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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page)

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 22 janvier - Eagles

Message  g2loq Sam 22 Jan 2022 - 10:07

Aigles qui jouent au phoenix il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Lun_co15

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge -1 juin 2019

EAGLES : 8 juillet 1996 en France, un concert historique !

EAGLES – “Hotel Californie” for “Desperado” : a “Long road out of Eden”

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Eagles-second-picture-e1559507738263

En studio

Fin 1976, le monde n’a que cette chanson en tête. A une époque où le slow ne prend pas encore le nom de balade, « Hotel California » musicalise toutes les pistes de danse. 
En matière de ventes, si tant est que ce soit un critère de qualité, l’album compte 26 millions d’exemplaires écoulés. Mondialement, s’il est devancé par « Thriller » sur le trône du plus vendu de tous les disques, le Best Of d’Eagles – 1972/1975, le devance aux Etats Unis. 
En fait, “Hotel California” se situe assez loin derrière des albums comme « Back in black », d’AC/DC ou « The dark side of the moon », de Pink Floyd
Mais, au milieu des 70’s, tutoyant les sommets sur un nuage de coke, victime de l’amour du public à son égard, Eagles passe tout son temps perdu sur la bande radiophonique.

EAGLES – Wasted time



Existe-t-il un groupe plus californien que celui-ci ? Simplement : non. Pourtant, aucun des membres fondateurs n’est originaire de cet état. Comme quoi … 
Lorsque les garçons se croisent pour la première fois, c’est autour du premier Lp de Linda Ronstadt, ils en sont les musiciens.
A l’issue de l’enregistrement, plutôt que de servir de support band à la Belle, ils décident de saisir leur chance. Sage décision lorsqu’on voit ce qu’Eagles est devenu.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Eagles-Albums

Étrangement, malgré les innombrables et légendaires studios américains : Record Plant, Electric Lady, Cherokee … ils viennent enregistrer en Angleterre, sous la férule de l’estimé Glyn Johns. Premier essai, première réussite ! 
La mixture d’Eagles propose du Folk, de la country, du rock et une certaine idée de la pop. La force principale du groupe réside dans ses harmonies vocales, peut-être les plus belles avec celles de Crosby, Stills and Nash
A l’écoute de cette cathédrale, le plomb des vitraux fond sur place.

EAGLES –The last resort



Harmoniser les voix, c’est sympa mais il n’y a pas que ça. Pour la tournée qui précède la sortie d’« Hotel California », les boys enrôlent l’ex leader du James Gang : Joe Walsh, une chance. S’il chante, mêlant sa voix musclée au miel de celles des autres, c’est surtout son formidable maniement de la six cordes, lead ou rythmique, qui fait mouche. 
Associé à Glenn Frey et Don Felder, voilà un trio de bretteurs capables d’en découdre pendant des heures, de broder des solos et mélodies fleuris au cœur des chansons, ou trancher les silences de leurs notes affûtées.

EAGLES – Hotel California



Faire preuve de lyrisme lorsque ça bastonne et tailler des boutonnières lorsque ça cajole, voilà l’autre atout d’Eagles. Dans « Victim of love », l’ouvrage expose ces atours, griffe et caresse de concert, braque l’auditeur, l’asservit. Il se dit que nos « bronzés » n’ont plus réussi à réitérer par la suite. Lorsqu’on joue « The long run » (1979), quoiqu’en disent ou en écrivent celles et ceux qui cancanent, les stigmates persistent.

Vingt-huit ans plus tard et « Long road out of Eden » dans les bacs (2007), deux vinyles, quatre faces et vingt chansons retrouvent ce niveau d’excellence, ce bonheur. Vingt-huit ans ! Panne d’inspiration ? Bien plus ! Un split aux débuts des 80’s, une reformation autour d’un live « best-of » au milieu des 90’s puis une tournée de deux années entre 1994 à 1996.

EAGLES – Heartache tonight



Deux ans sur la route ? Forcément, ça laisse des traces …

En concert

POPB, le 8 juillet 1996, Eagles foule pour la première et dernière fois (à ce jour) le territoire français. 
Le genre évènement dont on se dit qu’il fallait y être. Ça tombe bien …

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Eagles-billet-POPB

Deux ans auparavant, le groupe a sorti « Hell freezes over », une sorte de best of agrémenté de quatre nouveaux titres. 
Pour promouvoir l’album, cette tournée mondiale est mise sur pied qui, allez savoir pourquoi, passe par chez nous. Il faut quand même savoir qu’Eagles est actuellement *(été 2019) en Europe (du 30 mai au 8 juillet) pour donner une série de concerts. 
Plusieurs pays sont visités : Allemagne, Suède, Danemark, Suisse, Hollande, Irlande du Nord et Angleterre. La France ? Ce pays de braillards où l’on détruit et brûle des voitures tous les weekends ? Une autre fois … peut-être …

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Live-78

Un seul concert en France depuis 1972 et leur premier album éponyme … 
Du coup, ce concert à Bercy devient historique !

EAGLES – New kid in town (live)



Quitte à se répéter, ce qui marque avec Eagles, c’est leur capacité vocale.
Au moins quatre des membres du groupe chantent, et plutôt bien ! Lorsqu’ils tressent leurs voix autour d’une mélodie, des éclats de cristal descendent du ciel pour facetter les tympans : une pure merveille. Non content d’en user en studio, ils parviennent à recréer ce phénomène en live, un été indien. Et les titres défilent, tous ces moments gorgés de guitares électrico-acoustiques, parés de dorures, d’alcools rares et d’onguents précieux, ondes fraîches parfois tumultueuses.

EAGLES – Life in the fast lane (live)



D’autres noms d’oiseaux peuvent bien leur être attribués, commentaires acides traitant d’argent, de dérive commerciale et de « soupe ». La scène, cette mise à nue face au public, demeure le seul juge de paix. 
Eté 96, en soirée, Eagles envoûte son auditoire sans forcer ni rien bâcler, livrant en souriant tout le talent qui le caractérise.

Indéniablement, il fallait y être.
Thierry Dauge

* NdG (Note de G2loq)

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 23 janvier - The Pretenders / Van Halen

Message  g2loq Dim 23 Jan 2022 - 10:06

Toujours dans les 80's... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Git34

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

The Pretenders et Van Halen : Pop and rock around 1984

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Van-Halen-Pretenders-Front
Van Halen et The Pretenders

Janvier 1984

Quel magnifique Noël à retardement que ce nouvel an 1984.
Learning to crawl des Pretenders sort le 7 janvier et 1984 de Van Halen le 9 : deux médailles d’or en deux jours ? Mieux qu’aux Jeux Olympiques d’hivers de Sarajevo la même année ! 
En matière de médailles, il s’agit surtout de deux vinyles gravés dans le marbre, de ceux dont on se sert comme « petits galets noirs » pour retrouver son chemin lorsque, perdu dans la jungle pop rock, on ne sait plus où donner de l’oreille. En leur compagnie, du rock « léché » au hard rock « chromé », la déception fait morne figure, prise en sandwich entre deux tranches d’Histoire Musicale.

The PRETENDERS – Back on the chain gang



VAN HALEN – Hot for teacher



The Pretenders, c’est Pretenders (1979) avant tout, un premier Lp élevé au rang de« classique ».
Suite à une deuxième livraison plus aléatoire, Chrissie Hynde et ses boys reviennent aux affaires, de celles dont on fait son quotidien puis son Chopin : Learning to crawl

Van Halen, c’est Van Halen (1978), un premier Lp élevé au rang … mince ! Idem, la même story !
Il semble pourtant qu’il soit écrit quelque part que l’Histoire ne se répète pas, qu’il n’arrive jamais deux fois la même chose … sauf en musique, même s’il s’agit de « genres » diamétralement opposés … néanmoins nantis d’un point commun : le Rock.

VAN HALEN – Panama



The PRETENDERS – Middle of the road



Chrissie et ses boys ? Sur Learning to crawl, Chrissie mise à part, de la première mouture du groupe ne reste que Martin Chambers
James Honeyman-Scott et Peter Farndon, par abus de brown sugar, sont parties musicaliser le Paradis. 

Chez Van Halen, 1984 est le dernier album avec David Lee Roth … avant un paquet d’années. Il revient en 1996 … pour un paquet de dollars.
Peu importe ces mouvements de musiciens, en 1984, leurs productions respectives décrochent les étoiles et « sublimisent » nos platines.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Pretenders-Van-Halen-photos

The Pretenders sonne presque comme au premier jour, la guitare adoptant par place un petit côté The Police qu’elle n’exprimait pas initialement. 
Par contre Eddie Van Halen, s’il gratifie toujours le manche de sa six cordes d’un tapping original, innove en tapant également les touches d’un synthétiseur jugé envahissant par les fan de la première heure.

The Pretenders - Time the Avenger



VAN HALEN – Jump



En 1984, la concurrence joue les gros bras : Bruce SprinsteenBorn in the USA, Judas PriestDefenders of the faith, PrincePurple rain, Joe Jackson - Body and soul, Iron MaidenPowerslave, Simple Minds Sparkle in rain ou QueenThe works
Et dans l’actu ? Découverte d’un moyen d’identification des personnes via leur ADN, fuite toxique à Union Carbide Indes entraînant 4000 morts en un jour. Question : a-t-on identifié l’ADN du responsable ? 
En France, sur le petit écran, lancement de CANAL +. La Terre ne tourne pas de la même façon pour tout le monde. Par contre, nos deux garnitures à billig, elles, tournent diablement rond.

VAN HALEN – Drop dead legs



The PRETENDERS – Watching the clothes



Au final, après écoutes attentives, le plus rock des deux disques n’est peut-être pas celui auquel on pense de prime abord. 
Le son ne fait pas tout, l’esprit compte pour beaucoup. 
Chrissie Hynde, aussi talentueuse dans l’élaboration de ses chansons qu’impeccable dans leurs interprétations, prétend allègrement au titre de : « Plus magnifique chanteuse du Rock ». 
De son côté, Diamond Dave était certainement un des plus formidable « entertainer » qu’on puisse croiser dans les 80’s.

Question : En 1984, pourquoi les opposer alors que les associer assurerait un formidable feu d’artifices ? 
« Tourne sept fois ta langue dans ta bouche … », ou dans la leur.
Thierry Dauge

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Hot_gi60
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 24 janvier - The Corrs

Message  g2loq Lun 24 Jan 2022 - 12:50

Bientôt la Saint-Patrick. Get prepared ! il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Git34
Merci les Frangin et Frangines Corr ! 

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Thierry Dauge

The CORRS – “Eire mo ghrà” : Irlande mon amour

The CORRS – “And then the music comes from nowhere”

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 The-Corrs-inner

« And then, a tin whistle, a fiddle, a piano and a guitar blow from nowhere ».
The Corrs fait exactement cet effet-là. 
Survolant la partition doucereuse, le vent qui s’emmêle dans la bruyère, la brume saline qui naît du littoral au petit matin, la voix d’Andrea. Elle susurre avec force, exhale son haleine dans le cône des haut-parleurs, un murmure, un souffle, puis dépose sa langue sur ses dents pour accrocher l’accent, le parfait embrun. Que ce soit en anglais ou en gaélique, le charme opère. Alors, Sharon, Caroline et Jim se saisissent de la mélodie, la font voguer vers leur contrée : l’Irlande.

The CORRS – Buachaill on Eirne



Entre 1995 et 2005 : dix ans, cinq albums. Puis dix ans encore avant que ne sorte le suivant. Au centre de ces dix premières années, à la poursuite des canons d’une époque, un double « Unplugged » (1999). 
Bien sûr, les disques précédents contiennent de belles choses : mélodies, orchestrations mais, à un ou deux titres près : « Forgiven, not forgotten », « Runaway », « Only when I sleep », rien d’inoubliable.
Sur « The Corrs unplugged », les interprétations bonifient les chansons, voire, pour ce qui concerne les reprises, les « sublimisent ».

The CORRS – Little wind (live unplugged)



En 2005, la fratrie, trois sœurs et un frère, décident de rendre hommage à leur pays, leur nation : la verte Erin.
Comme une évidence, ils baptisent l’ouvrage : « Home ». A partir de cet enregistrement, toute subjectivité bue, nous pouvons émettre deux avis, parallèles assez semblables aux hélices d’un brin d’ADN.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 The-Corrs-albums

Après une écoute attentive des treize chansons qui composent ce CD, la voix d’Andrea fait à nouveau l’objet de toute notre attention. C’est qu’elle en évoque une autre, celle d’un chanteur noir-irlandais. Non pas que la similitude soit flagrante mais elle laisse planer l’hypothèse d’une alchimie mystérieuse qui, tel le trèfle, rassemblerait les ressortissants irlandais autour d’un noyau, d’une cellule, d’un peuple. Le chanteur ? Philip Lynott, ex leader et membre fondateur du groupe Thin Lizzy. RIP.

The CORRS – Old town



Le second parallèle aborde le folk et la country US tels qu’exprimés par des chanteuses rattachées aux genres : Emmylou Harris ou Linda Ronstadt
Sans pousser l’analyse au-delà du raisonnable, disséquer la tonalité d’une demie-croche de silence, la présence de sons tout droit venus du folklore irlandais fait figure d’évidence dans les deux styles musicaux précités. Pour s’en convaincre, rien ne coûte d’écouter de concert ces musiques supposées étrangères. Alors naît un ballet où les elfes et les cowboys dansent ensemble, vers luisants sur la lande, braises rougeoyantes autour du feu de camp.

The CORRS – Heart like wheel



« Home » contient également des morceaux purement instrumentaux, réinterprétations de titres folkloriques, cousins germains d’ « Amazing grace », cantique chrétien anglophone joué à la cornemuse lors des processions policières new-yorkaises.
Plus largement, ces titres musicaux résonnent de tous les tartans celtiques qu’ils contiennent, des Highlands écossais en Breizh et Mont d’Armorique.

Pour aller plus loin, quel bonheur ce serait si The Corrs invitait à leur table les spécialistes de la gigue agitée : The Pogues
Quel formidable duo ce serait que d’associer la Belle et la Bête, Andrea Corrs et Shane MacGowan !

The CORRS – Haste to the wedding (live)



Finalement, l’idéal ne serait-il pas de déguster une chanson de The Corrs en volant une lampée de Tullamore Dew, confortablement installé dans un fauteuil club, à la nuit tombée, devant une flambée dans l’âtre d’une cheminée ? Fragrances mêlant cuir et bois brûlé, Korrigans se mouvant aux A-corps « endiabl-enlacés ».

The CORRS – Peggy Gordon



Héréditaire, on est d’Eire comme on naît de la Terre. Et puisque nous y retournerons toutes et tous un jour, apprenons de celles et ceux qui en viennent. La planète Corrs nous y invite.
Thierry Dauge

Bonus, "The" Révélation: Corrs - Runaway



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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 25 janvier - Bob Marley

Message  g2loq Mar 25 Jan 2022 - 9:43

Bob Marley aurait eu 77 ans la semaine prochaine il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 76175647

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Serge Debono

Bob Marley & The Wailers, ou l’avènement du reggae

Peu de musiques sont associées à un nom comme celui de Bob Marley au reggae. 

Pourtant, si 40 ans après sa disparition, il reste incontournable dans la culture populaire, c’est aussi que son empreinte sur la musique est bien plus large qu’on ne veut l’admettre et dépasse aisément le cadre du genre.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Marley10

L’histoire de cette icône sacrée de la musique du 20ème siècle est celle d’un jamaïcain devenu lion des rastas, dont l’aura et le charisme supplantent aujourd’hui ceux des plus grandes stars du rock et de la pop.

Bob Marley & The Wailers : le monstre à trois têtes

Le 6 février 1945, quand Cedella et son mari Norval Marley voient naître leur fils Robert Nesta ils n’imaginent pas une seconde le phénomène qu’ils viennent d’enfanter. Son père, un blanc jamaïcain d’origine anglaise, souvent absent, décède alors qu’il n’a que 10 ans. Soutenu par l’affection de sa mère, Bob Marley grandit dans le quartier difficile de Trenchtown à Kingston (Jamaïque) où son tempérament et ses talents ne tardent pas à s’affirmer en compagnie de ses amis musiciens Bunny Livingston (futur Bunny Wailer), et Peter McIntosh (futur Peter Tosh).

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Young-Bob-Marley-Peter-Tosh-and-Bunny-Wailer-Bunny-Wailer-museum
Bob Marley, Bunny Wailer et Peter Tosh (1965)

Epaulé par le jeune Jimmy Cliff, Bob et ses acolytes tentent de choper la vague ska qui inonde les Caraïbes en y mélant les influences américaines provenant de la station de radio de Miami. En 1962, il n’a que 17 ans lorsqu’il enregistre son premier single…

Bob Marley – Judge Not



En 1963, les célèbres Skatalites viennent soutenir le trio sur le label Studio One, pour le premier tube de ceux qu’on surnomme déjà, The Wailing Wailers

The Wailing Wailers – Simmer down



Chez Studio One, Bob fait la connaissance de Rita Anderson. Il l’épouse en 1966, juste avant son départ pour les Etats-Unis. En visite chez sa mère, il souhaite fonder son propre label. Il réalise très vite qu’il lui sera bien difficile de trouver un financement. Inspiré par son voyage et les musiques qu’il a entendu à Miami, il rentre néanmoins à Kingston avec quelques compositions, amenées à devenir des titres phares de son répertoire…

The Wailers – Trenchtown Rock



Il confie son travail au sorcier des platines Lee Scratch Perry, qui jouit d’une grande réputation avec son orchestre The Upsetters. De longues séances studios, vont émerger quelques joyaux comme la mélodie de Small Axe
Bob Marley affirme son grain de voix, si doux et particulier, ainsi que son appartenance au rastafarisme, faisant de son reggae skank un genre de gospel jamaicain. Dévot, mais résolument optimiste, et entraînant…

The Wailers – Small Axe



Au sein des Wailers, Bob Marley exprime déjà sa poésie révolutionnaire à travers des titres habités et lancinant. 
Ses interprétations sont si expressives que la soul semble soudain renaître sous des accents caribéens…

The Wailers – Soul Rebel



Comme sur ce titre étrange et inconnu de son vivant. Le temps clément, le soleil au zénith et l’écho splendide dans la voix du lion ne suffisent pas à masquer l’atmosphère inquiétante entretenue par le son ivre de l’orgue, et les miaulements obsédants d’un harmonica désespéré…

The Wailers – Sun is Shining



Malgré la qualité mélodique des morceaux, ainsi qu’une belle production assurée par Lee Scratch Perry et ses comparses, les Wailers ne rencontrent pas la réussite espérée.

Durant son séjour aux États-Unis, Bob a fait la connaissance de Johnny Nash, chanteur et guitariste cherchant à populariser le style rock-steady, et se montrant très intéressé par leur ska évolutif. Il leur permet de signer un contrat pour un album… qui ne verra jamais le jour ! En revanche, il adapte le titre Stir it up, dont il fera un succès…

Catch A Fire, un premier album abouti

Bob se décide alors à contacter Chris Blackwell fondateur des disques Island (Nick Drake, U2, King Crimson, Jethro Tull). Ce dernier suit son évolution depuis des années et compte déjà quelques tubes à son actif en Jamaïque. Bob, Peter et Bunny restent méfiants, mais signent néanmoins un nouveau contrat.  
L’enregistrement de l’album Catch a fire démarre en octobre 1972.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 50030502
Album Catch A Fire

Dans sa version destinée à l’exportation, le titre introductif est une musique totalement nouvelle. Un mélange de ska-pop et de rock psyché. Wayne Perkins, soliste appelé à la rescousse par Chris Blackwell, semble soudain avoir chaussé les sandales de Carlos Santana pour un riff aérien envoûtant. Il est soutenu par une section rythmique impeccable composée des frères Barrett (Aston et Carlton). Tandis que Bob Marley, dans un chant somptueux, devise sur le sens de l’existence à travers les astres…

Bob Marley & The Wailers – Concrete Jungle



Cet opus est composé en Jamaique avec le concours de Lee Scratch Perry, puis mixé dans les studios Island de Londres. Le résultat impressionne les spécialistes. 
Chris Blackwell, convaincu d’avoir la main mise sur la poule aux oeufs d’or et la nouvelle tendance qui l’accompagne, prévoit de distribuer le disque en Europe et aux USA. Ce qui explique le style volontairement éclectique de l’oeuvre…

Bob Marley & The Wailers – Midnight Ravers



Bob Marley et son grain identifiable entre mille, Bunny Wailer et son chant gospel haut perché, ou Peter Tosh et sa voix de baryton, chacun fusionne avec une grande facilité la musique noire américaine et le style de Kingston.
Pourtant, à aucun moment, le groupe ne renie sa culture, ni son histoire, comme dans ce titre écrit et interprété par Peter Tosh

Bob Marley & The Wailers – 400 Years



Catch A Fire est publié en décembre 1972 au Royaume-Uni, et déboule quatre mois plus tard dans les bacs américains. Il remporte un succès d’estime, et devient un album fondateur pour toute une génération de musicien. 
Il est aujourd’hui, ce que le premier album d’Elvis Presley est au rock’n’roll, la pierre de rosette du reggae.

Linton Kwesi Johnson ( musicien et poète) :

«Catch a Fire a créé à lui tout seul un nouveau type de musique jamaïcaine. Au lieu de mettre l’accent sur le couple basse-batterie, le mixage de cet album est plus aigu, moins lourd. L’emphase est plutôt placée sur les guitares et autres instruments d’appoint. Jamais un enregistrement de reggae jamaïcain ne s’était si ouvertement approprié les sons électroniques de la musique moderne.»
Serge Debono

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 26 janvier - Flamin’ Groovies / Humble Pie

Message  g2loq Mer 26 Jan 2022 - 10:00

Balade dans le rock des early 70's avec Steve Marriott et Peter Frampton il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Git34

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

The Flamin’ Groovies et Humble Pie : Pop and Rock around 1971

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Flamin-Groovies-Humble-Pie

Mars 1971

Si Mars est une planète du système solaire, la planète « rouge », c’est également l’homonyme du Dieu de la guerre dans la mythologie romaine. Choisir de sortir un album ce mois-là relève-t-il d’une intention guerrière ? 
Si c’est le cas, Teenage head et Rock on visent le centre de la cible. Au-delà d’être des armes redoutables, véritables bombes à fragmentation, ces enregistrements frôles l’impeccable, le 100% parfait !

