidéo de deux minutes avec de jolies animations et des chiffres écrits en gros. A tout problème complexe, il y a toujours une réponse simple et complètement fausse.

Les titres des articles paient le plus lourd tribut à ce mono-alignement d'occiputs : informations tronquées, vocabulaire outrancier, synonymes approximatifs. C'est qu'il faut faire du clic, ma bonne dame ! Sans clic, sur Internet, t'es rien, t'es foutu. T'as pas de pouces bleus ? T'es ringard. T'as pas neuf milliards de fans à 50 ans ? T'as raté ta vie !

Ce qui pose un problème immédiat aux fabricants de motos face aux constructeurs de mots : difficile de déchaîner une vague d'indignation à la vue d'un garde-boue, difficile d'espérer de longues files d'attente de fans en pâmoison devant les magasins le matin de la mise en vente de la petite dernière sortie des chaînes -le rêve mouillé du marketoïde- difficile de contempler, béat, un compteur de pages vues à six chiffres. Même complètement à poil, une R1 ne peut pas lutter contre les photos d'une starlette à la plage, starlette qu'elle enterre pourtant côté sapience.

Drame en motardie, donc, qui s'enflamme rarement pour un modèle, fût-il présenté comme révolutionnaire ; maintenant que la H2R est sortie, 300 chwo, c'est le minimum, sinon bof. Certains tentent le coup du rapport poids-puissance, mais c'était déjà trop compliqué il y a quarante ans, alors aujourd'hui, avec le web, c'est peine perdue.

Il ne reste que l'esthétique, au point d'obtenir des caricatures de motos : les très hautes sont très hautes, les très lourdes sont très très lourdes, les très manga sont horriblement manga, les puissantes sont tellement puissantes qu'elles doivent être bridées, les customs deviennent des cucustoms. Avec l'esthétique, de temps en temps, on obtient quelques réactions épidermiques à la publication des premières photos. Et c'est tout.

Pour en revenir aux motos pour débutants, sinon Google ne va pas être content, c'est simple : prends celle que ton assureur veut bien que tu prennes. Donc, dans l'ordre décroissant : celle qui te coûte moins de 1.000 euros, celle à moins de 900 euros, à moins de 800 euros et ainsi de suite jusqu'à celle à moins de 500 euros. Le reste ? On s'en fout un peu, ça fait pas de clic. Sinon : ER-6, SV, MT-07, CB 500 en A2 puisque les 250-300 sont des motos de fille et que motard c'est masculin sinon rien.

Au fur et à mesure que les mécanismes psychologiques et sociaux sont étudiés, identifiés et employés par les vendeurs de bidules, leurs ficelles s'usent : les défenses immunitaires mentales se dressent. Sur un malentendu, on peut obtenir 30.000 clics, mais la moyenne tombe inexorablement. Les rédacteurs se cognent aux rendements décroissants : il faut outrager de plus en plus pour une réponse de moins en moins tangible.

Il y a peu, pour intéresser à propos de cette malheureuse R1, un simple démontage à 50.000 kilomètres suffisait. Maintenant, il faut que la starlette du moment chevauche ladite R1 en bikini, de préférence mal ajusté ; demain il faudra qu'elle se livre en même temps à des activités que la morale réprouve après avoir balancé une énormité sur un sujet politiquement incorrect.

Il y a quelques années encore, il étant possible de trouver des blogs intéressants sur la moto, du temps où les blogs étaient à la mode quand il s'agissait de gagner un peu de sous. Las, cette époque est révolue, sauf pour quelques obstinés qui surnagent encore. L'heure est à la vidéo et aux pouces bleus : là, il y a encore un peu de thune. Mais ça ne va pas durer. Trop compliqué, trop cher. Dans mon optimisme, je parie sur le retour du papier façon samizdat, mais c'est ma part romantique qui parle.

C'est ici qu'il faut insérer, en gros, le titre tout aussi racoleur d'un article, par exemple à propos de la starlette sus-mentionnée qui ferait des trucs sales avec une courbe de couple ou un bras oscillant avec en titre - les trente dernières secondes vont vous scandaliser !