The FLAMIN’ GROOVIES – City lights



HUMBLE PIE – Sour grain



The Flamin’ Groovies

Bien que The Flamin’ Groovies et Humble Pie utilisent le même terreau pour fleurir leur musique, au sortir des enceintes, le résultat n’a rien d’un clonage en série. 
Les Groovies explorent le rock en puisant dans les racines du blues, du rockabilly, du swamp, de la country, suivant en cela le chemin emprunté et « empreinté » par The Rolling Stones. 
D’ailleurs, la cale qui semble empêcher Teenage head de rouler jusqu’à une reconnaissance plus large pourrait bien s’appeler Sticky fingers, monstruosité sortie la même année.

Humble Pie

Pour Rock on et Humble Pie, il en va tout autrement.
Les amateurs de pop music vénèrent déjà son chanteur, Steve Marriott, ex Small Faces, une référence du Swiging London.
Déchirant son costume Mod, Marriott saute dans des jeans, change de coiffeur et chausse une Les Paul. 
Pour « blondir » sa palette sonore, il recrute Peter Frampton, cisaille ses partitions et en avale les copeaux.
Résultat ? Comme Mademoiselle, sa voix éraillée chante le blues sur des accords de heavy rock turgescents.

HUMBLE PIE – Big George



The FLAMIN’ GROOVIES – High flyin’ baby



En 1971, outre Sticky fingers, la concurrence scintille comme une queue de comète. Ci-joint quelques-uns de ces flamboiements : The WhoWho’s next, David Bowie – Hunky dory, T Rex – Electric warrior, John Lennon – Imagine, The Doors – L.A. Woman, Led Zeppelin – IV. Aïe ! Ça pique !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Flamin-et-Humble-live

Dans l’actualité, du jubilatoire au tourment, des événements colossaux encrent les journaux. 
Un astronaute US ouvre un terrain de golf sur la lune (dans des studios hollywoodiens ?). De la Station Spatiale Internationale, des scientifiques ont comptabilisé une dizaine de balles encore en orbite.

Pendant que Jim Morrison à Montmartre et Gene Vincent à Newhall, Californie, rendent les clés à leur Créateur, « Riders on the storm » et « Be-bop-a-lula » gagnent l’orphelinat. 
Afin que le cœur des rockers continue de battre, Rock on et Teenage head injectent des bolus d’adrénaline dans les platines. Néanmoins, les parties de slide qui ensemencent les enregistrements, plus sarrasin que froment, rappellent d’avantage le sel des larmes hivernales que le sucre du printemps.

The FLAMIN’ GROOVIES – Whiskey woman



HUMBLE PIE – Rollin’ stone



Au risque de voir leur public s’assoupir, en live, Marriott et Frampton étirent leurs chansons jusqu’au bout de la nuit. 
En face, l’épileptique Cyril Jordan agite un shaker à effervescence. Héroïne pour l’un, cocaïne pour l’autre ? 
Pour varier les plaisirs, la seule solution revient à jouer Teenage head et Rock on en mode « ping-pong ». Au format vinyle, c’est un sacré boulot !
Thierry Dauge

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 27 janvier - Van Hallen

Message  g2loq Jeu 27 Jan 2022 - 11:31

Un zeste panégyrique, mais on aime ! il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Git35

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Par Thierry Dauge

VAN HALEN – You Really Got Me : un mythe

VAN HALEN – Un Mythe !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Van-Halen-en-4-Lps

VAN HALEN (1978)

1978 – Van Halen fait « Eruption » sur la scène internationale via une reprise des Kinks : « You really got me ».
Depuis Hendrix, on n’avait rien entendu d’aussi novateur ! Ou comment Eddie Van Halen fait rentrer le tapping et les bends outranciers dans le jeu de tous les guitaristes à venir. 
Autre chose, pour générer un effet de son « plongeant » ou « montant », au lieu de se servir d’un « vibrato », cette tige reliée au chevalet qui permet de détendre ou tendre spontanément les cordes, il tord son manche !!! …
Bon, il utilise également un vibrato « Floyd Rose », du nom de son concepteur, mais quand même ! 
La guitare ? Une « Frankenstrat » évidemment ! Une Stratocaster équipée d’un micro Humbucker piqué sur une Gibson ES 335.
Mais, le matériel n’est pas tout, ne négligeons pas les doigts du Maître, véritables TGV dont les rails sont les frettes ballastées de touches endiablées.

VAN HALEN – Eruption / You really got me



L’autre « phénomène » du groupe, c’est ce chanteur à la gouaille débordante et dont les sauts « écart » carpés imagent la souplesse : David Lee Roth, un grand fauve. Sa plastique et sa faconde en font un frontman tout terrain, véritable sex-symbol au charisme fascinant, de quoi « pêcho » les groupies, ou la femme de ton pote, ou la tienne (!), ou n’importe quel mec consentant des deux côtés de la planète ! 
Son chant rugueux comprend des petits cris orgasmiques, à des kilomètres de ceux du Jackson mais néanmoins tout aussi identitaires. 
Définir « Diamond Dave » ? Un « étalon », un chanteur de hard rock sur-calibré, l’exact modèle du genre.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Van-Halen-DLR-EVH-300x99

Associer Dave et Eddie au sein d’un groupe équivalait à déclencher des tornades à volonté. 
Dans toute sa splendeur, Van Halen, le Magnifique, fut créé !

VAN HALEN - Ain't ’Talkin’ Bout Love



II (1979)

La seconde livraison du groupe, le simplement nommé II, fait naître des avis mitigés. 
L’emballement initial marque une pause. On parle de deux ou trois nouvelles compositions associées à des « chutes » de studio, ces chansons « écartées » des sillons (pour un moindre intérêt ?).
Le qualificatif le plus souvent employé à l’égard du II fait état d’un « squelettisme » jugé « coupable ». On identifie pourtant quelques morceaux susceptibles de remuer les foules comme « Light up the sky » ou « D.O.A. ».
La précipitation a-t-elle eut raison de l’imagination ?

VAN HALEN - Light Up The Sky



Quoiqu'il en soit, en plus des deux animateurs suscités, le II nous livre une démonstration percussive et rythmique caractérisant la facture du groupe. 
Quel que soit l’album, même sur le fameux 1984, basse et batterie forment un tout indéfectible qui permet l’identification immédiate de ses auteurs. Eddie n’enregistrant pas de piste pour épaissir le son des chansons lorsqu’il part en solo, Alex Van Halen et Michael Anthony sont laissés seuls peintres du fond du tableau. Leurs performances se suffisant à elles-mêmes, les écouter relève d’un plaisir simple et vibratile.

D.O.A.



Album mésestimé, le II voit son pendant en Diver Down, ce « remplissage » qui précède 1984.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 II-Diver-Down

Diver Down (1982)

Cette fois-ci, il n’est plus question de « vieilleries » extraites du tiroir mais d’un album destiné à boucler le contrat qui unit le groupe à sa maison de disque. Pourtant, sur celui-ci et 1984 qui lui fait suite, on retrouve le même esclavagiste : Warner Bros.
Peut-être s’agissait-il d’un renouvellement de signature, d’une renégociation des clauses, d’une « laisse » de dollars revue à la hausse ? Auquel cas, par anticipation, Eddie sortit peut-être « Jump » de ses cartons pour appâter le maton.

Sur Diver Down, la carte est austère, le menu maigrelet. Certes, la reprise de Roy Orbison « (oh) Pretty Woman » fait le boulot, suivi de près par « Dancing in the street », une autre reprise, de Martha and the Vandellas, celle-ci, mais quand même. 
Reste des cris d’ours brun tel « Hang ‘em high » pour pousser à l’entrain.

VAN HALEN – Hang ’em High



Malgré des chansons d’intérêt inégal, malgré un visuel des plus arides, cet album est assez « attachant ». 
Dans un cas de figure similaire, boucler un contrat basé sur un nombre d’albums à fournir, on a vu d’autres formations sortir des Best Of ou des enregistrements en public, boudant ainsi l’aspect créatif de leurs géniteurs. Van Halen ne verse pas dans cette pratique et, même à coup de reprises, propose du « neuf ». 
La démarche étant louable, comment le lui reprocher ? « Where Have All The Good Times Gone ? ». Des « bons moments », ils en restent à venir les garçons, même si ça passe deux ans plus tard par une relecture de vos aspirations musicales via l’adoption d’un synthétiseur.

VAN HALEN – Where Have All The Good Times Gone



Woman And Children First (1980)

Après le II, il est question de remettre les pendules à l’heure, de retrouver ce niveau d’excellence décroché dès le premier essai. 
Avec Woman And Children First, c’est chose faite au-delà de toutes espérances. 
Terminée l’approche minimaliste et tristounette, voici venir la flamboyance, l’opulence et l’abondance ! Eddie triture ses cordes à profusion, les riffs sont dégainés comme les colts au temps du Far West. Dave envoie la cavalerie sur des rythmiques bétonnées mitonnées par Alex et Michael
C’est bien simple, le disque présente neuf parts égales d’un superbe gâteau, un gros !

VAN HALEN – Fools



Chacune des chansons propose une ambiance différente, et avec « Could this be magic ? » ainsi que l’intro de « Take your whiskey home », on pénètre le cœur de l’Amérique profonde, ce que les deux premiers albums n’avaient pas proposé. 
Certainement le plus abouti de tous les enregistrements de Van Halen, toutes périodes confondues, Woman And Children First galope tel un cheval ailé vers les sommets du microcosme rock, célébrant par là-même l’un des plus grands groupes de heavy rock du Monde.

VAN HALEN – Romeo Delight



Dans ce disque, comme sur les deux précédents et ceux qui suivront, on discerne clairement une autre particularité de Van Halen. Étonnamment, il s’agit des chœurs. Résultant des voix combinées d’Eddie et de Michael, leur limpidité harmonise les titres, s’associant à merveille aux saillies de l’Etalon dépoitraillé.

En 1980, la somme de tous ces éléments : voix, guitare, rythmique et chœurs, trou le cul de la concurrence, accroche des médailles de platine aux thorax des titans.
En fait, il n’existe plus qu’une seule chose capable d’entraver la course folle du groupe vers la canonisation : lui-même. 
Saura-t-il l’éviter ? Saura-t-il léviter ?

VAN HALEN – Tora ! Tora ! / Loss of Control



Fair Warning (1981)

Si le son de Van Halen est ce qu’il est, il semble qu’un homme doive y être associé, un technicien de studio œuvrant dans l’ombre depuis les débuts. Quatrième Lp, quatrième participation de Ted Templeman, « The Wizard », le magicien. 
Pour Fair Warning, il crée à nouveau les conditions qui permettent d’atteindre un niveau d’excellence. Cependant, différent dans la constance, le propos paraît plus sombre. Peut-être parce qu’il associe deux tendances soit disant opposées : le fun et l’agressivité. 
A bien écouter, Van Halen est l’un des premiers à avoir mixé le hard rock des 70’s au heavy metal des 80’s.

VAN HALEN – Unchained



Quid du rôle de la pochette d’un album dans le mécanisme qui participe au désir de l’acquérir ? Quid de l’état d’esprit vers lequel elle nous guide au moment de le jouer ? Autant le visuel du précèdent album invite à la fête : « On est là pour le fun, l’éclate et la ‘teuf’ ! », autant celui de Fair Warning dérange, génère un malaise. 
Cela provient-il de ce dessin où un type se fait tabasser à terre sous les yeux d’une fille hilare : « Mate le keum qui se fait défoncer ! » ? La violence mise à nue précipite-t-elle cette sensation ? Du coup, la réception du contenu se fait plus « sérieuse », tout est une question de ressenti, ou un titre atypique comme « Push comes to shove » prend tout son sens.

VAN HALEN – Push comes to shove



Période sombre pour l’un des membres du groupe ou traduction d’une entente globale mise en défaut ? 
Quoiqu’il en soit, Fair Warning reste un superbe album. Suivi de Diver Down, le mal aimé, puis de 1984, l’atypique, il occupe une place de choix dans le cœur des adeptes.

1984

Quelle polémique ! Van Halen « synthétise » sa métallisation … et décroche le jackpot comme jamais encore il ne l’avait fait ! 
Les râleurs s’empourprent où le grand public applaudit. En cela, « Jump » est une sacrée chanson, parce qu’il ne suffit pas de balader ses doigts sur un clavier pour obtenir une médaille. Eddie Van Halen, aussi doué aux cordes qu’aux touches … Aurait-il, lui aussi, passé une nuit du côté de Rosedale – Mississippi, à l’intersection des Highways 8 et 1 ? Ou bien à Clarksdale, là où les Highways 49 et 61 se croisent ? Auquel cas, il se pourrait qu’en ce moment même il en discute avec Robert et Jimi autour d’une grille d’accords de blues …

VAN HALEN – Jump



Suite à l’adoption de cette nouvelle option, réduire Van Halen à un groupe « pop », le vilipender (ce qui fut fait), était on ne peut plus réducteur. 
En effet, les deux autres singles extraits de 1984 sont des missiles plaqués d’acier : « Hot for teacher » et « Panama ».
Que tous ceux qui n’ont jamais cherché à augmenter leur audience et/ou leur porte-monnaie en faisant « évoluer » leur musique jettent aux protagonistes le premier lingot d’or qu’ils se sont fait par ce biais. 
L’énergie persiste ainsi que tous les « stigmates » signalés plus haut : Chant, guitare, rythmique et chœurs. Et que cette réussite ait concomitamment signifié leur chant du cygne a de quoi étonner.

VAN HALEN – Panama



Les dissensions, les problèmes d’égo en ont amené plus d’un à la rupture, laissant les hommes continuer chacun leurs chemins. 
David Lee Roth va devenir encore plus « Diamond » qu’il ne l’était et Van Halen va « s’hagardiser ».

Pour l’un, c’est quasiment la même voie / voix. Servant une gnôle identique distillée par les talentueux Steve Vai, Billy Sheehan et Gregg Bissonette, il tient le cap.

Pour le trio restant, ce ne sera peut-être pas moins bon, mais … ce n’est plus pareil.

VAN HALEN – Hot For Teacher



La suite …

Samy Hagar reprend donc le poste laissé vide … laissé « grand » vide. Avec Eddie, Alex et Michael, entre 1986 et 1995, Samy grave quatre albums en neuf ans. De bonnes chansons vont naître de cette collaboration ; notamment sur 5150, For unlawfull Carnal Knowledge et Balance, mais … ce n’est plus pareil.

Lorsqu’il jette l’éponge, trois années passent avant qu’un Van Halen III (1998) voit le jour. 
Au chant, les trois acolytes ont recruté ce qu’on appelle « une pointure » : Gary Cherone, le fabuleux chanteur / frontman d’ Extreme ; groupe alors en jachère. 
Avec cet album, on se rend compte que les pièces d’un puzzle ne sont pas interchangeables à volonté. Voilà un trio de fines gâchettes nanti d’un redoutable sniper qui aboutit à une cible quasiment vide. Toutes les balles passent à côté. De qualité mais … ce n’est plus pareil.

… et la fin.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Van-Halen-2012

Inattendu ! 

En 2012, les animosités s’étant taries (?), le miracle se produit, Dave revient ! 

Pour célébrer l’évènement, A Different Kind Of True est enregistré, album fleurant bon les retrouvailles dans un écrin de son plus contemporain. A la basse, exit Michael Anthony, c’est le fils d’Eddie et neveu d’Alex, Wolfgang, qui officie (tiens ! ça nous rappelle un autre neveu, Stevie, qui vient de sortir un disque, Power Up, avec son oncle au sein d’un certain combo qualifié d’australien …).

Les hommes ont vieilli mais pas la musique, ou si peu qu’on se croirait presque revenu à la fin des 70’s, lorsque le quatuor faisait feu de tous bois.

VAN HALEN – Tattoo



Si l’on décèle quelques fêlures dans la voix de l’ex félin à présent devenu matou, notamment lorsqu’il recherche les aigus, la guitare conserve cette volumineuse volubilité qui l’a de tous temps habillée. P’tit Van Halen tricote sa basse en accord avec tonton « fûts », de sorte que la rythmique sonne telle que toujours, nette et précise. La micheline empruntant des aiguillages similaires, le voyage promet donc la traversée de paysages en cinémascope au son de cactus chargés en testostérone. 
Certes, ils et elles sont bien présents et présentes, néanmoins … ce n’est plus pareil.

 VAN HALEN – She’s The Woman



A Different Kind Of True restera le dernier album de Van Halen
Peut-on imaginer Led Zeppelin sans Jimmy Page, Queen sans Freddie Mercury (nul !), Status Quo sans Rick Parfitt (aberrant !), The Doors sans Jim Morrison ou AC/DC sans Angus Young ?

Edward Van Halen est décédé le 6 octobre 2020.
Comme pour tous ceux de sa race, il laisse un gouffre béant. Le monde guitaristique est en pleurs, et pour longtemps. 
Seul prête à sourire, de l’imaginer dans les limbes, « Frankenstrat » en mains, cavalant après le Diable d’un bout à l’autre d’une arène où les concerts sont permanents.

VAN HALEN – Runnin’ With The Devil



Et si « The show must go on », au nom de tout ce qu’il nous a apporté, qu’on s’en souvienne ainsi.
Thierry Dauge

Recap IL était une fois le Rock.

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 28 janvier - The Neville Brothers

Message  g2loq Ven 28 Jan 2022 - 9:00

Vaudou dans le Bayou il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 76175648

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Serge Debono

The Neville Brothers, la magie de Yellow Moon perdure

Il est des albums qui traversent les époques. Certains possèdent une histoire. D’autres pas. “Yellow Moon” fait partie de la première catégorie.
Les Neville Brothers publie le titre “Yellow Moon” en 1989. Un titre venu de la Nouvelle Orléans, endroit où la lune est très présente dans la culture vaudou. Mais il serait dommage de s’en tenir à cette unique et merveilleuse composition, tant l’album qui l’entoure relève de la même virtuosité.

Revenons un peu sur les parcours respectifs de Aaron, Art, Charles et Cyril Neville.
Au grand dam de leurs parents, les membres de cette fratrie incontournable du rythm and blues de la Nouvelle-Orléans, ont longtemps choisi des chemins séparés…

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 NEVBROS-Nice1-Edited-300x179
Les frères Neville

Une fratrie de talents

Aaron Neville est souvent cité comme faisant partie des plus grandes voix de la soul-music. 
Ses premiers galons, il les a gagnés très tôt, au milieu des années 60, avec le tube langoureux, « Tell it like it is » qui fit par la suite le bonheur d’Otis Redding, Percy Sledge, Nina Simone, et 20 ans plus tard, d’un certain flic à Miami… 
Malgré ce succès d’auteur et d’interprète, Aaron connaît des problèmes sur le plan personnel qui l’amènent à effectuer quelques séjours derrière les barreaux.

Pendant ce temps, Art et Cyril forment The Meters, un des groupes funk les plus productifs et demandés des années 70.
Docteur John, le prince du Bayou, fait appel à eux pour son album, « In the right place ». Patti Labelle leur confie la direction de son standard à venir, « Lady Marmelade » ( chikichiki ayazaza!!). Et enfin, les Rolling Stones les invitent à effectuer leur première partie, durant leur tournée 75/76.

La suite coïncide avec une période difficile pour la Soul, les années 80. 
Unis sous le nom “Neville Brothers”, ils enchaînent les disques commerciaux et insipides. Au point qu’à la fin de la décennie, chaque membre finit par suivre sa propre voie. Ce qui aurait sans doute continué d’être le cas, si Chief Jolly, oncle par alliance et figure emblématique du Carnaval de la Nouvelle-Orléans, ne s’était mis en tête de réaliser le rêve des parents Neville. Réunir les quatre frères pour un Grand album ! L’entreprise semblait un peu poussive. En effet, on pouvait se demander ce qui empêchait le quatuor de le faire de son propre chef…

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 NevilleBrothers-YellowMoon-Cover-e1571217226646
album Yellow Moon (1989)

Daniel Lanois, le sorcier de Yellow Moon

Pourtant, le résultat fut au bien delà de nos espérances. Grâce notamment à la présence du producteur canadien, Daniel Lanois. A l’époque, ce dernier, fort d’une expérience avec U2 (The Unforgettable Fire, The Joshua Tree) et Peter Gabriel (So), vient juste d’enregistrer pour Bob Dylan un de ses meilleurs opus (Oh Mercy).

Lanois va s’efforcer d’extraire le meilleur de cette famille à la créativité foisonnante, en mettant en valeur les qualités de chacun. 
Pour cela, il fait installer un studio dans une maison de quatre étages sur St Charles Street, au cœur de New Orleans, afin que les Neville n’aient pas besoin de sortir. Ils disposent chacun d’une chambre et se retrouvent pour les repas dans une ambiance chaleureuse. Pour les répétitions, Lanois récrée l’ambiance vaudou et mystique de la région. Par le biais de bougies, gri-gri, et lumières tamisées…

The Neville Brothers – Voodoo



Tous les efforts déployés par l’ingénieux producteur, sont voués à satisfaire les moindres désirs des quatre musiciens. Il suggère même que chacun choisisse un morceau qu’il rêve d’interpréter.

Aaron s’attelle à une reprise de « A change is gonna come ». Une célèbre chanson de Sam Cooke, devenue après sa mort en 1964, un hymne de la lutte pour les droits civiques. Cyril opte pour un titre country-folk de Link Wray (Fire and Brimstone), qu’il transforme en une pièce étonnante de funk fiévreux, digne des 70’s…

The Neville Brothers – Fire and Brimstone



Art donne sa préférence à un chant chrétien (Will the circle be unbroken). Deux superbes reprises de Bob Dylan figurent également sur « Yellow Moon ». Ce qui renforce l’idée de melting-pot musical, sur un opus à l’influence résolument soul. “With the God on our side” que Aaron Neville transforme en gospel, et « The Ballad of Hollis Brown » dont il met en exergue l’essence blue-grass. Une des grandes réussites de l’album.

The Neville Brothers – The Ballad of Hollis Brown



Retour aux racines

Les frères Neville signent également deux titres engagés. « My Blood », titre d’entame de l’album qui adresse un message fraternelle à leurs cousins haïtiens et sud-africains. Mais annonce également aux rythmes des percussions le retour aux racines.

Un titre rouge comme le sang des rites vaudous, une histoire de crossroads, cette culture qui coule dans les veines des Neville Brothers

The Neville Brothers – My Blood



« Sister Rosa » est un hommage hip-hop à Rosa Parks. Il sera remixé plus tard par Public Ennemy.

The Neville Brothers – Sister Rosa



Les Neville Brothers semblant retrouver la verve de leurs débuts, en profitent pour revisiter le registre funky-soul qu’ils maitrisent à la perfection. Comme ce titre à mi-chemin entre James Brown et les frères Jacksons...

The Neville Brothers – Wild Injuns



Cyril Neville délivre un petit bijou de R’n’B, qui marquera de son empreinte les années 90, donnant lieu notamment à de nombreux samples chez les rappeurs…

The Neville Brothers – Wake up



J’en arrive au titre éponyme. « Yellow Moon », ce petit chef d’oeuvre suave. La ligne de basse en soubresauts de Tony Hall et les percussions vaudou, nous plongent en plein Bayou, tandis qu’un saxo tenor maraudant sur le fil, annonce le chant sombre et désespéré qui va suivre. Le blues est là, et les synthés carillonnant ne suffisent pas à dissiper l’épaisse brume soul qui enveloppe le morceau.

Les caraïbes ne sont pas loin, et on croit même déceler quelques sonorités brésiliennes sous-jacentes. Les influences se mélangent, et la voix de Aaron Neville, qui n’a jamais été si inspirée, réclame des réponses à cette Lune Jaune, objet de vénération du culte vaudou…

The Neville Brothers – Yellow Moon



Mais la lune reste muette, laissant le chanteur exprimer seul son désarroi, et déployer cette voix au falsetto reconnaissable entre mille. Le texte sous forme de questionnement fait à la lune sur les amours perdus, n’est pas sans rappeler celui de « Blue Moon of Kentucky », la culture créole en plus…

Enfin, le panel musical de la famille Neville serait incomplet s’il ne figurait pas un titre de jazz. De retour sur leurs terres, ils délivrent en fin de disque, un morceau puisé dans la transe vaudou de Dr John et les envolées de John Coltrane. Un titre lunaire et guérisseur, car le vaudou apaise aussi les tourments de l’âme…

The Neville Brothers – Healing Chant



«Les esprits nous cernaient, Lanois avait créé un studio pour notre musique, plutôt que de nous forcer à nous adapter. Une expérience spirituelle incroyable dont on voudrait qu’elle se reproduise toujours.»
Charles Neville

Dans toutes ses interviews de l’époque, Lou Reed ne jurait que par lui. Il clamait à qui voulait bien l’entendre, que « Yellow Moon » était le disque de la décennie. Et si Bob Dylan s’est attaché les services de Daniel Lanois, c’est pour les mêmes raisons. Un album sublime mais malheureusement unique. En effet, jamais plus, les frères Neville ne retrouveraient la magie de « Yellow Moon ».
Serge Debono

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 29 janvier - Siouxsie And The Banshees

Message  g2loq Sam 29 Jan 2022 - 10:51

D'accord ? il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Guitar23
“Aucun de ces groupes n’arrive à la cheville de Siouxsie and the Banshees. Ce n’est pas de la nostalgie mal placée. C’est un fait”.
(Morrissey, magazine Q, avril 1994)

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Bruno Polaroid -11 janvier 2022

SIOUXSIE AND THE BANSHEES : 

The Thorn EP, somptueux bouquet d’épines

… Et trésor oublié de 1984.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Siou
Siouxsie And The Banshees / 1984 – 1987

SO LONG ROB !

Pour Siouxsie And The Banshees, 1984 représente encore une année de bouleversements. Après l’excellent double LP Live Nocturne, le hit Dear Prudence, plus un album fantasque, Hyaena, et des dates mémorables, Robert Smith, le guitariste stagiaire en alternance, quitte la formation anglaise en Mai pour assumer pleinement The Cure. En bons termes ? Pas si sûr quand on lit les entretiens des deux Stars de la New Wave. Pour résumer : « Il m’a piqué mon rouge à lèvre et mon khôl ! » dit l’une, « Sans mes idées, ils étaient paumés… » raconte l’autre. Retenons quand même que cette période 1982 / 1984 a été l’une des plus riches pour l’un comme pour l’autre.

Siouxsie And The Banshees – Hyaena (Extraits) Live (1984)



JOHNNY GUITARE

Les Banshees redeviennent un trio : la Belle, son batteur tribal, Budgie, et Steven Severin, bassiste grondant.
Il faut maintenant trouver un guitariste. Car si Susan n’a jamais supporté les guitar heroes, elle a toujours su recruter d’excellents musiciens, créatifs et originaux : le décapant John McKay (1977/1979), l’esthète magnifique John McGeoch (1980/1982), et l’inimitable Robert Smith (1982/1984). 
Finalement le trio débauche John Valentine Carruthers, 6 cordes du gang indus punk Clock DVA. Un choix pertinent, le gars manifeste un jeu riche et innovant, mélangeant arpèges complexes, accords dissonants, chorus imaginatifs avec une palette d’effets sonores à faire pâlir un vendeur de chez… (A vous de combler les guitaristes !)

LE PROJET DU EP

Et puisque le petit nouveau doit intégrer le répertoire de ces Dames Blanches, pourquoi ne pas en profiter pour sortir un disque de vieilleries jouées par la nouvelle formation ?
Dont acte avec ce EP 4 titres !
C’est effectivement l’une des raisons évoquées. Ensuite, The Ice Queen veut à nouveau intégrer une section de cordes, des vraies, pas du synthé, comme elle l’avait déjà inauguré dans Slowdive sur A Kiss In The Dreamhouse, le single Fireworks, et l’ouverture d’Hyaena, le fameux et spectorien (La réverbération !) Dazzle.

Siouxsie And The Banshees – Dazzle (1984)



D’ailleurs, elle avait déjà essayé un trio violons / violoncelle lors de performances qu’ont pu suivre quelques rares chanceux. Oui, c’est bien le Robert presque caché derrière un rideau…

Siouxsie And The Banshees – Overground Live (1982)



Les titres ont aussi évolué avec l’arrivée de Budgie à la batterie. De plus, le chant de Siouxsie elle-même a progressé, avec une étendue plus large, mieux maîtrisée, à la fois plus puissante et plus sensuelle.
Enfin, la production du disque doit bien sûr contribuer à dépasser les versions originales.

ENGLISH ROSES

Le EP sort en Octobre 1984. Intitulé The Thorn, Il comprend Overground, un rappel du premier opus des Banshees The Scream, puis Voices une ancienne B side.
Au verso, Placebo Effect, évocation du second LP, le terrifiant Join Hands, suivi de Red Over White, autre ancienne face B de single.
Et c’est une merveille ! A l’image de sa pochette…

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 R-386956-1424814803-3528.jpeg-1
The Thorn EP / 1984

Le son tout d’abord, l’un des plus beaux sons de la carrière des Banshees, clair, puissant, tout en restant original. 
Le choix du format maxi 45 tours en vinyle participe bien sûr à cet embellissement de par une dynamique supérieure au 33t.

Siouxsie And The Banshees – Overground – The Thorn EP Version (1984)



Voix et instruments ont fait l’objet d’un enregistrement et d’un mixage perfectionnistes par Mike Hedges. Par exemple, la batterie de Budgie. Le gars est l’un des meilleurs percussionnistes du Rock, impérial en concert. Mais sur disque, il a souvent été sous mixé. Là, il tambourine enfin dans tout le spectre sonore !
De même, l’interprétation par Siouxsie et ses trois bonshommes, dont J.V Carruthers : au sommet !

Siouxsie And The Banshees – Placebo Effect – The Thorn EP Version (1984)



Enfin, les cordes – The Chandos Players – partout présentes. Elles illuminent et prolongent les thèmes : influences hispaniques pour Overground, slaves pour Placebo Effect, évoquant le travail de Bernard Herrmann, le compositeur d’Hitchcock, pour les délires effrayants – du gothique psychédélique – de Voices et Red Over White.

Siouxsie And The Banshes – Red Over White – The Thorn EP Version (1984)



Alors certains penseront encore : le jeu en vaut-il la chandelle car il s’agit quand même de redites, d’autoreprises ? 
A chacun de juger, par exemple en réécoutant les originaux comme cet extrait de Join Hands

Siouxsie And The Banshees – Placebo Effect – Join Hands (1979)



Depuis 1984, The Thorn EP n’a pas été vraiment réédité à l’unité, à l’exception de son insertion dans le coffret CD Downside Up, difficile à trouver et quelque peu onéreux…
Pour les initiés qui possèdent ce 4 titres ou les connaisseurs, il s’agit bien d’une des meilleures réalisations des Banshees.
Un somptueux bouquet d’épines.

Siouxsie And The Banshees – The Thorn EP (Full With Lyrics ) (1984)



Ps : Le guitariste émérite John Valentine Carruthers enluminera ensuite l’album tempétueux Tinderbox et le LP de reprises Through The Looking Glass, hommage aux idoles du groupe cette fois… Il finira par quitter les Banshees en 1987.
Bruno Polaroïd

Recap - Il était une fois le Rock.

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 30 janvier - Bon Jovi

Message  g2loq Dim 30 Jan 2022 - 10:25

Alerte à Malibu....
Lorsque Samantha Fox venait à la rescousse de Jon Bon Jovi... Ça respirait fort il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Lol2185
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

JON BON JOVI 

BON JOVI – Runaway

BON JOVI – Lay your hands on me

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Bon-Jovi-albums

En studio

1984. En lieu et place du Big Brother de George Orwell, l’Amérique nous envoie Bon Jovi. Quelques exemplaires du premier album éponyme du groupe parviennent jusque chez les disquaires hexagonaux. La curiosité aidant, vous demandez au dealer de vinyles de vous en jouer un titre, comme au poker : « Pour voir ». Et puis : « Ououououououh, she a little runaway … », vous êtes cuit ! Cette chanson ouvre non seulement l’album mais également votre envie d’en abuser, single imparable.

BON JOVI – Runaway



L’anamnèse de cette chanson « locomotive », argument d’achat à elle toute seule, nous conduit tout droit vers le « tonton » de Jon Bon Jovi : Tony Bongiovi. Ingénieur du son et producteur, il donne un coup de pouce à son neveu en l’enregistrant/produisant. 
Les musiciens ne sont pas ceux qui composent Bon Jovi, il s’agirait des premiers comparses musicaux de Jon … ou de professionnels de studio (?). Les autres titres du disque sont bien l’œuvre de ceux qui mèneront le groupe au succès, Richie Sambora en tête.

Il se dit qu’outre broder des riffs et des solos 5 étoiles, il chanterait mieux que le « Chef », ce qui n’arrangera pas les rapports entre les deux hommes lorsque les dollars viendront à s’amonceler. Les dollars ? Après un deuxième essai insipide composé de titres sans âme, vient « Slippery when wet » (1986), valise remplie de billets verts.

BON JOVI – on a prayer



Les médias spécialisés s’affolent, les radios s’entichent, la tête des charts adoptent, le public suit comme un seul homme. Nonobstant, l’aspect « big rock US » heurte les adeptes des débuts, des hard rockeurs pour la plupart. Mais le succès, cette goule maquillée aux dents aurifères, enivre, entraînant à sa suite traînées de poudre et groupies.

Bien que la fiesta rock’n’roll soit en place, des envies de musique plus mature, un élan « springsteenien », gomme les paillettes au profit du marbre originel. Bien sûr, les 50’s ne sont pas de mise mais le propos se rapproche des racines américaines, versus poêlée de haricots autour du feu de camp alors qu’un troupeau de Longhorn meugle dans la nuit. Ainsi sort « New Jersey » en 1988.

BON JOVI – Stick to your guns



Et les ponts d’or se font de platine et de diamant. 
En bon leader, Jon Bon Jovi détient l’image du groupe. Dardant son sourire éclatant en direction d’Hollywood, il fissure chez les autres cette idée d’intégrité musicale dont tout musicien de rock est porteur. Les ego prennent alors le pas sur les amitiés et un relent de crème surie commence à émaner du gâteau. 
Quatre années seront nécessaires pour parvenir à replâtrer quelques morceaux, concessions consenties au bénéfice d’un album, l’espoir d’une survivance. Pour s’auto persuader qu’on y croit encore, il est décidé de nommer le petit dernier : « Keep the faith » (1992).

BON JOVI – Keep the faith



La suite … mais nous sommes maintenant plus près d’un chanteur et son groupe que d’une hydre à cinq têtes. 
Jon Bon Jovi récupère le patronyme à nouveau prénommé. Il n’empêche, tant que l’unité perdura, le groupe assura des tournées gigantesques où la poudre noire faisait la Loi.

En concert

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Bon-Jovi-billets-de-concerts-e1563369026480

Il est des concerts qui laissent une empreinte profonde dans les mémoires, des souvenirs généralement heureux. Mais, parfois, l’image prend une teinte sépia ou encore calamiteuse lorsque ça « coince », lorsque la réinterprétation du studio fait défaut.
Et puis il y a les autres, ceux dont personne ne se souvient. Suivant ce qui pourrait être un adage : « Tout sauf l’indifférence », en matière de musique, mieux vaut la vindicte à l’oubli. Qu’en est-il de Bon Jovi ?

Le 5 décembre 1989, dans ce gymnase pompeusement nommé « Le Palais des Sports de Saint-Ouen », sis sur l’île des Vannes, là où Queen dynamita son public en 1982 et où Led Zeppelin, horripilé par les conditions d’accueil, donna son dernier concert en France (1973), Bon Jovi assure une prestation mémorable. La tournée célèbre « New Jersey » mais les deux autres albums précités sont largement visités.

BON JOVI – Wanted dead or alive (live)



En Guest, Dan Reed Network parvient à faire chanter et danser une foule de jeunes femmes pourtant tout exprès venues pour Jon, leur idole masculine. Précisons que la « Fusion » de DRN, un Dance Rock Métallique, pratiquée par de jeunes gens multiethniques est particulièrement addictive. Ou lorsque la musique s’ouvre au plus grand nombre sur des rythmes tribaux relookés disco.

Bon Jovi n’a donc pas la partie facile derrière une si dynamisante introduction. Le groupe relève le défi avec panache. Sans jeu de scène outrancier, jouant sur la simplicité, à l’exception d’écrans géants retransmettant les musiciens en action ou quelques passages de films, dont un western éclaboussé par la présence d’Eastwood. Eu égard à cet « hangar », plus propice à la gymnastique qu’aux gammes, le son est bon, carrément hard et rock.

BON JOVI – You give love a bad name (live)



La soirée s’achève et les psychés sont fleuries de l’avoir vécue saphir. Superbe souvenir. Par contre, que reste-t-il dans les mémoires du 7 mai 1993 au Zénith de Paris ? L’impression d’une commande exécutée sans réel engouement, l’animosité gangrenant le groupe jusqu’à gagner leurs instruments. Subsiste des acouphènes et quelques riffs barbelés, bien peu pour s’en faire un millésime. Tout juste persiste-t-il l’impression d’une lampée.

BON JOVI – Bad medecine (live)



Le groupe tourne toujours, comme tourne les toupies, sur leur seule inertie.
Et si Jon sourit c’est que Bon Jovi ça n’est plus que lui. Richie s’en est allé, telle une vieille fiancée, lassé de n’être, en fait, qu’un porte-flingue, un employé. 
Nous sommes partis aussi, sans rien regretter que cette petite part du passé qui ne revient jamais. Finalement, à Saint-Ouen, il n’était pas si « nase » ce gymnase.
Thierry Dauge

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 31 janvier - The Darkness

Message  g2loq Lun 31 Jan 2022 - 8:16

On visite Rufus, Frankie, Dan... et Justin ? On ré-écoute Freddy, Def Leppard...? il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Git36

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15

The DARKNESS

The DARKNESS – Boston, Journey, Def Leppard et … Queen !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 The-Darkness-Front

Question : Je suis un groupe anglais ayant performé les charts et charmé le grand public avec Permission To Land, mon premier Lp (2003). Mon principal interprète possède une voix qui parcoure plusieurs octaves, du plus grave au plus aigu … et au-delà. 
Sur l’album One Way Ticket To HellAnd Back (2005), je cumule des textures et structures musicales présentes chez Boston, Journey, le Def leppard de Pyromania (1983) et … Queen ! Je suis, je suis …? The Darkness !!!

The DARKNESS – Is It Just Me ?



« To Hell And Back » est, entre autres, une chanson de Venom, groupe légendaire de Black Metal, un de ceux qui initia le genre en 1982. Mieux : « One Way Ticket » ennoblit le répertoire de la formation disco Eruption (1979). 
The Darkness auraient-ils emprunté à ces opposés de quoi ériger son trône ? Ce deuxième Lp correspondrait donc à un mixe improbable de Metal le plus sombre étreignant un turgescent Disco ? Pas vraiment, ni l’un, ni l’autre. 
The Darkness, s’ils se sont « servis » quelque part, c’est du côté heavy rock, AOR, ou hard FM, qu’il faut chercher, ainsi que celui de l’originalité. En ce domaine, le groupe ne se fixe aucune limite. De la pop ? Yes ! Du hard rock ? Yes ! Du Gloubiboulga ? Yes !!! 
Tout ce qui fait son particularisme, et le bonheur de l’écouter, provient de ce flou artistique, ces virées ébrieuses aux Crus des « genres ».

The DARKNESS – One Way Ticket



Non content de produire une musique jubilatoire, les musiciens assurent également une image pour le moins « croquignole ». 
Justin Hawkins, leader chanteur et guitariste, assume une attitude et un look assez outranciers, bardés d’humour flagellatoire. En cela, il se rapproche d’un certain Freddy Mercury. Mais le parallèle avec Queen va plus loin. Sur ce disque, il transpire dans les chœurs, le son des solos « Gibsonisés » ainsi que dans les ponts et breaks surgissant inopinément. Au-delà, la brumisation parfumée du titre qui suit en exhale l’esprit.

The DARKNESS – English Country Garden



Pour ne rien gâcher, le visuel de One Way Ticket To Hell … And Back évoque des temps immémoriaux, les 70’s, où la démarche artistique visait l’ensemble de l’œuvre. 
Ouverte, la splendide pochette retranscrit merveilleusement son contenu : un train fou au sillage incandescent qui embrase la Lande. La Lande du poète, le feu qualifiant l’énergie.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 The-Darkness-One-Way

Quant au « son », il est dantesque. Si le format CD propose parfois un mastering infernal, ce vinyle promet une flopée d’hématomes aux tympans qui l’osent. A la production, oh surprise ! Nous nous disions bien, aussi, que cette rutilance sonore nous était coutumière. Roy Thomas Baker, le responsable du son des quatre premiers albums de Queen, est à l’affaire. Où lorsque les faisceaux de présomptions convergent …

The DARKNESS – Bald



Chronique éminemment partisane, redonnons du sens à notre intégrité. Existe-t-il un tendon d’Achille quelque part dans tout ce « bruit », une ballade sirupeuse dite « à minettes » ? A cette supposition, le scribouillard se gausse. La question porterait donc sur la possible existence d’un « slow », ces glabres compositions aux ordres des ondes ? En ce qui concerne ce long format, une seule réponse : Sarcasmes !

En la matière, The Darkness nous proposent un joyau, un festin !

The DARKNESS – Blind Man



One Way Ticket To Hell … And Back est à positionner sur la plus haute marche du podium, à l’égal d’un Get Behind Me Satan des White Stripes ou Mezmerize de System Of A Down, ce genre de choses, sève musicale de l’année 2005 …

Vous en doutez ? Ecoutez !
Thierry Dauge

Et si tu veux découvrir ou revivre un concert de Darkness, c'est par là: il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Guitar24 
The Darkness + DZ Deathrays - 26 Janvier 2020

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 1er février - The Beatles

Message  g2loq Mar 1 Fév 2022 - 10:50

Le "making" de l'album Revolver il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Telex68

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Serge Debono

The Beatles - l'album REVOLVER

REVOLVER, les Beatles ouvrent la voie psychédélique

Les Beatles changent le rock en studio.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Unnamed

En 1966, après avoir mis fin au cumul de singles, et valorisé le 33 tours avec la sortie de Rubber Soul, les Beatles décident d’optimiser la technologie mise à leur disposition en délivrant un nouveau disque référence : l’album Revolver.

Un album au ton libre, doté d’une technologie nouvelle

Au cours de l’année 1965, la popularité démentielle du groupe lui ouvre les portes des stades. 
Les Beatles sont les premiers à se produire devant une foule de cinquante mille personnes. Seulement, la technologie d’alors, ne permet pas aux artistes de restituer fidèlement leur travail studio dans de telles structures en plein air.
Effrayés par le culte dont ils font l’objet, et lassé des cris qui éclipsent leur musique, les Fab Four retournent à leurs compositions, avec bonheur et soulagement. En 1966, avec l’aide de George Martin et Geoff Emerick, leur deux techniciens hors-pair, les studios Abbey Road sont alors le théâtre de toutes nouvelles expérimentations sonores.

“De façon incroyable, toutes les pistes de Revolver ont été créées dans le studio, sous nos propres yeux. Les Beatles n’avaient pas répété auparavant, il n’y avait eu aucune pré-production. Quelle extraordinaire expérience ce fut de voir chaque chanson se développer et fleurir confinée entre ces quatre murs ! Quasiment tous les après-midis, John, Paul ou George arrivaient avec une feuille de papier gribouillée avec des paroles ou une séquence d’accords, et en un jour ou deux, nous avions une nouvelle merveille couchée sur bande.”
Geoff Emerick (ingénieur du son)

Taxman

Avec le succès, les Beatles découvrent les joies de la fiscalité. 
A cette époque, c’est George Harrison qui se montre le plus regardant lorsqu’il s’agit de leurs rétributions. Il n’accorde aucune confiance à l’industrie du disque et épluche scrupuleusement chaque contrat signé par le groupe.

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Quand il découvre qu’il est imposé au taux maximum (96%), sa colère est telle qu’il éprouve le besoin d’écrire.

If you drive your car, I’ll tax the street
Si tu conduis ta voiture, je taxerai la rue
If you try to sit, I’ll tax your seat”
Si tu essaies de t’asseoir, je taxerai ton siège

Le percepteur (Taxman) dont il est question en prend pour son grade. 
Le premier ministre britannique Harold Wilson et son opposant Edward Heath également.

Avec son beat funky, ce titre d’entame confirme la diversification de genre opérée sur l’album précédent (Rubber Soul). 
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le solo de guitare n’est pas l’œuvre de George Harrison, mais de Paul McCartney. Puisé dans la gamme blues et les effets rock, il est agrémenté de petites sonorités orientales, en guise de clin d’œil à George Harrison
Il s’agit là, de l’un des tout premiers solos de guitare psychédélique.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Cs1966-4

Le titre démarre par un comptage vocal de billets “One, Two, Three, Four, One, Two”. 
Fait anecdotique, il était absent de la toute première édition française. Le technicien ayant cru à une simple indication donnée par son homologue anglais.

The Beatles – Taxman



Sur les six premiers albums, John Lennon était indéniablement le membre le plus créatif du quatuor. 
Revolver fait de Paul McCartney son égal.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Paul-at-the-piano

Avec Eleanor Rigby, les Beatles accrochent un nouveau number one dans les charts anglais.

Eleanor Rigby

Il s’agit pourtant d’un titre singulier. Tout d’abord, c’est la première fois que les Beatles ne jouent pas sur un de leurs morceaux. Sous la houlette de George Martin (producteur) et Geoff Emerick, l’instrumental est rythmé par huit musiciens classiques, quatre violons, deux altos, et deux violoncelles. Les Fab Four assurent les voix, avec McCartney au chant principal.

Pour les arrangements, George Martin dit s’être inspiré de l’œuvre de Bernard Herrmann (Alfred Hitchcock), en particulier la bande son du film Fahrenheit 451, de François Truffaut. Cette formation insolite pour un groupe de pop music donne lieu à quelques situations cocasses.

Lors de l’enregistrement, Emerick a l’idée de placer les micros tout près des cordes. Habituellement, ceux-ci sont placés en hauteur. L’idée gène considérablement les musiciens de classique présents au studio. Pourtant, l’ingénieur s’obstine à rapprocher les micros des instruments. C’est alors que George Martin réalise qu’à chaque fois que Emerick leur tourne le dos, discrètement, les musiciens reculent leurs chaises… Le producteur finit par user de son autorité pour imposer sa volonté à l’orchestre.

Le texte narre le destin peu enviable d’une femme âgée, rongée par la solitude. Paul McCartney a longtemps affirmé qu’il s’agissait d’un personnage fictif, tout en précisant qu’il n’excluait pas une influence extérieure et inconsciente.
Hors en 1980, la tombe d’une femme décédée en 1939, et portant le nom de Eleanor Rigby est découverte dans un cimetière de… Liverpool ! Tout près de l’endroit où Lennon et McCartney firent connaissance.

The Beatles – Eleanor Rigby



Le 4 mars 1966, John Lennon accorde une interview depuis entrée dans la légende du rock, à la journaliste anglaise Maureen Cleave.

« Le christianisme s’en ira. Il disparaîtra et décroîtra. Je ne veux pas discuter de cela. J’ai raison et l’avenir le prouvera. Aujourd’hui, nous sommes plus populaires que Jésus.”

Cette phrase va faire couler beaucoup d’encre, et sérieusement entamer la popularité de Lennon aux Etats-Unis.
En conséquence, trois de ses compositions ne figurent pas sur l’édition américaine de Revolver.

I’m Only Sleeping

L’interview comporte d’autres confessions allant à l’encontre de la pensée conservatrice.
Notamment son éloge de la paresse…

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Un sujet qu’il décide de mettre à l’honneur dans le titre I’m Only Sleeping. Il vit alors une situation compliquée, tiraillé entre ses responsabilités maritales et paternelles, et sa rencontre avec Yoko Ono
Quand il n’est pas au studio ou en tournée, John passe ses journées à dormir, ou à prendre du LSD, allongé devant la télé.

Instigateur du titre, Lennon délivre un texte aux accents libertaires, et une mélodie hypnotique relevée par les somptueux arrangements de George Martin. C’est également sur ses conseils que les parties de guitare électrique de Harrison sont passées à l’envers. 
L’effet produit renforce le côté planant et ensommeillé du morceau.

The Beatles – I’m Only Sleeping



Jusqu’ici, chaque album des Beatles comportait un titre chanté par Ringo Starr.

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Sur Revolver, non seulement la tradition se perpétue, mais le batteur devient l’interprète de l’un des plus gros tubes du groupe.

Yellow Submarine

C’est Paul McCartney qui lui en fait cadeau. Sans doute soucieux de modérer les titres frondeurs de ses partenaires, il décide d’écrire une chanson pour enfant.

“Il y a ce moment, juste avant de plonger dans le sommeil, et juste après que l’on en soit sorti, un agréable instant un peu irréel. J’ai toujours aimé cette zone. Vous dormez presque, vous êtes délesté de vos soucis de la journée et il y a ce petit moment de bonheur juste avant de sombrer dans le sommeil. Je me souviens de m’être dit, dans un de ces moments, qu’une chanson pour enfants serait une bonne idée. J’ai pensé à des images et la couleur jaune m’est apparue, puis un sous-marin.”

Si le texte et la mélodie sont majoritairement écrits par McCartney, le chanteur et parolier Donovan apporte sa contribution, ainsi que John Lennon. Quant à la partie instrumentale, elle est l’œuvre d’une troupe toute entière…

Dans un joyeux bordel, les membres du groupe sont rejoints par les techniciens Emerick et Martin, ainsi que leur road-manager, le président d’Apple, et d’autres employés. 
Toute la famille Beatles est réunie. A laquelle viennent s’ajouter Brian Jones (ocarina, effets et chœurs), Mick Jagger, Marianne Faithfull, et Pattie Boyd (chœurs).

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Le studio est jonché d’instruments de toutes sortes, et les fous rires fusent dans une odeur de marijuana. 
Pendant que Paul improvise des paroles dénuées de sens, John fait des bulles avec une paille dans un seau d’eau et Brian Jones tapote sur un verre. 
Encore une fois, George Martin et Geoff Emerick feront des prouesses afin de rendre audible cet enregistrement quelque peu chaotique.

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Brian Epstein, George Martin et Geoff Emerick

Partageant la face A du single avec Eleanor Rigby, Yellow Submarine devient à sa sortie, le tube international que l’on connaît. Une fois encore, les Fab Four déjouent les statistiques en propulsant au sommet, un titre qui n’est pas une chanson d’amour. 
Même si certains aimeraient y voir une nouvelle allusion aux drogues, il s’agit bien d’une comptine pour enfant, particulièrement représentative de l’humour et du second degré animant les Beatles. Le film d’animation paru deux ans plus tard et réalisé par Richard Dunning, est considéré comme un chef d’œuvre du genre.

The Beatles – Yellow Submarine



Avec ce nouvel opus, les Beatles gomment définitivement leur image de garçons sages. Ils portent désormais un jugement critique sur l’exclusion, la société de consommation, ou la politique. Le verbe est libre et souvent teinté d’ironie. Quant à leur musique, elle puise dans l’absorption de LSD, posant les fondements du rock psychédélique à venir.

Rubber Soul était l’album de l’herbe. Revolver est celui du LSD. ”
John Lennon

Le reste de l’album contient quelques titres majeurs. A l’image de For No One (McCartney), avec son clavicorde, son cor d’harmonie et sa mélodie savoureuse.

The Beatles – For No One



Revolver comprend également le titre Doctor Robert (Lennon), portrait d’un marchand d’amphétamines, dressé sur un rythme oscillant entre groove et rockabilly. 
Harrison fait entrer un peu plus la musique indienne et le sitar dans les oreilles occidentales, avec son titre Love You To
Enfin, Tomorrow Never Knows, morceau insolite clôturant l’album, est à lui seul, une véritable révolution. Si ses harmonies sont contestables, il constitue une première sur le plan technologique, et marque le début de la période psychédélique des Beatles. Avec son motif répété de manière lancinante, certains le considèrent même comme un titre précurseur de la musique techno.

Pochette et Titre

Le dessin figurant sur la pochette et représentant les quatre membres du groupe est signé de leur ami, le bassiste Klaus Voormann. L’idée lui vient en écoutant le titre final Tomorrow Never Knows. Son atmosphère étrange l’incite à opter pour un visuel arty et délirant. Inspirée par l’artiste Aubrey Beardsley, dont les œuvres étaient alors exposées à Londres, c’est la première dans l’histoire du rock à être exécutée dans le style pop art. 
Peu de temps après, les Beatles seront imités par les Kinks et les Who. Voormann est également le premier personnage autre que les membres du groupe à apparaître sur un album des Beatles. Son visage est dissimulé dans les cheveux de George Harrison, sur la droite, juste au-dessus de sa signature.

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Comme pour l’album Rubber Soul, le titre “Revolver” est un jeu de mots. 
Il désigne aussi bien une arme à feu que le mouvement rotatif du disque placé sur l’électrophone (to revolve). Les Beatles jettent d’abord leur dévolu sur “Abracadabra”, avant de réaliser qu’ils ont été devancés. Enfin, on peut noter parmi les suggestions faites par les membres du groupe, celle humoristique et non-retenue de Ringo Starr. Le batteur propose “After Geography”, dans le but de parodier l’album Aftermath des Rolling Stones.

Un phare dans la brume psychédélique

Dès sa publication, le 5 août 1966, anglais et américains se ruent chez les disquaires afin d’acquérir le précieux nouveau sésame des Beatles. Ces derniers jouant un rôle de baromètre, sa portée sur la profession est équivalente. 
A Londres, comme à San Francisco, il devient le manifeste d’une nouvelle génération de musiciens, adeptes de la fusion de genres, et cultivant un goût pour l’évasion.

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L’année suivante, il sera éclipsé par Sergent Pepper’s, et une vague créative sans précédent. Les deux premiers opus des Doors, ceux de Jimi Hendrix, le premier Pink Floyd, le second Moody Blues, ou le troisième album des Who
Autant de chefs d’œuvre novateurs pouvant faire oublier qu’en 1966, Revolver avait des allures de pierre de rosette psychédélique.
Serge Debono

Recap - Il était une fois le Rock.

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 2 février - The Stray Cats

Message  g2loq Mer 2 Fév 2022 - 16:58

Comment Brian Setzer, Slim Jim Phantom & Lee Rocker ont traversé l'Atlantique il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Telex69

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Serge Debono

The Stray Cats

Brian Setzer & The Stray Cats, le rockabilly surprend les 80’s

En 1981, contre toute attente, The Stray Cats dynamitent les synthétiseurs et les Radios FM, en opérant un retour aux origines du rock

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Stray_cats16

Il semble que les dieux du rock, dans leur infinie miséricorde, aient eu des scrupules à nous enlever l’immense talent d’Eddie Cochran en 1960…

Afin de réparer cette infamie, vingt ans plus tard, ils décidèrent d’offrir au monde, Brian Setzer & The Stray Cats !
En 1979, le prodigieux guitariste originaire de Long Island (New York) traîne ses 20 ans, et sa Gretsch, dans un groupe new-wave nommé The Bloodless Pharaohs, avec lequel il se produit aux quatre coins de la ville. 
Fan de Eddie Cochran, Gene Vincent et Elvis Presley, il joue en parallèle avec son frère, au sein des Tomcats, un combo à trois, correspondant mieux à ses influences.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 9cb4c3859f093fcabc18dbf4f1cac181-stray-cats-rock-legends

Pourtant cette seconde formation finit par se dissoudre, incitant Brian Setzer à chercher de nouveaux musiciens. 
C’est ainsi qu’il fait la connaissance du contrebassiste Leon Drucker (alias Lee Rocker).

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Telechargement-19

Il enrôle également James McDonnell (alias Slim Jim Phantom). 
Un batteur de Brooklyn, au cursus jazz et au jeu minimaliste.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 DY1oIVRVoAA_FLW

Le courant passe très vite entre les trois hommes. 
Un répertoire articulé autour de reprises rockabilly et quelques compositions, voit le jour.
Les Stray Cats sont nés…

The Stray Cats – Stray Cat Strut



Malgré les prouesses du jeune guitariste, le public américain ne semble pas emballé par ce vent de nostalgie soufflant sur leur musique. Leur look mi-punk, mi-greaser, n’arrange rien. 
C’est alors qu’ils apprennent qu’une vague de rock revival est en marche de l’autre côté de l’Atlantique. Les Teddy Boys sont de retour !

Intuitifs, les Stray Cats vendent leur matériel et se paient un aller simple pour l’Angleterre. 
Après quelques mois passés à Londres, leur coup de poker s’avère payant. La rumeur commence à enfler. La presse parle alors d’un groupe de jeunes américains revenant aux sources du rockabilly et affichant un look déroutant, mais plaisant aux filles…
Dave Edmunds (Rockpile) leur propose d’enregistrer un premier 45T. D’emblée, les Stray Cats amènent le brin de sauvagerie qui fait défaut à la musique des années 80.

The Stray Cats – Runaway Boys



Sous des dehors ostensiblement vintage, Setzer et les Stray Cats dépoussièrent avec talent, quelques standards oubliés du rockabilly.
En mêlant rythmes skiffle et ska, le guitariste rappelle aux profanes qu’à l’origine, le genre était plus diversifié qu’on ne veut bien l’admettre, et qu’il tolère le mélange d’influences. Tout autant que ses enfants pop et psyché.

The Stray Cats – Ubangi Stomp



Après la retombée du mouvement punk, la jeunesse anglaise vivant encore sous le joug du Thatchérisme sombre dans la Cold Wave. 
L’arrivée de ces trois jeunes bourrés de talent et d’énergie, fait alors figure de rayon de soleil dans la grisaille londonienne. Leur single s’envole dans les charts. Dave Edmunds fait logiquement entrer le groupe en studio, pour un LP qui fera date. Leur effort est soutenu par les Cramps aux Etats-Unis, et les Meteors au niveau local, tous deux instigateurs d’un courant nommé psychobilly.

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En février 1981, leur premier album voit le jour. 
Porté par le titre Rock This Town, il atteint la première place en France, et se classe sixième en Angleterre.

The Stray Cats – Rock This Town



Les riffs accrocheurs de Storm the Embassy et Crawl up and Die semblent singer le Hard FM qui commence alors à déferler sur les ondes. Pourtant, même quand les Stray Cats se fourvoient sur le contexte géo-politique mettant aux prises les Etats-Unis et l’Iran, ils exaltent sans le moindre cynisme, l’essence même du rock’n’roll, celle qui libère les corps sans corrompre les esprits. Celle qui ramène l’art impie et populaire du 20ème siècle à ses fondamentaux. Sexe et énergie font la force de cette reprise signée par l’aîné des frères Burnette (Dorsey)…

The Stray Cats – My One Desire



Les “matous” sont célébrés en Europe et se voient conviés à revenir en Amérique. 
Sur les terres du nouveau monde, leur oeuvre sera pourtant consciencieusement massacrée, en fusionnant leurs deux premiers opus en un seul (Built for Speed). Mais qu’importe, en ce début de décennie, le rock’n’roll semble renaître sous la patte du génial Brian Setzer et de ses deux acolytes. L’illusion ne durera hélas, que trois petites années.

Si vous souhaitez saisir la dimension de ces trois jeunes gens en concert, je vous propose ce live intégral de 1981 au Palace, et extrait de l’émission Chorus. Avec en prime, une interview mémorable du groupe par Antoine de Caunes

The Stray Cats - Live Chorus (1981)



Au fil des ans, il est arrivé aux matous de rassembler la meute. A l’occasion, pour le plaisir de retrouver ce public qui ne les a jamais oubliés. Seulement Lee Rocker et Slim Jim Phantom ont mis le cap sur le swing, avec Danny B.Harvey et le groupe Swing Cats
Quant à Brian Setzer, il ne faiblit pas, et semble être le dernier ambassadeur d’un genre qu’il porte désormais à bout de bras. 
Il y a 40 ans, l’arrivée des Stray Cats fut le dernier élan du rock primal. Un sursaut inespéré laissant espérer une redite aux adeptes de rockabilly. Hélas, ils attendent toujours…
Serge Debono

Et si on veut voir comment ils célèbrent leur 40ème anniversaire, c'est là:
The STRAY CATS sur scène pour leur 40ème anniversaire

Recap - Il était une fois le Rock.

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 3 février - U.D.O.

Message  g2loq Jeu 3 Fév 2022 - 16:29

Du Heavy Metal... de Solingen (Ruhr Gebiet) ! il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Lol2189 Geil ! il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Lun_co16

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

U.D.O.

U.D.O. – L’après Accept d’Udo

A l’origine, Udo Dirksneider est le chanteur d’Accept, fameux groupe de heavy metal allemand, auteur du polémique et destructeur « Fast As A Shark ».

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 UDO-Front

A l’origine, Udo Dirksneider est le chanteur d’Accept, fameux groupe de heavy metal allemand, auteur du polémique et destructeur « Fast As A Shark ».
Il participe aux sept premiers Lps du groupe teuton, le quitte, puis revient épisodiquement lors d’une reformation. 
A l’issue, il forme U.D.O. A la suite d’un premier album manquant sensiblement de punch (Animal House – 1987), le hurleur et ses hommes vomissent une bombe thermonucléaire : Mean Machine (1989). Pour beaucoup, cette livraison incendiaire figure ce qu’Accept aurait dû proposer après Metal Heart (1985).

Forant ses mèches dans un Metal plus « mou » avec Faceless World (1990), U.D.O. réinjecte une dose de pili-pili dans sa tambouille sur Time Bomb (1991). 
Les albums qui sortiront par la suite ne seront qu’une resucée de ce que le groupe fait le mieux : abattre un marteau sur l’enclume.

U.D.O. – Painted Love



Pour se faire une idée sur la puissance de feu du combo, rien de mieux que le live. 
Le 10 avril 1989, au Zénith de paris, les « chiens de guerre » ouvrent pour Ozzy Osbourne. Malgré Zakk Wylde dans ses rangs, ce soir-là, l’ex chanteur du Sabbath Noir caricature une pantomime. Au cœur de sa dégénérescence, il évolue tel un vieillard perclus de rhumatismes.
A côté, U.D.O. catapulte une déferlante de pains dans les articulés dentaires, du genre à vous déchausser les molaires, à saigner des gencives. Les parpaings qui volent depuis la scène assomment l’assistance, « bruit » magnifique au service d’une prestation apocalyptique. Dans la salle, les Metalleux jubilent ! Avec un manifeste du calibre de Mean Machine dans les bacs, personne ne doutait du tremblement de terre à venir.

U.D.O. - Don’t Look Back



La voix de Sieur Dirksneider, soit l’on s’y fait, la subissant : un mal pour un bien, soit elle rebute dès les premiers « gru-mots » qu’elle éructe. Elle évoque l’ouragan des sirènes le premier mercredi du mois couplé à un Brian Johnson criant par-dessus les aboiements d’une meute de bergers allemands
Derrière, les rapières tranchent du riff en rangs serrés non sans une certaine féodalité musicale sur les solos. 
Le duo basse / batterie, quant à lui, monopolise un nouveau moyen de déconstruction massive. 
Chez les 7 nains, joyeux faits des bons, grincheux applaudit pendant que Blanche-Neige énuclée la sorcière. 
Du vitriol chez les Pieds Nickelés !

U.D.O. - Time Bomb



Suffit-il d’envoyer la sauce, de casser du bois, pour graver son nom dans l’histoire du Metal mondial ? 
Devant la pléthore de groupes prétendant au titre, une bonne dose de chance participe au processus … et une once de talent ? Pour le moins d’originalité, qualité nécessaire à l’extraction d’une cuve sans fond. 
Si le tonneau de Danaïdes ne cesse de se remplir, celui du Heavy Metal déborde continuellement.

Avec Mean Machine, U.D.O., sans révolutionner le genre, aura su tirer son Perfecto clouté de la broyeuse.
« J’veux du cuir ! », chante Souchon. « Servi ! », lui répondent des sidérurgistes asservis.

U.D.O. - We’re History



Si vous en avez marre de vous « tirlipoter » mollement le « Schmilblick » en soirée sur votre canapé, voilà de quoi vous roidir le vit !
Thierry Dauge

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02 Jan - LYNYRD SKYNYRD
03 Jan - Stevie Ray Vaughan (S.R.V.)
04 Jan - Sheryl Crow
05 Jan - Ozzy Osbourne
06 Jan - Marilyn Manson
07 Jan - Martin Circus
08 Jan – Elvis Presley
09 Jan - CACTUS
10 Jan - Ted Nugent
11 Jan - Iron Maiden
12 Jan - Scorpions
13 Jan - R.E.M.
14 Jan - YVARD
15 Jan - Rainbow
16 Jan - Sex Pistols
17 Jan - Depeche Mode
18 Jan - Jefferson Airplane
19 Jan - U2
20 Jan - The Pogues / Megadeth
21 Jan - Thin Lizzy
22 Jan - Eagles
23 Jan - The Pretenders / Van Halen
24 Jan - The Corrs
25 Jan - Bob Marley
26 Jan - Flamin’ Groovies / Humble Pie
27 Jan - Van Hallen
28 Jan - The Neville Brothers
29 Jan – Siouxsie and the Banshees
30 Jan - Bon Jovi
31 Jan - The Darkness

01 Feb - The Beatles
02 Feb - The Stray Cats
03 Feb - U.D.O.


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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 4 février - Alain Bashung

Message  g2loq Ven 4 Fév 2022 - 11:04

J'ai le vaccin qu'il faut, j'm'écrase le neeez au hublot... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fume_u11

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Par Thierry Dauge

Alain Bashung

ALAIN BASHUNG : d’Osez Joséphine à Bleu Pétrole

Alain BASHUNG – un idéal

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Le-Bashung-front

Alain Bashung en studio

« On m’a vu dans le Vercors, sauter à l’élastique, voleur d’amphores au fond des criques … ». Bashung, c’est ça: un esthète du saut dans le vide, un voleur de mots. Ecouter et réécouter les paroles de ses chansons relève de la performance, ces instants artistiques uniques qui ne sont pas reproductibles. Pourtant, les morceaux sont gravés dans le vinyle, les textes calligraphiés noir sur blanc, immuables !
Les lettres assemblées sur le papier : oui, l’interprétation qu’on en donne, certes non.

Alain BASHUNG – Volutes



«Osez, osez Joséphine, plus rien ne s’oppose à la nuit, rien ne justifie» … «Usez vos souliers, usez l’usurier, soyez ma muse» … des milliers de personnes à l’écoute, des dizaines de significations données, voire aucune pour celles et ceux qui, comme Alain, préfèrent la douce musique des sons, la phonétique au sens.

La technique du chanteur consiste à choisir l’auteur, d’adopter son texte pour mieux s’en défaire. 
Cutter en main, il scarifie les phrases puis les réassemble de manière quasi aléatoire, ne se préoccupant que d’équilibre, de rythme, de musicalité. La forme plutôt que le fond, l’expression, l’impression, préférer la poésie au message : de l’Art. Étonnamment, ça fonctionne !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Chatterton-Jos%C3%A9phine

1991-1994, un espace-temps couvert par deux disques: Osez Joséphine et Chatterton
Pour ne citer que les titres grand public extraits de ces deux recueils de « mots-zique », il faut se faire violence. Si d’avantage tentent l’amateur, l’intégralité pétrit l’inconditionnel. 1991 : Volutes, Madame rêve, Osez Joséphine, 1994: Ma petite entreprise, A Ostende, L’apiculteur.

Alain BASHUNG – Ma petite entreprise



Les musiques qui soutiennent la prose sont indubitablement rock, pas celui des 70’s, celui des 50’s, des découvreurs, des initiateurs. L’attitude parle en faveur, le vêtement et le choix des guitares également, une Gretsh plutôt qu’une Les Paul, une caisse creuse parce que l’on peut y glisser un secret, s’y glisser en secret. 
Si, au début des 80’s, on écoute « Gaby oh Gaby » comme « Banana split », progressivement la « marque » Bashung gagne les esprits, « Vertige de l’amour » démocratisant l’artiste. 
Le tour de force aura été de rassembler « variété » et « rock » autour d’un même feu de camp : le sien. La pyrotechnie ? A d’autres …

En concert

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Billet-AB-live

Le 4 novembre 1994, à l’Olympia. Des aficionados, du cuir, du look, des bobos, la bière avant l’arène mais l’heure approche. Si : « Cœur transi reste sourd aux cris du marchand de glaces », il tachycarde à l’idée du « Bash » à portée de main, en connexion de pensée.
Rideau levé, l’ambiance est rêvée, intime. Même lorsque les instruments électrifient l’atmosphère, la quiétude domine. Mais lorsque l’Artiste expose ses démons intérieurs, les corps s’animent, la sueur gagne, le public enlace l’ombre projetée depuis la scène qui jamais ne s’en lasse.

Alain BASHUNG – Osez Joséphine (live)



La réserve du Chanteur, qui communique par le geste, le regard et l’attention, ne nuit pas à la proximité : « Herr major encore ». Pendant « Madame rêve », l’éclairage déjà feutré devient sous-marin, une plongée en apnée dans les pensées intimes de celle qui nous est contée. Par contraste, le final « feu d’artifice » la salle, déchaînant les passions jusque-là contenues, le public lâchant enfin la bride à son peu de vertu.

Alain BASHUNG – Madame rêve



Qu’on soit chanson à texte, variétoche ou rock, le façonnage spécifique de Bashung unifie les paroisses. Sans concessions, droit dans ses bottes, la musique du Chanteur efface les clivages, érodes les résistances comme l’océan l’argile des falaises. Au-delà de sa disparition, en studio, plus en live, il continue à s’épandre, boutant l’individualisme, agrandissant sa famille de goût.

Alain Bashung : un idéal.
Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le Rock.

23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
24 Nov - Jim Morrison, 1968
24 Nov - Freddie MERCURY
25 Nov - Kate Bush
26 Nov - CREAM
27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
29 Nov - BLUE ÖYSTER CULT
30 Nov - Billy Idol

01 Dec - The Rolling Stones
02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
04 Dec - Frank Zappa  Led Zeppelin et King Crimson
05 Dec - DEEP PURPLE Story (1)
06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec - DEEP PURPLE Story (3)
08 Dec - NOIR DESIR
09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
15 Dec - Red Hot Chili Peppers
16 Dec - ZZtop
17 Dec - Lita FORD – The Runaways
18 Dec - Blondie
19 Dec - The CARDIGANS
20 Dec - Led Zeppelin ll
21 Dec - LED ZEPPELIN (2)
22 Dec - Black Oak Arkansas (B.O.A.)
23 Dec - Creedence Clearwater Revival (C.C.R.)
24 Dec - TOTO
25 Dec - Le Prog Rock (Livre)
26 Dec - STATUS QUO
27 Dec - ROXY MUSIC
28 Dec - TÉLÉPHONE
29 Dec - KISS
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 5 février - The DATSUNS

Message  g2loq Sam 5 Fév 2022 - 9:02

Les créations de Dolf de Borst, Phil Somervell, Matt Osment et Christian Livingstone il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Git37

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

The DATSUNS

The DATSUNS – Mother Fucker From Hell

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 The-Datsuns-Album

« Avec excès ! », qualifie l’engouement dont tous les amateurs de The Datsuns font preuve à la sortie de leur premier Lp éponyme (2002). Ces Néo-Zélandais pratiquent un heavy rock « crado » aux relents 70’s, dans le style de celui qu’Alice Cooper offrait à ses adeptes à cette période.

The DATSUNS – Mother Fucker From Hell (2002)



Hélas, après un deuxième album énergisant produit par John Paul Jones du Zeppelin, Outta Sight, Outta Mind (2004), il faut patienter huit longues années avant qu’ils n’enflamment la traînée de poudre tracée jusque-là. Il s’agit de Death Rattle Boogie (2012), véritable dérailleur de train produit cette fois-ci par l’ex leader de l’excellent groupe de stoner suédois : The Hellacopters
Un enregistrement « canadair », Deep Sleep (2014), va éteindre l’incendie et clore l’épopée. Plongé dans un « profond sommeil », peut-être The Datsuns n’attendent-ils que sonne à nouveau l’ère de leur gloire passée pour s’extraire de la naphtaline ?

The DATSUNS – What Would I Know (2002)



Entre 2002 et 2004, les deux faux frangins armés de vraies frangines, une Les Paul et une Flying V, font vrombir leurs amplis Orange, expédiant des javelots de wah wah pour l’un, des rythmiques calcinées pour l’autre. 
A l’identique, le duo basse / batterie assure une assise haute tension aux jupitériens terriens. Quand à la voix de Dolf de Datsun, versatile, elle greffe ses trilles à la déglingue générale.

The DATSUNS – Freeze Sucker



Les titres mid-tempo ne sont pas en reste, ils sculptent des totems, des fresques diaboliques aux masques grimaçants. Durant leur enfance, ces types-là n’ont pas biberonné de lolo mais plutôt des carpaccios taillés au croupion d’un Diable de Tasmanie ! Ils pratiquent leur art comme d’autres la scie circulaire, sans plus se préoccuper de la fonte des glaciers ou des chinoiseries tournant pandémies.

Fauteurs de troubles, les deux bretteurs torturent leurs manches pour en extraire une sève pourpre, propre extension du fluide qui parcoure leurs veines. Ils ne domptent pas leurs instruments, ils les digèrent.

The DATSUNS – I Got No Words (2004)



Comme les Ramones avant eux, pour caractériser le lien indissociable qui les unit, renforcer l’impression de clan, les membres du groupe ont opté pour un patronyme commun : Datsun
Justifient-ils l’identification à leurs illustres prédécesseurs ? Celles et ceux qui les ont vus sur scène détiennent partiellement la réponse. En effet, le quatuor leur a offert de fantastiques éjaculations sonores modérées, parfois, de soirées moins turgescentes.

Quoiqu’il en soit, les deux premières guillotines de vinyle noir qu’ils ont produites évoquent une horde de Huns, herbes rases et terres brulées, marteau sur l’enclume des forges d’Odin. Valhalla, sur Outta Sight, Outta Mind, les bondieuseries guitaristiques symbolisent une offrande à l’iconographie « hardrockienne ».

The DATSUNS – That Sure Ain’t Right (2004)



Dans le contexte stressant qui empoisse notre quotidien, larguer du lest, désacraliser le sacro-saint télétravail, éteindre le couvre-feu pour prévenir la noyade « profess’émotionnelle » apparait essentiel. Notre allié, pour nous y aider, guette ces barracudas depuis leurs amplis fumants, lampes chauffées à blanc prêtes à mordre à pleines dents.

The Datsuns n’ont d’autre idéologie que celle du noble bruit, heavy et rock. Tout comme The Bellrays, The Bronx ou Danko Jones, s’ils parcourent la planète en prêchant l’agitation débraillée, c’est qu’au bout de sombres impasses, esseulés, des teen-agers enchaînés rêvent de liberté.

The DATSUNS – Gold Halo (2012)



En quête d’une célébrité qui les fuie, les Datsuns n’hésitent pas à intégrer du clavier à leur pharmacopée. Ainsi, de saillies métalliques en rock’n’roll circus, les boys régénèrent-ils la source d’une inspiration tarie. Les quatorze titres de Death Rattle Boogie en témoignent.

Le 28 mai 2021 s’annonce comme la date où The Datsuns doit sortir son nouvel Lp : Eye To Eye. En éclaireur, un single (moins convainquant) est disponible sur la toile. Dans l’attente, continuons à nous rincer la dalle d’un gorgeon de cette potion néo zélandaise dont le groupe avait le secret. Les trois albums précités sont disponibles à cet effet.

The DATSUNS – Goodbye Ghosts



Depuis que certains ont vécu The Datsuns live, ils traquent leurs apparitions comme des junkies leurs doses dans des vespasiennes. Personnellement, au début des 2000, « Like a Motherfuckers from hell ! », je les aurais suivi jusqu’en Enfer.
Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le Rock.

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 06 Feb - Electric Light Orchestra

Message  g2loq Dim 6 Fév 2022 - 16:30

Allo ELO, toujours au bout du fil ? il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Zic29

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA – Jeff Lyne : Mr Blue Sky

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 ELO-Front

Entre 1976 et 1979, Electric Light Orchestra sort trois longs formats certifiés « or pur – 24 carats ». 
L’album central, Out of the blue (1977), recèle en son sein un morceau qui va faire le bonheur des réalisateurs et des publicitaires : « Mr Blue Sky ». Sortir un tel titre en pleine année punk, il fallait oser … ou être sacrément déterminé.

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA – Mr Blue Sky



Jeff Lyne, mentor fondateur du groupe anglais, n’imagine la musique que sous cet angle : grandiose, inspirée, lyrique, point trop élégiaque, teintée d‘enthousiasme. Associant l’acoustique à l’électrique, les cordes aux percussions, les amplis aux chœurs classiques, il produit des « copieusités » dont l’écoute élève l’âme vers de sommets insoupçonnés, les territoires de Cupidon.

En cela, il expose sa principale influence : The Beatles. Pour en être convaincu, il suffit d’écouter « I want to tell you », chanson de Revolver (1966). Ce titre, signé George Harrison, préfigure en tous points les tics de composition reproduits d’album en album par un Jeff Lyne obsessionnel. Plus tard, il travaillera sur les enregistrements de son modèle puis s’associera à lui pour créer The Traveling Wilburys en compagnie de Bob Dylan, Roy Orbison et Tom Petty.

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA  - Rockaria



Dès 1976, avec « Rockaria », sur A new world record, l’option s’affirme. Chez ELO (pour les intimes), on enlumine les portées avec des croches, des rondes et des noires. 
Afin d’en rehausser l’attrait, on les dessine au porte-plumes : du compagnonnage musical, de la calligraphie !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 ELO-3-Lps

Dans Out of the blue, la Face qui renferme « Mr Blue Sky » est sous-intitulée « Concerto for a rainy day ». Jeff serait-il plus chef d’orchestre que rockeur ? Se prononcer sur une telle éventualité dépend de celle ou celui qui l’écoute. Soit l’auditeur est ouvert, et l’écoute tourne à la rêverie, soit il cultive l’esprit Tupperware et son hermétisme l’amène à ne serait-ce qu’évoquer cette … « soupe » !

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA – Turn to stone



Pour que le nouveau récipiendaire, musicalement vierge des arabesques pseudo électrico-symphoniques développées par le groupe, puisse s’y retrouver, posons-lui une question : Quel lien existe-t-il entre Olivia « Grease » Newton John et Electric Light Orchestra ? Réponse : Xanadu (1980), film dont notre auteur / compositeur / producteur / chanteur et poly instrumentiste a composé une partie de la bande son. Sur cette dernière, il laisse s’exprimer la sensibilité qui l’anime, ses blessures et ses forces, sans doute inspirées de la blonde australienne.

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA - Xanadu



« ELO ? Groupe pour midinettes en fleur et vieilles filles ménopausées ». Qu’il serait réducteur de limiter la production pléthorique du combo à cette inimitié ! S’il fallait coller un sticker sur tous ses disques, loin du « Parental Advisory Lyrics », entre rock et pop, à n’en pas douter, une grande majorité choisirait : « Pop » ! Tels Status Quo, Queen ou AC/DC, on ne peut écouter Electric Light Orchestra sans l’identifier. Quel que soit le genre à l’œuvre, sa « patte » l’estampille cent pour cent lui-même !

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA – The diary of Horace Wimp



En 1979, sur Radio One, « The diary of Horace Wimp » côtoie « Is she realy going out with him » de Joe Jackson, « My sharona » de The Knack et autres pépites du genre. La grande différence, c’est que ELO y place concomitamment « Shine a little love », « Last train to London » et « Don’t bring me down » ! Quatre titres issus de Discovery, la dernière livraison en date, projettent leurs brillances sur une concurrence liquéfiée. Ce qu’on nomme la classe, ce qu’on nomme le succès !

Kitschissime à souhait, Jeff Lyne et ses hommes créent des mélodies évoquant tout autant les inénarrables aventures d’Indiana Jones au pays des kiwis que celles plus obscures d’un Hobbit parcourant le Mordor : une musique « imagée ».

Générant des sons modernes et anciens, la pluralité musicale figure leur quotidien.

ELECTRIC LIGHT ORCHESTRA - Shine a little love



« Hey, mec, écoute ça ?! S’tu veux, j’t’el prête ». Non seulement « je le veux », mais je ne suis pas prêt de te le rendre …
Thierry Dauge

PS : Au-delà du siècle dernier, Jeff Lyne livre toujours régulièrement d’excellents Lps sous le nom de Electric Light Orchestra. 

Recap- Il était une fois le Rock.

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 7 février - Rory Callagher

Message  g2loq Lun 7 Fév 2022 - 11:44

Merci pour les balades de guitare, l'Irlandais ! il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Zic30

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Serge Debono

Rory Callagher

Irish Tour 74’, Rory Gallagher s’envole sur le toit du monde

Rory n'était pas à son aise en studio. Beaucoup de gens s'y sont vraiment bien adaptés, comme The Allman Brothers ou Little Feat. Mais lui, il ne pouvait se nourrir d'énergie, s'il n'avait personne à regarder. C'est pourquoi Irish Tour est un si bon album, il a été enregistré en live. Rory a emmené la foule avec lui.” Lou Martin

Certains artistes se révèlent dans l’intimité des studios, d’autres se nourrissent de l’énergie du public…
Rory Gallagher était né pour la scène. Transporter le public dans son propre univers relevait plus du sacerdoce que du devoir. Le guitariste irlandais assumait cette tâche avec bravoure, et enthousiasme.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Maxresdefault

Durant la première moitié des années 70, aux Etats-Unis et en Angleterre, le rock baigne dans une effervescence jamais entrevue auparavant. Dans le sillage du psyché, il se diversifie et occupe le haut des classements. 
En Irlande, entre répression militaire et attentats, le climat devient insoutenable, et les grandes manifestations comme les concerts sont menacées. Tous les grands artistes locaux comme Van Morrison ou Thin Lizzy désertent le pays. En 1972, le massacre du tristement célèbre Bloody Sunday, met le feu aux poudres. Très attaché à ses racines, Rory Gallagher persiste. Malgré le danger…

Tattoo

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 000000005222

En 1973, Rory entre en studio pour l’enregistrement de Tattoo, son quatrième album. 
Soutenu par ses fidèles acolytes, Gerry McAvoy, Rod de’Ath et Lou Martin, il jouit alors d’une production léchée (Carlos Olms). Peut-être trop, aux dires de certains. Pourtant, cet opus représente l’une des périodes les plus créatives et enthousiasmantes du guitar-hero. Sa sublime pochette iconique signée Robin Lawrie ne fait qu’ajouter au plaisir de l’écoute.

Rory Gallagher – Tattoo’d Lady



On y trouve aussi ce furieux standard de rock héroïque des seventies. Cradle Rock figure sur de nombreuses anthologies du genre.

Rory Gallagher – Cradle Rock



L’album Tattoo atteint son point culminant avec A Million Miles Away
Ce titre synthétise parfaitement les talents de compositeur et soliste de Rory Gallagher. Un blues-rock, épique et racé, lui offrant une carte de membre à vie au club des chevaliers de la six cordes.

Rory Gallagher – A Million Miles Away



Mais afin d’appréhender de la meilleure des manières, l’œuvre de cet artiste hors normes, il est impératif de le découvrir dans des conditions live. 
La scène est l’endroit où Rory cesse d’être un excellent guitariste, pour devenir un virtuose, un showman exceptionnel totalement dévoué à son public.

Irish Tour 74’

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 101751180_o

L’alchimie résidant au sein d’un groupe est essentielle à la création d’une œuvre de haut rang. Il en va de même entre l’artiste et le public quant à la réussite d’une prestation scénique. La quintessence de Rory Gallagher se révèle en concert. Un phénomène résultant d’un goût peu commun pour le partage et d’une acuité sensorielle singulière. Le virtuose savait capter les énergies comme personne :

“Rory n’était pas à son aise en studio. Beaucoup de gens s’y sont vraiment bien adaptés, comme The Allman Brothers ou Little Feat. Mais lui, il ne pouvait se nourrir d’énergie, s’il n’avait personne à regarder. C’est pourquoi Irish Tour est un si bon album, il a été enregistré en live. Rory a emmené la foule avec lui.” Lou Martin

Rory Gallagher entame une tournée irlandaise en 1974, au moment même, où la situation dans le pays est la plus critique. Notamment à Belfast. La veille du concert, une dizaine de bombes explosent dans la capitale nord-irlandaise. Mais le chouchou du pays refuse d’abdiquer face à la violence, et donne l’un de ses plus beaux concerts.

Survolté, au mieux de sa forme, il démarre pied au plancher, et offre (comme souvent) le meilleur de lui-même. 
Ayant récemment joué aux côtés de son idole Muddy Waters, Rory ne se refuse rien, et adresse un hommage au bluesman lors d’une reprise monumentale…

Rory Gallagher – I Wonder Who (Irish Tour)



On comprend vite que Rory Gallagher constitue la meilleure consolation possible à la mort de Jimi Hendrix. A l’image du Divin Gaucher, le virtuose irlandais semble élever le blues jusqu’à son paroxysme. Comme si les fantômes de Robert Johnson, JB Lenoir et Howlin’ Wolf s’exprimaient à travers lui.  
Illustration avec ce titre signé Tony Joe White

Rory Gallagher – As The Crow Flies (Irish Tour)



On peut se demander comment un homme aussi sensible et généreux, comment un tel concentré d’humanité a pu faire abstraction du climat de violence entourant l’événement. La réponse se trouve peut-être dans son univers. Cette imagerie blues, présente dans ses textes et dans la moindre de ses notes. L’extase que ce prince de la six cordes semblait atteindre à chacune de ses apparitions.

De toute évidence, Rory possédait un monde intérieur inaccessible pour le commun des mortels. Un paradis régi par sa passion pour la musique, et dans lequel il parvenait à faire entrer le public. Le temps d’un concert…

Rory Gallagher – Walk On Hot Coals Part 1 et 2 (Irish Tour)



Durant le mois de janvier 1974, il donne au public des frissons inattendus, variant ses interprétations et transportant son auditoire au-delà de ses propres rêves, pour verser dans l’anthologie.

A Million Miles Away ou la Magie Gallagher

Son interprétation de A Million Miles Away relève de l’art pictural sonore. Chaque note jette sur la toile un pan de paysage merveilleux.
Encore une fois, jusque là, seul Jimi Hendrix avait su éclater la structure du blues pour extirper de telles sonorités de son instrument.
Le mode de transport est confortable, et le voyage prodigieux. La palette technique disparaît comme par enchantement sous l’effet de l’émotion visuelle. On se pâme dans l’onde, contemplant des paysages cosmiques aux couleurs chatoyantes. La guitare de Rory dessine des arabesques, tandis que le clavier de Lou Martin les souligne.

On peut y voir du Jimi Hendrix sur le feed back blues, ou du Jimmy Page sur le son gras maîtrisé. Et même du David Gilmour, sur les impros hallucinées. Mais c’est bien du Rory Gallagher, irlandais et bluesman jusqu’au bout des ongles.

Rory Gallagher – A million Miles Away (Irish Tour)



Mémoires d’un journaliste local…
“Je n’ai jamais rien vu d’aussi merveilleux, d’aussi émouvant, d’aussi exaltant, d’aussi joyeux que lorsque Gallagher et le groupe sont montés sur scène. L’endroit entier a éclaté, ils se sont tous levés, et ils ont applaudi. Puis ils ont crié, crié, et ils ont levé les bras et se sont embrassés. Sans être niais ni trop émotif, ce fut l’un des moments les plus mémorables de ma vie. Tout cela signifiait quelque chose. Cela signifiait plus que du rock n ‘roll. C’était quelque chose de plus grand.

Le blues et les voyages dans le sang

Durant les années 60-70, beaucoup d’artistes liés par des contrats léonins sont sollicités de manière excessive par leurs managers. 
Enchaînant les prestations scéniques jusqu’à cumuler 300 dates par an, perdant au passage l’envie de jouer, et le goût des voyages. Certains allant même jusqu’à s’overdoser à l’aide de calmants, ou de stimulants.

Si la tradition irlandaise l’incite à taquiner le goulot, Rory Gallagher joue toujours avec le même plaisir. Le même besoin de communier, d’être en phase avec un art et une histoire qu’il transpire par tous les pores. A l’image de cette guitare rongée de sueur symbolisant son attachement à l’instrument, ainsi qu’à l’histoire du blues et du rock’n’roll. Rory vit et respire le blues, comme peu de blancs en sont capables, et n’aspire à rien d’autre que sa vie de musicien itinérant.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 D4074d927e0ecb2cbdb19948b92d0bcf

En 1975, Rory Gallagher devient avec Alvin Lee et Eric Clapton, le soliste le plus convoité de la planète rock. 
Ses talents suscitent l’intérêt des Rolling Stones (en remplacement de Mick Taylor) et celui de Deep Purple (après le départ de Ritchie Blackmore). Mais le génie gaélique préfère explorer son propre chemin. L’avenir lui donnera raison.
Serge Debono

Recap- Il était une fois le Rock.

23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
24 Nov - Jim Morrison, 1968
24 Nov - Freddie MERCURY
25 Nov - Kate Bush
26 Nov - CREAM
27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
29 Nov - BLUE ÖYSTER CULT
30 Nov - Billy Idol
01 Dec - The Rolling Stones
02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
04 Dec - Frank Zappa  Led Zeppelin et King Crimson
05 Dec - DEEP PURPLE Story (1)
06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec - DEEP PURPLE Story (3)
08 Dec - NOIR DESIR
09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
15 Dec - Red Hot Chili Peppers
16 Dec - ZZtop
17 Dec - Lita FORD – The Runaways
18 Dec - Blondie
19 Dec - The CARDIGANS
20 Dec - Led Zeppelin ll
21 Dec - LED ZEPPELIN (2)
22 Dec - Black Oak Arkansas (B.O.A.)
23 Dec - Creedence Clearwater Revival (C.C.R.)
24 Dec - TOTO
25 Dec - Le Prog Rock (Livre)
26 Dec - STATUS QUO
27 Dec - ROXY MUSIC
28 Dec - TÉLÉPHONE
29 Dec - KISS
30 Dec - Ange
31 Dec - The Police

01 Jan - The Kinks
02 Jan - LYNYRD SKYNYRD
03 Jan - Stevie Ray Vaughan (S.R.V.)
04 Jan - Sheryl Crow
05 Jan - Ozzy Osbourne
06 Jan - Marilyn Manson
07 Jan - Martin Circus
08 Jan – Elvis Presley
09 Jan - CACTUS
10 Jan - Ted Nugent
11 Jan - Iron Maiden
12 Jan - Scorpions
13 Jan - R.E.M.
14 Jan - YVARD
15 Jan - Rainbow
16 Jan - Sex Pistols
17 Jan - Depeche Mode
18 Jan - Jefferson Airplane
19 Jan - U2
20 Jan - The Pogues / Megadeth
21 Jan - Thin Lizzy
22 Jan - Eagles
23 Jan - The Pretenders / Van Halen
24 Jan - The Corrs
25 Jan - Bob Marley
26 Jan - Flamin’ Groovies / Humble Pie
27 Jan - Van Hallen
28 Jan - The Neville Brothers
29 Jan - Siouxsie and the Banshees
30 Jan - Bon Jovi 
31 Jan - The Darkness

01 Feb - The Beatles
02 Feb - The Stray Cats
03 Feb - U.D.O.
04 Feb - Alain Bashung
05 Feb - The Datsuns
06 Feb - Electric Light Orchestra
07 Feb - Rory Callagher

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 8 février - Lou Reed

Message  g2loq Mar 8 Fév 2022 - 10:27

M'a bien fait marcher "on the wild side"... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 V254

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By Thierry Dauge

Lou REED en concert

Lou REED Live – Rock N Roll Animal

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Lou-reed-e1554149069532

Lou REED Live – Rock N Roll Animal

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Lou-Reed-LIve-Front

Rock N Roll Animal et Lou Reed Live sont les deux « Faces » d’un même concert sorti à un an d’intervalle, février 1974 pour le premier, mars 1975 pour l’autre. 
Cette prestation live a eu lieu le 21 décembre 1973 à la Howard Stein’s Academy of Music de New York. 
1973 : Voilà pourquoi les titres joués proviennent soit du répertoire du Velvet Underground, soit de Transformer (1972) ou Berlin (1973), et aucun de Sally Can’t Dance, album sorti en août 1974 et donc plus contemporain de Lou Reed Live.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Lou-Reed-Albums

Des voix s’élèveront pour préciser qu’aucun titre du premier album solo de Lou Reed ne s’y trouve également. Vrai. 
De quelles chansons s’agit-il alors ? Question à laquelle Lou aurait lui-même pu répondre avec la morgue qui le caractérisait : « Si vous ne connaissez pas mes chansons, accordez-moi la grâce d’ignorer vos questions ».

Lou REED Live – (Intro) Sweet Jane



Rock N Roll Animal contient cinq titres. Quatre proviennent du répertoire du Velvet Underground : « Sweet Jane », « Heroin », « White Light / White Heat » et « Rock’n’Roll », un de Berlin : « Lady Day ». 

De son côté, Lou Reed Live affiche six titres : « Waiting For The Man », extrait du célèbre et premier album à la banane du Velvet Underground & Nico, trois de Transformer : « Vicious », « Satellite Of Love » et « Walk On The Wild Side », ainsi que deux de Berlin : « Oh Jim » et « Sad Song ».

Étonnant : l’entame de « Vicious » ressemble à s’y méprendre au « Wild Thing » des Troggs !

Lou REED Live – Vicious



Pourquoi a-t-on laissé écouler une année entre la parution des deux albums ? 
Il est probable que l’artiste n’ait pas eu son mot à dire sur cet aspect plutôt commercial des choses. Peut-être s’agissait-il de mettre en parallèle et faire correspondre sorties d’albums et classements au Billboard (?).

A cet égard, en termes de réussites, Transformer atteint une modeste 29ème place. Berlin, ce chef d’œuvre, ne s’élève péniblement qu’à la 98ème marche des charts. Rock N Roll Animal fait donc office de « roue de secours », rustine destinée à colmater le panache troué du Lou. Il se classe 45ème, bien mieux, de ce fait, que le maudit berlinois. La 10ème place de Sally Can’t Dance incite RCA à capitaliser sur ce succès. Le Label sort le nouvel « ancien » témoignage en concert qu’est Lou Reed Live. Échec ! Il stagne à la 62ème place. Pourtant, que de talent au fond du sillon !

Lou REED Live – Waiting For The Man



Quel mécanisme à l’œuvre anime ces deux dynamiteurs de platines ? 
La voix du maître, certes parfois approximative, mais signature identitaire qui fait tout son charme, se trouve soulevée, emportée, enluminées par des guitares cataclysmiques ! 
A la manœuvre, une paire de bretteurs magnifiques, incroyables barbouzes, mercenaires au service quasi exclusif du producteur canadien Bob Ezrin.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Wagner-Hunter

Les spécialistes es Mr Reed sont alors en droit d’opposer que les deux albums sont produits par Steve Katz et non Bob Ezrin
Exact. Il faut remonter à l’enregistrement de Berlin pour que soient réunis ces protagonistes : Reed / Ezrin / Hunter et Wagner. L’association en forme de détonateur aboutie à l’arrivée sur les planches des deux guitaristes, écrin de luxe sertissant la voix du brillant parolier. « Une misère ! », s’exclament les puristes enamourés du Velvet Underground, une bénédiction pour les autres, les amateurs de rock versus heavy (!).

Rock N Roll Animal - White Light / White Heat



« Oui ! ». Factuellement, l’interprétation flirte avec le hard rock. Lou Reed, hard-rockeur ?! Lou Reed reste Lou Reed, quoi qu’il fasse.
Par contre, ses musiciens explosent leurs amplis ! C’est qu’ils n’en sont pas à leur coup d’essai, notamment Dick Wagner, consécutivement leader de The Frost puis d’Ursa Major, deux formations de hard’n’heavy. Pour Steve Hunter, les débuts se font via Mitch Ryder And The Detroit Wheels
Par la suite, le duo va officier sur un certain nombre d’albums remarquables dont Destroyer (1976), de Kiss, ou le premier album solo de Peter Gabriel (1977). 
Mais, à partir de Welcome To My Nightmare (1975), ils vont graver leurs plus grands faits d’armes avec Alice Cooper. Rien d’étonnant pour un binôme détonnant !

Lou REED Live – Heroin



Au-delà du son dantesque, de l’infinie profondeur musicale ressentie à l’écoute des deux disques, il y a des chansons, celles de Lou Reed. Composées la plupart du temps sur une simple guitare acoustique, elles rayonnent de justesse. Elles parlent aux auditeurs, les touchent, allant jusqu’à les émouvoir. Le reste relève de l’orchestration : Bowie / Ronson sur Transformer, Bob Ezrin sur Berlin.

Noyau dur, ADN des morceaux, les textes et mélodies s’adaptent à tous les possibles. La substance dont ils et elles sont constitués fait preuve d’un rare équilibre, fruits d’une science infuse qui fleurit l’esprit de leur concepteur. 
Hélas, pour en saisir les secrets, il faudrait à présent ouvrir son tombeau puis sonder son cerveau. A jamais enfouis en compagnie de l’artiste, un « taiseux » avare en péroraisons, ils relèvent désormais du domaine des esprits. Par chance, la mort ne nous a pas tout pris …

Lou REED Live – Oh Jim



S’agit-il d’une compromission lorsqu’il commet Lulu (2011) avec Metallica
Lou Reed est un incorruptible. La preuve : bien qu’il ait livré tout son cœur et son âme dans Berlin, malgré l’incontestable savoir-faire de Bob Ezrin, au-delà des superbes compositions, l’album chéri est un échec critique et public (par voie de conséquence ?). Le chanteur ne pardonne pas cette flagrante injustice qu’il impute aux médias spécialisés. Il en veut aux journalistes, il en veut au monde entier !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Lou-Batteur

« Pour une dent, un œil, pour un œil, toute la gueule » (G. MorrisGénération Clash – 1998 – Fleuve Noir). En juillet 1975, Lou Reed livre Metal Machine Music à la vindicte populaire, quatre Faces de larsen de guitare … à ce qui se dit. Parce que même une écoute attentive (Si, si, c’est possible !) ne permet pas d’identifier l’origine du « bruit » ensillonné. « Vous conchiez la beauté ? Voici de quoi alimenter vos cerveaux sclérosés ».

Au-delà de la subodorée « vengeance », subsiste l’œuvre éblouissante d’un chanteur et personnage unique. S’il était nécessaire de le prouver, ces deux disques seraient là pour en témoigner.

Lou REED Live – Sad Song



« Sa conscience a irrigué et illuminé le ton de notre culture. Lou était un poète, capable de mêler la poésie à sa musique de la façon la plus poignante et la plus immédiate » – Patti Smith.

Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le rock

23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
24 Nov - Jim Morrison, 1968
24 Nov - Freddie MERCURY
25 Nov - Kate Bush
26 Nov - CREAM
27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
29 Nov - BLUE ÖYSTER CULT
30 Nov - Billy Idol
01 Dec - The Rolling Stones
02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
04 Dec - Frank Zappa  Led Zeppelin et King Crimson
05 Dec - DEEP PURPLE Story (1)
06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec - DEEP PURPLE Story (3)
08 Dec - NOIR DESIR
09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
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13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
15 Dec - Red Hot Chili Peppers
16 Dec - ZZtop
17 Dec - Lita FORD – The Runaways
18 Dec - Blondie
19 Dec - The CARDIGANS
20 Dec - Led Zeppelin ll
21 Dec - LED ZEPPELIN (2)
22 Dec - Black Oak Arkansas (B.O.A.)
23 Dec - Creedence Clearwater Revival (C.C.R.)
24 Dec - TOTO
25 Dec - Le Prog Rock (Livre)
26 Dec - STATUS QUO
27 Dec - ROXY MUSIC
28 Dec - TÉLÉPHONE
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13 Jan - R.E.M.
14 Jan - YVARD
15 Jan - Rainbow
16 Jan - Sex Pistols
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18 Jan - Jefferson Airplane
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21 Jan - Thin Lizzy
22 Jan - Eagles
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24 Jan - The Corrs
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26 Jan - Flamin’ Groovies / Humble Pie
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02 Feb - The Stray Cats
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06 Feb - Electric Light Orchestra
07 Feb - Rory Callagher
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 9 février - Guns N’ Roses

Message  g2loq Mer 9 Fév 2022 - 10:14

Axl et sa bande actuellement en tournée en Amérique du Sud il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Zic31

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By Thierry Dauge

GUNS N’ROSES – Axl, Slash, Duff, Matt et les autres …

GUNS N’ROSES : rejeton d’Aerosmith et New York Dolls réunis ?

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 GNR-Front

En studio

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 GNR-Albums-e1555275016504

GUNS N’ROSES : en 1991, avec « Use your illusion » Part I et II, Guns N’ Roses mange la banane par les deux bouts, disproportionne son propos, le rallonge démesurément, boursouflure justifiant presque à elle seule la réussite de la concurrence directe : LA GunsHollywood vampires »), Faster PussicatWake me when it’s over ») et de … Nirvana qui, concomitamment, « grungise » le microcosme rock. Certes, mais avant cela, il y a eu : « Appetite for destruction » (1987), LA Médaille, L’Epée ! Et puis, suite à une écoute prospective …

GUNS N’ROSES – Appetite for destruction



« Appetite for destruction », douze titres, dix missiles et deux cartouches : carton plein ! 
Autour de la mi-temps des 80’s, les fans de hard heavy rock metal sont partagés. Où tu es Guns, ou tu es MetallicaMaster of puppets » – 1986), hors de question de se proclamer des deux !

Particularisme franco français, sur le mode Highlander : «Il ne peut y en avoir qu’un!» Quelle crasse, quelle bêtise … Si, ailleurs, des associations permettent de doubler la mise: Dior, Lanvin, on ne voit pas sous quel prétexte on ne pourrait en faire autant musicalement. Surtout que, factuellement, Guns N’Roses cuisine du hard rock pendant que leur compère usine du heavy metal. « C’est bonnet blanc et blanc bonnet ! » ? Pardon ?! Ce serait provoquer une guerre civile que d’affirmer cela !

GUNS N’ROSES – Civil war



Si les Gunners sont hard rock, une comparaison musicale avec Aerosmith et/ou New York Dolls est-elle cohérente ? 
Si le son a évolué, le rock rugueux d’Aerosmith n’est pas loin et celui des Dolls à proximité. Pour le look, les canons de la mode rock ayant très peu évolué, période punk exceptée, on observe un effet miroir, mélange de froufrous féminins rayés d’oripeaux cuir-assés. Et puis, après avoir repris « Mama kin », les imaginer cisailler les accords de « Personality crisis » aiguise les canines …

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Magnificient-3-e1555274994743
Remarque : en 1987, Aerosmith sort « Permanent vacation », l’album qui les ramène dans le peloton de tête. Retour de flamme destiné à relever le défi de cette concurrence en ébullition, notamment celle de Slash’Axel ?

GUNS N’ROSES – Mama kin (live)



Sur « Use your illusion », avec un armement tel : « Don’t cry », November rain » et « Knockin’ on heaven’s door », Guns N’Roses s’attire les quolibets des heavy rockers. 
Pourtant, il y a des « Coma », des « Back off bitch » ou « Right next door to hell » qui postillonnent salement ! Au final, on en revient à l’avis général : extraire le meilleur des deux Lps pour n’en faire qu’un aurait prolongé l’adhésion qualitative. Pressé à chaud, nous aurions obtenu un onguent au pouvoir aussi envoûtant que celui « d’Appetite ».

GUNS N’ROSES – Right next door to hell



Rien à faire. Axl Rose et « Use your illusion » sont rejetés. En matière de plaisir, il n’est pas nécessaire de se « forcer » … ni de polémiquer. D’ailleurs, ça tombe bien, le groupe est en tournée mondiale pour promouvoir ses deux doubles. Comme toujours, le vécu live servira de juge de paix.

En concert

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 GNR-Billets-e1555274960619

Deux concerts à un peu plus d’un an d’intervalle nous permettent de juger de la qualité des chansons servies dans « Use your illusion I & II ».

En premier lieu, abordons le show donné à l’Hippodrome de Vincennes (juin 92). Explorons son côté « foire à la reprise ». Même partiellement interprétées, on retrouve des choses assez « uniques » ! Le slow de Black Sabbath : « It’s alright », « Wild horses » des Stones, « Live and let die » de Wings, « Voodoo chile » d’Hendrix, « Mother » du Floyd, “Knockin’ on heaven’s door” de Dylan et une incongruité : « Sail away sweet sister » de Queen
Plus fort encore, des reprises avec les interprètes originaux ! « Always on the run » de et avec Lenny Kravitz puis les Toxic Twins, Tyler/Perry themselves pour le susnommé « Mama kin » et la reprise d’une reprise : « Train kept a rollin’ ». Rien qu’avec ça, le public a déjà de quoi être comblé.

GUNS N’ROSES – Live and let die (live)



Au commencement était Soundgarden et Faith No More : concert de folie !

Et puis les Guns lâchent leur propre répertoire. A parts égales, les trois « seuls » Lps du groupe sont visités. De « Welcome to the jungle » à « You could be mine », c’est quasiment un sans fautes. En fait, le seul défaut, accroc dans la cuirasse, ne vient pas du groupe mais d’une prestation en plein air : pas facile de capter continument le public, surtout lorsque le vent s’en mêle, provoquant des variations de puissance sonore. Ajouter à cela des entre-deux parfois un peu long via des soliloques d’Axl et … Broutilles ! Ce concert fut dantesque !

GUNS N’ROSES – Double talkin’ jive (live)



Un an après, en juillet 93, Bercy reçoit la troupe. Ce coup-ci, c’est Suicidal Tendencies puis le Brian May Band qui ouvrent les hostilités. Les Gunners n’ont peur de rien ! May viendra doubler les guitares sur « Knockin’ on heaven’s door ». La set list est, à peu de choses près, la même qu’en 92. Ce qui diffère, c’est l’impression de puissance délivrée par le groupe. On eut pu les croire lassés par une année sur la route, et bien il n’en est rien, au contraire ! La salle est tabassée, concassée, mixée, torréfiée et … ébahie. Un concert comme celui-ci restera longtemps gravé dans les mémoires et les oreilles. Du Rock-arburant pour toute une vie !

 GUNS N’ROSES – Welcome to the jungle (live)



Faute de goût, Rose exhibe un affreux tee shirt à l’effigie de Charles Manson, ou comment générer des effluves nauséeuses : Provoc’ rock attitude ! Axl sera toujours Axl, avec ses travers et … sa voix parfois qualifiée de cri d’animal égorgé (!). 
Chacun son avis. En tous cas, ces deux prestations prouvent sans conteste que, live, Guns N’Roses assure ! Et méchamment !
Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le rock

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26 Jan - Flamin’ Groovies / Humble Pie
27 Jan - Van Hallen
28 Jan - The Neville Brothers
29 Jan - Siouxsie and the Banshees
30 Jan - Bon Jovi 
31 Jan - The Darkness

01 Feb - The Beatles
02 Feb - The Stray Cats
03 Feb - U.D.O.
04 Feb - Alain Bashung
05 Feb - The Datsuns
06 Feb - Electric Light Orchestra
07 Feb - Rory Callagher
08 Feb - Lou Reed
09 Feb - GUNS N’ROSES

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 10 Feb - Mark Knopfler

Message  g2loq Jeu 10 Fév 2022 - 9:59

Merci Mark pour toute ta musique, si appropriée pour être écoutée en motoroulant ! il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 V_copi85

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Nic Blanchard-Thibault -12 mai 2019

Mark Knopfler, la dernière tournée de l’ex Dire Straits !

Mark Knopfler, quitte la scène !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Mark-k10

« Je veux vous remercier pour toutes ces merveilleuses années, mais maintenant je dois vous dire au revoir… Je vais continuer à enregistrer des disques et écrire des chansons, mais les tournées pour “old ganddad”, c’est terminé.» déclare Mark Knopfler, à chaque concert.

Mark Knopfler fait ses adieux à la scène : certains ne cachent pas leur émotion…

Tout d’abord, pour marquer le moment, le guitariste ressort un titre mémorable  du groupe Dire Straits “Once upon a time in the West“, très apprécié du public.

Mark Knopfler - Once upon a time in the West



Ce morceau sorti en 1979 figurait sur l’album “Communique”, d’autre part c’est l’ouverture du live “Alchemy”, un concert filmé et enregistré le 23 juillet 1983.

Notons également d’autres grands succès comme “Silvertown blues”,

Heart full of holes” , “Money for nothing” ou “Brother in arms”…

Mark Knopfler - L’incontournable “Money for nothing” 



Brothers in arms”, une chanson où Knopfler dénonce la guerre.

Mark Knopfler - Brothers in arms



Le programme des concerts est représentatif d’une carrière qui a généré de nombreux succès.

A retenir également, son dernier album “Down the road wherever” sorti en novembre 2018. Il nous a surpris avec des rythmes funky, une ambiance intimiste portée par son inoubliable voix de “crooner”. La présence de cuivre, inhabituelle chez lui, mais aussi un retour à l’état l’esprit du jeu de guitare de Dire Straits.

La carrière de Mark Knopfler

Le nom de Mark Knopfler, guitariste inspiré par Eric Clapton et J.J. Cale, est lié à celui de Dire Straits, dont il a été la force créatrice. Depuis que le groupe s’est arrêté, en 1995, Mark Knopfler poursuit une carrière solo variée.

Il a joué avec les plus grands, produit de nombreux artistes et composé plusieurs musiques de films. Après avoir travaillé comme journaliste, puis professeur assistant d’anglais, il  décide de se consacrer entièrement à la musique. Il joue tout d’abord rockabilly avec Café Racers, puis rythme blues avec Brewers Droop.

En 1977, Knopfler s’installe près de Londres avec son frère David, guitariste, le bassiste John Illsley qui recrute le batteur Pick Withers. Dire Straits est constitué.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Dire-straits-2-300x180

Une maquette de trois chansons est enregistrée, dont une première version de Sultans of Swing, et envoyée à Charlie Gillett de Radio London. Il la diffuse le 9 décembre 1977 et c’est un succès.

Dire Straits - Sultans of Swing



Phonogram produira ce premier album qui paraît le 7 juillet 1978. En Angleterre l’accueil est réservé, mais en Europe continentale, aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, ils sont disques d’or.

Les rencontres :

Début 79, le groupe tourne aux Etats-Unis à Los Angeles. Bob Dylan vient les voir, il invite Mark Knopfler et Pick Withers à participer aux sessions de son nouvel album “Slow train coming”. A la fin de la même année Mark Knopfler joue sur “Gaucho” de Steely Danet, sur l’album “Solo in Soho” de Phil Lynott.

En février 1982, Mark Knopfler accompagne Van Morrison sur son album “Beautiful vision”. On le remarque ensuite aux côtés de Kate & Anna McGarrigle.

En 1983 Il joue avec son frère David, avec Scott Walker et avec Phil Everly, puis il supervise la production de l’album “Infidels” de Bob Dylan et il donne à Tina Turner le titre “Private dance”, qu’il avait écarté au dernier moment de l’album “Love over gold“.

D’autre part, il se rapproche pour la première fois du cinéma en composant la bande originale du film “LOCAL HERO“, puis celle de “CAL”, en 1984, et de “COMFORT AND JOY” l’année suivante.

En avril 1985 Dire Straits connaît un succès magistral avec Brothers in Arms
Il est N°1 en Angleterre, aux Etats-Unis et dans vingt-deux autres pays, et il constitue la plus grosse vente de tous les temps pour un groupe britannique.

Mark Knopfler prête alors son talent à des productions extérieures. De Tina Turner à Sting, en passant par Ben E. King et Willie DeVille.

En 1989, il écrit et produit la musique du film “LAST EXIT TO BROOKLYN”.

En mars 90 il crée Notting Hillbillies ce projet réunit Mark Knopfler, Guy Fletcher, Brendan Croker et Steve Phillips. Pour l’album MISSING… PRESUMED HAVING A GOOD TIME, les Notting Hillbillies vont renouer avec leurs racines musicales: les débuts du rock & roll, le blues, le gospel, le jazz-boogie et le country & western.

Les premiers albums solo :

Après GOLDEN HEART, son premier album solo, Mark Knopfler propose en septembre 2000 son deuxième album SAILING TO PHILADELPHIA, pour le titre du même nom il s’assure de la complicité vocale de James Taylor
Suivront “THE RAGPICKER’S DREAM” enregistré à Nashville en 2002, et “SHANGRI-LA” en 2004.

Mark Knopfler - Sailing to Philadelphia



En 2007 “KILL TO GET CRIMSON” sort, et est suivie d’une série de concerts intimistes en Europe.

Il compose son sixième album solo, “GET LUCKY”, deux ans plus tard. Onze titres marqués par le folk, par le blues et par le talent particulier du chanteur-guitariste qui évoque certains souvenirs de son enfance à Glasgow et à Newcastle.

Il est suivi d’une tournée qui commence en avril 2010 par les États-Unis pour se terminer fin juillet en Europe.

En 2011, Mark Knopfler est l’invité spécial de Bob Dylan pour la première partie de sa tournée. Un splendide concert est donné à Paris le 17 octobre.

En 2012 sort un nouvel album, “Privateering”, suivi d’une tournée européenne.

C’est maintenant officiel, Mark Knopfler arrête ses tournées. 
Il continuera à enregistrer des albums… encore de beaux moments de musique !
Nic Blanchard-Thibault

Recap - Il était une fois le rock

23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
24 Nov - Jim Morrison, 1968
24 Nov - Freddie MERCURY
25 Nov - Kate Bush
26 Nov - CREAM
27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
29 Nov - BLUE ÖYSTER CULT
30 Nov - Billy Idol
01 Dec - The Rolling Stones
02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
04 Dec - Frank Zappa  Led Zeppelin et King Crimson
05 Dec - DEEP PURPLE Story (1)
06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec - DEEP PURPLE Story (3)
08 Dec - NOIR DESIR
09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
15 Dec - Red Hot Chili Peppers
16 Dec - ZZtop
17 Dec - Lita FORD – The Runaways
18 Dec - Blondie
19 Dec - The CARDIGANS
20 Dec - Led Zeppelin ll
21 Dec - LED ZEPPELIN (2)
22 Dec - Black Oak Arkansas (B.O.A.)
23 Dec - Creedence Clearwater Revival (C.C.R.)
24 Dec - TOTO
25 Dec - Le Prog Rock (Livre)
26 Dec - STATUS QUO
27 Dec - ROXY MUSIC
28 Dec - TÉLÉPHONE
29 Dec - KISS
30 Dec - Ange
31 Dec - The Police

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05 Jan - Ozzy Osbourne
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08 Jan – Elvis Presley
09 Jan - CACTUS
10 Jan - Ted Nugent
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12 Jan - Scorpions
13 Jan - R.E.M.
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15 Jan - Rainbow
16 Jan - Sex Pistols
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18 Jan - Jefferson Airplane
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 11 février -Slade

Message  g2loq Ven 11 Fév 2022 - 10:43

"Come on" Guys !... "Whatever happens"... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Zic32 

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

SLADE 

SLADE – Cum On Feel The Noize

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Slade-Front-300x167

« Mama Weer All Crazee Now », « Gudbye T’ Jane », « Get Down and Get With It », « Cum On Feel The Noize »…. 
Slade, le groupe qui a eu le plus grand nombre de n°1 dans les charts anglais.

Depuis 1968 et N’ Betweens, premier patronyme du groupe, via Ambrose Slade puis Slade tout court, les quatre des Midlands : Dave Hill, guitare – Noddy Holder, voix – Don Powell, batterie et Jim Lea à la basse, ont toujours fait de la musique dans un esprit « garage », décalquant leur musique sur leurs cousins du pub rock
Classé dans le courant montant du Glitter et du Glam, pur produit des 70’s, ils ont d’avantage ciblé les singles que les long formats. En la matière, ils sont les rois !

SLADE – Cum On Feel The Noize



La démesure de Slade commence dès la voix de Noddy Holder, une corne de brume, une sirène d’alarme, un mégaphone ! 
Et puis viennent les costumes de parade, des pièces de tissus à carreaux, du plastique, des feutrines, du métal, ils ne s’interdisent rien. 
Et puis les guitares de Dave Hill, faites sur mesure selon des critères qui lui appartiennent, véritables boules à facettes, renvoient la lumière captée par le groupe à ses adeptes en pâmoison. 
Mais tout cela ne serait rien que de la poudre aux yeux sans les chansons. Dans ce domaine, la paire Holder / Lea usine sans bavure des mélodies canonisées par le public. Partageurs et gentlemen, ils en feront bénéficier les filles de Girlschool dans les 80’s.

SLADE –Mama Weer All Crazy Now



Lorsque, curieux de ce succès étonnant, on prête l’oreille aux chansons, on trouve des accords et des rythmes assez similaires à ceux de Status Quo, la hype glam en supplément. 
Par contre, là où le Quo impose ses albums, Slade manque d’épaisseur. Leurs longs formats laissent les auditeurs sur leur faim. Étrangement, il en va de même pour la concurrence, essentiellement Sweet et Garry Glitter. Pour accéder aux trésors, identifier des 33-Tours dignes de trôner aux côtés de leurs rejetons, il faut fouiller dans la discographie puis la jouer tous sens éveillés. Slayed (1973) et Whatever Happened To (1977) relèvent le gant, chromés par des titres heavy aux refrains appétant.

SLADE – Move Over (Slayed)



« Move Over », présent sur Slayed, est une reprise de Janis Joplin. Elle rend grâce au talent du groupe. Slade la restitue sans démériter, loin du ridicule où l’exercice aurait pu les mener. Dans cette version enregistrée live pour la BBC, on discerne même une proximité avec un genre musical plus musclé, le hard rock. Omniscient, il n’est pas surprenant que le groupe ait su coloniser le milieu des 70’s, période plébiscitant les combos bruyants.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Slade-Albums-300x152

La sensibilité blues, heavy et glam des membres de Slade ne pouvait que réunir un maximum de monde sous leur bannière, même pailletée. En balayant des 60’s au punk, leur fresque sonore invite la jeunesse, les ados et adultes au même comptoir, celui d’un fun sans fard. Un comble pour des musiciens sur maquillées qui, n’en déplaise aux poseurs, préfèrent le cul de la crémière au beurre … entre deux Lager.

SLADE – Gudbye T’ Jane



Alors qu’ils sont en perte de vitesse, pousser hors des radios par une mouvance plus dépouillées : le punk, ils réalisent un album décapant, Whatever Happend ToSlade
Sur la pochette, on les voit en skinheads, leurs premiers oripeaux, ainsi que plus simplement vêtus. Pour que les choses soient claires, ils posent dans une rue nommée Rock Street. CQFD. Bien que la carrière du groupe perdure au-delà de ce disque, il sonne telle une épitaphe, certes électrique et sans compromis.

SLADE – The Soul, The Roll and The Motion



Si le style caractéristique du quatuor reste identifiable, les titres bastonnent et grondent méchamment. La production heavy / arrache-clous découle du travail de Chas Chandler. Ex guitariste des Animals, producteur des deux premiers albums de Jimi Hendrix (c’est lui qui le fit venir en Angleterre), il est à l’origine du succès de Slade. Décédé en 1996, il sortit Slade de l’anonymat, pour le meilleur de ce que le glam aura livré à l’Histoire du rock anglais.

SLADE – Dogs of Vengeance



Saisissant une clé à cliquets pour, soulevant le capot, démonter les carburateurs du V8 qui les meut, on découvre les quatre musiciens dans leur plus simple appareil. Mis à nus, toutes périodes confondues, ils transpirent la simplicité. Paradoxe pour une formation ayant animé tant de fiestas dans la fureur, le luxe et le bruit, ils ont su rester eux-mêmes, trinquant sous les projos à la santé des prolos.

SLADE – Be



Persiste une question au sujet de Slade : que peut bien vouloir dire ce patronyme intraduisible en français ? 
Chacun sa réponse, chacun son idée. La mienne ? Et bien …j’ai déjà rédigé 226 chroniques pour en « parler » …
Thierry Dauge

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 12 février - Blur

Message  g2loq Sam 12 Fév 2022 - 13:28

Un peu "refaire du neuf avec du vieux". M'enfin, bon... il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fume_u12

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

BLUR 

BLUR – A charmless Band

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 BLUR-albums-300x99

BLUR – Une pop gustative !

Dans les 90’s, au sortir de la guerre scénarisée qui opposa Blur à Oasis, si ce dernier fut couronné pour sa célébrité, Blur l’emporta haut la main en matière d’originalité : a charmless band.

Blur – Parklife



Entre 1994 et 1997, quatre charmants garçons dans la tourmente « Brit Pop » se singularisent par leur côté « décalé » : Blur.
Non content d’inventer des mélodies « attrape-mouches », ces suites d’accords qui collent à l’oreille, ils osent une approche post-punk/new wave ponctuée de « brochettes » psychédéliques. Cette recette leur apparaissant restrictive, ils cuisinent des entremets condimentés 60’s. Blur : le creuset d’une pop gustative !

Blur - Charmless man



La genèse

« Alors, Mr Albarn, avant ‘parklife? »

La drogue commençant à faire effet, il répond malgré lui:

« Nous avons sorti « Leisure » en 1991 puis « Modern life is rubbish » en 1993. A mon sens, ce sont de bons albums mais ils n’ont pas bien fonctionné. Pourtant, l’inepte presse anglaise a commencé à nous comparer aux Beatles. L’Angleterre court après son passé … ».

« C’est bien, Mr Albarn, continuez …Parklife’ … »

Des remontées acides lui envahissent la bouche. Il est parcouru de frissons et vomit une bile amère.

« Ça n’est rien, Damon, la drogue … poursuivez je vous prie … »

Il renifle mais ses bras entravés l’empêchent de s’essuyer. Une force obscure l’enjoint à parler.

« Parklife’ est sorti au printemps 94. Un ami DJ sur Radio One a commencé à passer ‘Girls and boy’ en boucle et ça a pris. L’album s’est mis à se vendre comme des réglisses Basset’s. Tout le monde nous réclamait ce titre. On en a vite eu mare mais le champagne était gratuit … C’est marrant parce qu’on avait décidé de se lâcher sur cet Lp : fuck le cadre pop ! Sur ‘Girls and boy’, le riff est à l’Ouest et je chante ‘like a fucking bastard’. Et c’est celle-là qui cartonne, va comprendre … on devient bankable ».

Blur - Girls and boy



Le succès

Blur choisit-il la voie de la facilité ? Un an plus tard, « The great escape » (1995) déconcerte. Où « Parklife » innovait, il propose une pop so « british », dépourvue du moindre hors-piste, une série de sucettes au miel, des nougatines. 
Les chausse-trappes, les tiroirs secrets, les casse-têtes chinois, l’origami sont mis de côté. 
Adieu la tourmente. Cette fois-ci, les deux singles extraits de l’album : « Charmless man » et « Country house », synonymisent quatre garçons dans le vent, plus « Revolver » que « White album ».

Blur - Country house



Poudre blanche et liquide mordoré ? Pourquoi faudrait-il être « cassé » pour jouer des mélodies simples, directes, carrées ? « The great escape » agit telle une bouffée d’oxygène. Son contexte musical est pourtant riche en médailles. A titre d’exemples : « Mellon collie and infinite sadness », « The bends », « One hot minute » ou « Garbage », mais aucun autre Lp n’est aussi rafraîchissant ou primesautier.

Deux ans plus tard, lorsque « Blur » (1997) voit le jour, on se dit que le présent coure à nouveau vers l’enchantement, la soirée coquine et … pas du tout !

Retour en arrière

Blur - Beetlebum



« Blur » émet un parfum sépia, nostalgique, un brin dépressif. Le contexte n’est plus à l’amusement, l’âge de la maturité a sonné. Il faut choisir un os à mordre et s’y tenir : grandir. Forcer la réflexion, craindre la facilité, parcourir les crevasses et les fonds baptismaux pour exposer à qui voudra l’entendre les dessous du groupe, « Blur » ne traite que de cela. 
De la pochette jusqu’aux formes étranges qui sculptent les sillons, une brume hypnotique s’élève qui gagne l’auditeur ; s’y laisser bercer, refuser l’analyse, abdiquer, profiter simplement des notes enlacées.

Pour une cinquième livraison, choisir un titre éponyme n’a rien d’anodin : « Voici ma vraie nature ». Après cet album, l’expérimentation prendra une place prépondérante, gagnant le cœur des rockeurs, lâchant la plèbe « popisante ».

Blur - Song 2



L’avenir

L’exubérance « nirvanienne » : « Song 2 », tant radicale qu’addictive, clôt le passé « historique » de Blur. Ce faisant, elle laisse planer un doute sur le futur du groupe …

« Et après, Damon, après ‘Blur’ ? »

« On est parti en tournée. Très vite, avec Graham, on en est arrivé à ne plus pouvoir se sentir. Il fallait que je prenne le large. Alors, j’ai créé Gorillaz »

« Oui, Damon, vous êtes en 1998. Mais vous avez pourtant continué d’enregistrer avec Blur »

« Trois albums en vingt-deux ans !!! »

Les effets de la drogue commençant à se dissiper, le chanteur sort peu à peu du coma chimique qui emprisonne son esprit. 
Ce faisant, il s’agite : « … Son of a bitch ! ». Il recouvre néanmoins une certaine sérénité au moment d’évoquer l’année 2006.

« … 2006 … Avec Paul Simonon, nous décidons de former un groupe. Un ex Clash ! Ce type est vraiment trop cool, un seigneur. Nous nommons le projet : The Good, The Bad And The Queen. Etre sur scène avec lui … incroyable ! Et puis, il y a Tony Allen à nos côtés, un batteur dont Brian Eno dit qu’il est peut-être le meilleur au Monde ! Simon Tong s’adjoint en quatrième membre, un ex The Verve … quel quatuor magnifique nous faisons ! »

« Damon ? Et Blur dans tout ça ? Où en est Blur ? »

« Blur ?! … »

(Fin de l’enregistrement)

Blur - To the end



Le « privé » range son magnéto à bande, un Revox B77. Il attend son chèque. Les responsables de Parlophone/Warner Bros n’en sauront pas plus. Leur poule aux œufs d’or décidera-t-elle de réenregistre quelque chose un jour ? La réponse tutoyant l’aléatoire, une décision doit être prise.

Le type en polo Prada extrait une bouffée de sa « vaporette ». Tous le regardent. Il expire un brouillard parfumé aux fruits rouges puis susurre : « Virez-les et signez Gradur ».

Tel va le business musical, An 2019.
Thierry Dauge

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 13 février - Johnny Winter

Message  g2loq Dim 13 Fév 2022 - 9:00

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

Johnny WINTER

Johnny WINTER – Captured live (1976)

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Jonnhy-Winter-Inner-300x123

… Soudain, le son déchaîné d’une Gibson Firebird à tête inversée vous assaille, averse torrentielle détrempant vos tympans. L’intro de « It’s all over now », tel un fleuve en crue, vous emporte loin, très loin au cœur de la musique. Vous louchez sur la pochette du 33 tours qui contient l’ouragan : Johnny Winter – Captured live. Un prêcheur de heavy blues rock à l’aura biblique, cheveux blancs comme neige et en apesanteur, y prend le ciel à témoin. Ainsi, c’est de la Gibson turgescente qui lui ceint l’épaule que giclent ces saillies de blues blanc. Subjugué, vous vous vautrez dans le flot de notes, surexcité et offert aux stimuli.

Johnny WINTER – It’s all over now



« Ils font des solos différents en même temps !!! », s’extasie le type derrière vous, cet importun qui cherche à piquer la place idéale que vous occupez, à distance égale des deux enceintes. Le duel de guitares que se livrent Johnny Winter et Floyd Radford sur « Sweet papa John » est à couper le souffle. 
Tout l’album brûle de ce combat au corps à cordes. La lave en fusion naît du bottleneck dérapant sur les trois premières cordes ou du bout des doigts mitraillant les trois autres. Du blues-rock versus volcanique ! Les amateurs font tourner l’alambic, descendant des rasades au goulot du brûlot. En bons aficionados, ils glorifient l’Albinos et son partenaire de virée.

Johnny WINTER – Sweet Papa John



Maître es cover, Johnny Winter mâche pour en faire du barbelé le Dylan de l’« Highway 61 » définitivement « revisited ». Son invitation : « Roll with me », transforme les auditeurs en « Rock & roll people ».
La technique et le feeling de Johnny Dawson Winter III en font un sorcier voodoo, brother droitier de Jimi Hendrix, le gaucher divin. Imaginons la réunion des deux maestros au faîte de leur savoir ! Imaginons l’arrivée inopinée d’un troisième larron en la personne de Rory Gallagher ! La messe est dite, dans l’instant et pour l’éternité.

Johnny WINTER – Highway 61 Revisited



A la fin des années 50, un « revival » blues naît du côté de l’Angleterre : le British Blues Boom (BBB). Cette renaissance, assez fidèle à la musique des pionniers noirs américains, se muscle progressivement tout au long des 60’s sous l’engouement de guitaristes « déniaisés » comme Page, Beck, Clapton, Green ou Lee. Eux-mêmes se branchent sur ce que touillent leurs contemporains, parfois des aînés, les bluesmen John Mayall ou Alexis Korner. Il est écrit un peu partout que le BBB a relancé la pratique du blues aux States ; sorte d’effet boomerang.

Johnny WINTER –Bony Moronie



Il est évident que JW n’a pas attendu Messieurs les anglais pour développer sa propre appétence au genre. Au contact des géniteurs, des musiciens comme Robert Johnson, Muddy Waters ou John Lee Hooker, il a forgé son style. Puis, lorsque le démon du blues rock l’a saisi, il s’est branché sur crazy Chuck Berry
Les cavalcades de sa main gauche sur les cordes miment l’araignée sur sa toile, avide des insectes englués, des adeptes hypnotisés dans son cas. Captured live figure telle une flamboyante entrée en matière tout autant qu’une magnifique épitaphe à tout auditeur désireux d’entrer dans son jeu.

Johnny WINTER – Roll with me



Deux minutes avant …

Vous entrez chez le disquaire. Franchir le seuil de cette cathédrale dédiée au vinyle vous rapproche toujours d’une expérience quasi mystique. Au fond du sanctuaire, vous savez trouver l’autel où trône la platine …

Captured Live, Johnny, forever.
Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le rock

23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
24 Nov - Jim Morrison, 1968
24 Nov - Freddie MERCURY
25 Nov - Kate Bush
26 Nov - CREAM
27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
29 Nov - BLUE ÖYSTER CULT
30 Nov - Billy Idol
01 Dec - The Rolling Stones
02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
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05 Dec - DEEP PURPLE Story (1)
06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec - DEEP PURPLE Story (3)
08 Dec - NOIR DESIR
09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
15 Dec - Red Hot Chili Peppers
16 Dec - ZZtop
17 Dec - Lita FORD – The Runaways
18 Dec - Blondie
19 Dec - The CARDIGANS
20 Dec - Led Zeppelin ll
21 Dec - LED ZEPPELIN (2)
22 Dec - Black Oak Arkansas (B.O.A.)
23 Dec - Creedence Clearwater Revival (C.C.R.)
24 Dec - TOTO
25 Dec - Le Prog Rock (Livre)
26 Dec - STATUS QUO
27 Dec - ROXY MUSIC
28 Dec - TÉLÉPHONE
29 Dec - KISS
30 Dec - Ange
31 Dec - The Police

01 Jan - The Kinks
02 Jan - LYNYRD SKYNYRD
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04 Jan - Sheryl Crow
05 Jan - Ozzy Osbourne
06 Jan - Marilyn Manson
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08 Jan – Elvis Presley
09 Jan - CACTUS
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11 Jan - Iron Maiden
12 Jan - Scorpions
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14 Jan - YVARD
15 Jan - Rainbow
16 Jan - Sex Pistols
17 Jan - Depeche Mode
18 Jan - Jefferson Airplane
19 Jan - U2
20 Jan - The Pogues / Megadeth
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26 Jan - Flamin’ Groovies / Humble Pie
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28 Jan - The Neville Brothers
29 Jan - Siouxsie and the Banshees
30 Jan - Bon Jovi 
31 Jan - The Darkness

01 Feb - The Beatles
02 Feb - The Stray Cats
03 Feb - U.D.O.
04 Feb - Alain Bashung
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13 Feb - Johnny Winter

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 14 février- Alice in Chains

Message  g2loq Lun 14 Fév 2022 - 9:32

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

ALICE IN CHAIN

ALICE IN CHAINS – Black Gives Way To Blue

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Alice-In-Chains-Front

Du point de vue purement musical, Alice in Chains est bien plus proche d’un hard rock métallisé versus Black Sabbath, que du grunge de Nirvana. Pourtant, le groupe hérite médiatiquement de cette labellisation. 
Autre « occasion » de passer sur le fil de l’information, la mort de Layne Staley, le premier chanteur du groupe. Lorsque Jerry Cantrell, guitariste mercuriel d’Alice in Chains, pourvoyeur d’accords carbonisés tout autant languissants que destructeurs, décide de relancer la machine, il titre son retour dans l’esprit où AC/DC titra le sien après la mort de Bon Scott
Back in Black pour ces derniers, un horizon moins sombre pour lui : Black Gives Way to Blue.

 Alice in Chains - Black Gives Way To Blue



Remontons le temps …

Chapitre I – Layne Staley

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 AIC-Layne-Staley

Le premier album d‘Alice In Chains, Facelift, sort en 1990, un an avant l’explosion « Smell Like Teen Spirit ». Heavy loud, peut-être un rien trop « long », alignant quelques chansons peux convaincantes, il est introduit par un titre prémonitoire, « We die young ». 
On y discerne déjà les stigmates caractéristiques d’une certaine musique, la « patte » du quatuor, ces saillies distordues tressées de plomb fondu sur lesquelles la voix désincarnée de Staley déverse ses blessures.

ALICE IN CHAINS – We Die Young



L’album qui suit, manifeste obscur à la psychogénie poisseuse et dépressive, ensanglante 1992 : Dirt
Au cœur du vacarme, Alice in Chains déploie ses ailes noires au-dessus de gouffres aux profondeurs insondables. Enlisé bien plus loin dans son enfer personnel, Layne Staley inonde les morceaux de sa voix chargée d’héroïne. Lesté d’électricité, Dirt pilonne l’auditeur, désintègre les sphères incandescentes d’un continuum espace-temps métallique. Corrodé par l’acide qui le dévore, le groupe y perdra son chanteur. Bien que présent sur l’enregistrement suivant, il semble déjà mort.

ALICE IN CHAINS – Angry Chair



L’éponyme Alice In Chains, troisième du nom, sort en 1995. Bizarrement, il sonne d’avantage grunge que les deux précédents. Nonobstant, l’estampille reste de mise avec ces guitares torturées à outrance et cette voix glauque, chair blessée chargée de pus, suintement fétide précarisant l’avenir de qui l’émet. L’issue parait inévitable. Comme pour tous consommateurs, la compulsion gagne sur l’existence. La recherche des produits devient vitale. Dans ces conditions, la musique s’éloigne et ce chien à trois pattes impudiquement livré en pâture au public sur le visuel du disque présume du futur. Avril 2002 signe l’inéluctable attendu.

ALICE IN CHAINS – Grind



Chapitre II – William DuVall

En 2009, quatorze longues années après le dernier album du groupe, Black Gives Way to Blue nous est livré sur une lame de fond … et sa pochette n’envisage rien de bon. Dès la première écoute, le quasi mimétisme est saisissant. Contrairement aux groupes qui, dans un contexte similaire, mise sur l’opposé, Jerry Cantrell opte pour l’appellation AIC contrôlée.

Même si la voix de William DuVall, le nouveau venu, est différente, l’emballage est identique. Alice In Chains est de retour. Assombrissant l’encre noire des textes, le mille-feuilles de distorsion persiste, empilage de pistes sursaturées. 
Alourdissant à l’extrême le son du guitariste, l’association basse / batterie pulvérise tout espoir d’exister hors des graves. Ces langues de goudron chaud lestent les tympans puis les carbonisent, monstrueuses coulées d’acier liquéfié.

ALICE IN CHAINS – Check My Brain



Moins funeste et incantatoire que Staley, DuVall use néanmoins de réverbération, ses vocalises invoquant à l’identique de glaçantes litanies. Les fragrances souffreteuses perdurent, l’agonie en moins. The Devil Put Dinosaurs Here (2013) en témoigne, le trou noir se veut lumineux bien que pris dans les brumes. 
Apport non négligeable, le chanteur joue également de la guitare, ce qui permet d’épaissir les réinterprétations live. Sous l’ère Staley, lorsque Cantrell prenait un solo, un vide stellaire réduisait l’impact des chansons sur l’auditoire (CF chronique d’un concert en fin de publie).

ALICE IN CHAINS – Stone



Avare de son talent, il faut patienter encore cinq ans avant d’ouïr Rainier Fog (2018), le dernier né d’Alice In Chains. Les néo doomers sont-ils passés à la pop, à la new wave, voir au punk ? La bonne blague ! La production s’allège tout juste de quelques hectopascals, naviguant un rien sur la rive des médiums tout en conservant cette sensation de presse hydraulique. Le parallèle avec les premiers enregistrements s’accentue, William DuVall serrant d’un peu plus près les intonations de feu Layne Staley.

ALICE IN CHAINS – The One You Know



Alice in Chains, contrairement à Nirvana et Soundgarden, aura survécu à la perte de sa voix. 
Certainement parce que Kurt Cobain et Chris Cornell étaient plus que cela, âmes ravagées véhiculant maints tourments sur les eaux tumultueuses de leurs formations respectives.
Suicides contre cocktail héroïne/cocaïne, les vaisseaux spatiaux croisent aux confins des galaxies ionisantes. 
En Mélomanie, restent des sillons pour voyager vers l’infini …

Concert du 19 février 1993 à l’Elysée Montmartre

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 AIC-en-concert

Je me rends à l’Elysées Montmartre le 19 février 1993 pour assister à un des concerts parisiens du groupe. 
La période et l’endroit sont propices aux performances. Pantera le 21 janvier 1993, avec un Phil Anselmo passablement « défoncé », et Rage Against The Machine le 8 février 1993 se sont révélés être des tsunamis !

Alice in Chains en concert … je suis déçu. 
Au point de vue du son, passer de dix pistes de guitare empilées les unes sur les autres à un unique instrument sonne un peu « léger ». 
Le jeu de scène du bassiste consiste à relever la tête pour cracher en l’air. Derrière la batterie, un batteur bat et, au niveau du chant, un chanteur chante. Où est passé l’épaisseur du désespoir affirmé en studio ? Dans la salle …

ALICE IN CHAINS – Sickman (live)



Qu’écrire de plus ? J’ai vu Alice in Chains avec Layne Staley. Rideau
Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le rock

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 15 février - Cinderella

Message  g2loq Mar 15 Fév 2022 - 10:48

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge -30 octobre 2021

CINDERELLA 

Cinderella – Du Hair Metal au Southern Rock

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Ciderella-Front

Cinderella illustre comment une formation « classée » dans un « genre » musical, le Hair Metal : « De la zik de tafioles ! », peut sauter de « catégorie » et devenir un groupe « sérieux ». 
La transition se fait en quatre ans, entre Night Songs (1986) et Heartbreak Station (1990), album parfumé Southern Rock. 
Hélas, sur son dernier album en date, Still Climbing (1994), notre Cendrillon retourne à ses démons, un « hard metal » bodybuildé sans trop d’inspiration. 
La « respectabilité » n’aura duré que le temps d’un album, peut-être le moins reconnu commercialement parlant, mais le plus savoureux musicalement.

CINDERELLA – Shelter Me



Le souffle original qui traverse les chansons d’Heartbreak Station les transcende, attire l’auditeur vers les grands espaces du Nouveau Mexique. 
Les morceaux sentent le tumbleweed grillé aux cigarillos, la téquila « bourbonnée », la Vallée de la Mort où seuls Southern Comfort et Jack Daniel’s auraient droit de citer.

Étonnamment, Tom « je fais tout » Kiefer, principal auteur / compositeur du combo, est originaire de Springfield, ville sise dans la grande banlieue de Philadelphie, la Côte Est des Etats-Unis. Nous sommes bien loin des plaines désertiques où les Longhorn paissent sous le chant des coyotes. Qu’un musicien et ses hommes aient sculpté des mélodies poussiéreuses aux confins de leurs origines a de quoi surprendre. Ils les interprètent comme s’ils puisaient à leur jeunesse le souvenir des notes.

CINDERELLA – The More Things Change



Des « goulots de bouteille » glissent sur des six cordes, une lap-steel omniprésente « bluesyfie » l’atmosphère. 
Du jus de cactus alimente le feu de camp autour duquel les cow-boys reposent leurs carcasses fourbues. Les derniers feux du soleil couchant accompagnent quelques chants : « I’m a lonesome cowboy … ». 
L’odeur âcre des chevaux se mêle à celui des fayots / lardons fris dans la poêle. Tout nous ramène vers l’Ouest. Pourtant, les mises en plis, le rimmel, les foulards et les frocs moulés (même s’ils sont en cuir plutôt qu’en spandex) sont toujours d’actualité. D’où peuvent bien provenir ces fragrances « tabasco », ces portes battantes de saloon, ces stetsons tatoués à la sueur de front ? Persiste le mystère …

CINDERELLA – One For Rock And Roll



Sensations « blondes » mises de côté, subsiste un p… d’album de rock (!), mélodique, séduisant. 
Pas une once de graisse autour des accords, pas d’effet de manches, du genre à camoufler les manques ou de vaseline pour les faire passer. Les refrains se retiennent dès la première écoute et on se prend à les siffloter sous la douche.

Peut-être certains seront irrités par la voix de Kiefer, chant à gorge fermée assez proche de celui d’Axl Rose. Pourtant, il se marrie très bien aux « saillances » des guitares, aux syncopes des rythmiques. Et si « More Cowbell ! » est un sketch du Saturday Night Live, celle mobilisée par le groupe pulse admirablement, à sa juste place au sein de titres tout sauf « vaches ».

L’album agit à l’instar d’une « maladie », d’un engouement subit pour une musique quasi folklorique, dans le sens traditionnel du terme, tout en promouvant sa « guérison », celle du sonner « vrai ».

CINDERELLA – Sick For The Cure



Les plaisirs musicaux ne sont pas si nombreux, de ceux dont on se repaît à satiété en secret. Avec Heartbreak Station, Cinderella nous en livre un.
En matière de « cœur brisé », on a connu plus tristounet. Celui-ci promeut la joie. 
Le rock, parfois, peut-être trop rarement ces derniers temps, produit cet effet-là.
Thierry Dauge

Recap Il était une fois le rock

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 16 février - Trust

Message  g2loq Mer 16 Fév 2022 - 9:05

Une lecture musicalisée ? il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Telex70

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge -19 septembre 2021

Trust

« Mes Années Trust » – Du vécu par Vivi

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Vivi-Mes-annees-Trust-Front

Mes Années Trust, c’est l’histoire de Vivi, Yves Brusco pour l’état civil, une tranche de vie découpée entre 1979 et 1989, entre Répression et Paris by Night, le live. 
Temporellement, le livre va jusqu’en 2007 et l’Olympia, mais c’est bien en 1989 que Vivi situe la fin de son épopée avec Trust.

Si Mes Années Trust démarre alors qu’Yves commence à former et jouer dans diverses formations de rock musclé, c’est lorsqu’il intègre Trust que tout décolle. 
Alors, Répression envahit les bacs des disquaires et le saut dans les airs devient une mise en orbite. 
La cause principale ? « Antisocial ».

TRUST – Antisocial



Pour celles et ceux qui ont lu Trust, l’ouvrage de Mychèle Abraham (sorti en 1984 aux éditions Rock & Folk / Albin Michel, un introuvable …), Mes Années Trust figure une suite logique. 
Le livre de Mychèle retrace l’enfance de Bernie, Nono et Vivi. Le livre de Vivi raconte leur ascension en tant qu’hommes et musiciens, « sa » vie en Trust.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Vivi-en-Pub

La lecture nous fait voyager sur une route où les arrêts marquent les grandes étapes du groupe : Répression (1980), le concert au Pavillon de Paris (12/01/1980), Marche ou crève (1981), Idéal ou IV (1983), Rock’n’Roll (1984) et Paris By Night (live de 1988). 
Entre ces sommets, les répétitions, les dérapages, la vie de « patachon » rythment les pages. 
Une constante sous la plume du bassiste, la bienveillance. On n’est pas la pour dézinguer, pour sortir les blousons troués du placard, uniquement pour raconter, la musique liée au corps et au cœur. 
Au fil de ces dix années, Trust était une famille, des mecs soudés les uns aux autres par le rock, ce vieil adolescent plein d’insouciance, cette façon d’exister.

TRUST –Répression



Des personnages et des lieux incontournables du rock croisent le récit. 
C’est que Trust les a côtoyés. Sans idée de classement : Le château d’Hérouville, le Scorpio Sound Studio de Londres, le Festival de Reading, le Marquee Club, Bon Scott, Andy Jones, Iron Maiden, AC/DC … le bottin des endroits et des musiciens à fréquenter. Pas une faute, uniquement des quintes flush, des billets gagnants.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Vivi-live

Trust, Trust, Trust !!! Mes Années Trust, c’est l’effort littéraire d’Yves « Vivi » Brusco, pas celui du groupe ! 
Oui, mais l’auteur unifie ce qu’il était, ceux qu’ils étaient et l’âme du groupe. « Un pour tous, tous pour un » : TRUST.

TRUST – Varsovie



Mais je vous vois venir : « Culotté le mec de pondre une chronique sur le bouquin ! Il a ‘aidé’ ! Evidemment qu’il ne va descendre ni l’homme, ni l’encre sur le papier ! ».

Notre rencontre virtuelle relève du hasard, des errances sur le Web. Des échanges, du travail, deux paramètres qui m’emmènent si près de l’histoire de Vivi que, plongé dans ce monde parallèle, je vois les images, je suis à deux doigts de les vivre. Une « drôle » d’expérience où Vivi prend possession de mon esprit, où je pénètre le sien. 
S’il fallait le refaire, je ne changerais rien. Alors, la critique …

TRUST – L’Elite (live – Paris By Night)



Mes Années Trust se lit d’une traite. Tu le commences, tu le finis. 
Seul regret, il est trop court. Une fois la dernière page lue, le livret de photos parcouru, lorsque la quatrième de couverture se referme, tu cherches d’autres repères. Ça ne peut pas finir ainsi ?!

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Yves_Brusco

« J’espère simplement que vous avez pris du plaisir à lire mon récit, autant de plaisir que j’en ai pris à le vivre. Et s’il ne comporte pas le mot ’fin’, c’est qu’il faut laisser sa place au destin … ». Vivi.
Thierry Dauge
Mes Années Trust Yves « Vivi » Brusco – 149 pages avec Livret Photos – 17€50

Recap - Il était une fois le rock

23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
24 Nov - Jim Morrison, 1968
24 Nov - Freddie MERCURY
25 Nov - Kate Bush
26 Nov - CREAM
27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
29 Nov - BLUE ÖYSTER CULT
30 Nov - Billy Idol
01 Dec - The Rolling Stones
02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
04 Dec - Frank Zappa  Led Zeppelin et King Crimson
05 Dec - DEEP PURPLE Story (1)
06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec - DEEP PURPLE Story (3)
08 Dec - NOIR DESIR
09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
15 Dec - Red Hot Chili Peppers
16 Dec - ZZtop
17 Dec - Lita FORD – The Runaways
18 Dec - Blondie
19 Dec - The CARDIGANS
20 Dec - Led Zeppelin ll
21 Dec - LED ZEPPELIN (2)
22 Dec - Black Oak Arkansas (B.O.A.)
23 Dec - Creedence Clearwater Revival (C.C.R.)
24 Dec - TOTO+
25 Dec - Le Prog Rock (Livre)
26 Dec - STATUS QUO
27 Dec - ROXY MUSIC
28 Dec - TÉLÉPHONE
29 Dec - KISS
30 Dec - Ange
31 Dec - The Police

01 Jan - The Kinks
02 Jan - LYNYRD SKYNYRD
03 Jan - Stevie Ray Vaughan (S.R.V.)
04 Jan - Sheryl Crow
05 Jan - Ozzy Osbourne
06 Jan - Marilyn Manson
07 Jan - Martin Circus
08 Jan – Elvis Presley
09 Jan - CACTUS
10 Jan - Ted Nugent
11 Jan - Iron Maiden
12 Jan - Scorpions
13 Jan - R.E.M.
14 Jan - YVARD
15 Jan - Rainbow
16 Jan - Sex Pistols
17 Jan - Depeche Mode
18 Jan - Jefferson Airplane
19 Jan - U2
20 Jan - The Pogues / Megadeth
21 Jan - Thin Lizzy
22 Jan - Eagles
23 Jan - The Pretenders / Van Halen
24 Jan - The Corrs
25 Jan - Bob Marley
26 Jan - Flamin’ Groovies / Humble Pie
27 Jan - Van Hallen
28 Jan - The Neville Brothers
29 Jan - Siouxsie and the Banshees
30 Jan - Bon Jovi 
31 Jan - The Darkness

01 Feb - The Beatles
02 Feb - The Stray Cats
03 Feb - U.D.O.
04 Feb - Alain Bashung
05 Feb - The Datsuns
06 Feb - Electric Light Orchestra
07 Feb - Rory Callagher
08 Feb - Lou Reed
09 Feb - GUNS N’ROSES
10 Feb - Mark Knopfler
11 Feb - Slade
12 Feb - Blur
13 Feb - Johnny Winter
14 Feb - Alice in Chains
15 Feb - Cinderella
16 Feb - Trust

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 17 février - Bruce Springsteen

Message  g2loq Jeu 17 Fév 2022 - 7:44

17 février 1985 : Bruce Springsteen est Numéro 1 des albums US avec le cultissime Born In The USA il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Zic33

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Serge Debono -23 septembre 2021

Bruce Springsteen

BORN IN THE USA, et Springsteen devint le boss des 80’s

Quand le gamin du New Jersey se transforme en icône…
il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Vsco5d0a3096deb53

Le fougueux et inoubliable Born in the USA fait suite au sublime et intimiste Nebraska (1982). 
Bruce Springsteen avait alors délaissé ses fidèles acolytes du E Street Band. Il les retrouve en 1984, pour l’élaboration d’un album référence.

En réalité, Nebraska, album épuré et acoustique, est constitué de démos puisées dans un réservoir de 80 chansons écrites par le Boss au cours de l’année 1982. Born in the USA provient du même filon. Le compositeur peine à choisir, et opte finalement pour les titres créant la meilleure émulsion avec le groupe.

Dans la veine des précédents, l’album est une collection d’histoires retraçant le quotidien des exclus et des oubliés de l’American Dream. Ceux que le temps et les changements de gouvernements regardent flétrir, le corps usé par le travail, les yeux délavés par l’espoir.

Bruce Springsteen – Working on the Highway



Cette fois, la teinte instrumentale met en exergue un rock glorieux, et emprunte aux airs entraînants des sixties, tout autant qu’aux sonorités New Wave. Springsteen publie un manifeste de rock américain, témoignant de la souffrance des siens sous le gouvernement Reagan durant les 80’s. Mais sa pochette, son titre éponyme, et l’énergie qui s’en dégage, vont générer une certaine incompréhension auprès du public.

Bruce Springsteen – Cover Me



Lorsque le Boss pose en tenue de chantier devant la bannière étoilée pour la photographe Annie Leibovitz, il n’imagine pas une seconde que les conservateurs du pays vont en faire leur étendard. 
En 1988, après avoir maintes fois expliqué que son titre n’avait rien de nationaliste, et était dédié aux classes populaires et aux sacrifiés de la guerre du Vietnam, il doit pourtant s’opposer à l’utilisation du titre Born in the USA par un George W. Bush en campagne. En réaction à l’intervention américaine en Afghanistan, il en fait un hymne de paix durant sa tournée de 2002.

Bruce Springsteen – Born in the USA



I’m on Fire, écrit en 1982, est le premier titre de Springsteen comprenant des sonorités synthétiques. 
Celle ballade tendre et sensuelle, est magnifiée par le sublime écho de sa voix, et un arpège de rockabilly adouci…

Bruce Springsteen – I’m on Fire



Peu de temps avant la publication de l’album, le manager Jon Landau tanne Springsteen pour inclure une dernière piste. Un titre taillé pour les ondes. Ses récentes compositions ne manquent pourtant pas de mélodies accrocheuses. Furieux, le Boss l’envoie paître. Seulement, une fois rentré dans sa maison de Los Angeles, inspiré par son coup de nerfs, il se met à écrire. La contrariété donne parfois naissance à des merveilles…

Dancing in the Dark est la dernière piste enregistrée par le compositeur, et le premier single extrait de l’album. 
Doté d’un riff de synthé très tendance, il brille par sa fusion entre rock’n’roll et new wave. La mélodie entêtante et le chant entraînant, ont alors raison des puristes les plus sceptiques. 
Le clip, matraqué quotidiennement par MTV, voit les débuts de l’actrice Courtney Cox.

Bruce Springsteen – Dancing in the Dark



Sept singles sont extraits de l’album publié le 4 juin 1984. Ils rencontrent tous un franc succès auprès du public. 
Siégeant désormais sur le trône des hits parade, aux côtés des stars de la pop, Michael Jackson, Madonna et David Bowie, Bruce Springsteen connaît alors un pic de popularité, que jamais il ne retrouvera.

Bruce Springsteen – Glory Days



C’est un choix délibéré. En effet, pas très à l’aise avec son nouveau statut d’icône, il faudra trois ans à Springsteen, avant de renouer avec le public et la scène. L’album Tunnel of Love sera suivi d’une nouvelle pause, plus longue encore. 
Les années 90, lui permettront d’accéder à une reconnaissance plus saine et mesurée, sans les affres du phénomène de mode.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Ftcms_cbea9d4e-f7da-11e8-a154-2b65ddf314e9

Car au-delà de son indéniable talent, c’est bien son naturel qui a conquis les cœurs.
Qu’il soit pop star, rocker, ou folkeux, Bruce Springsteen séduit encore aujourd’hui un large public, par sa simplicité, son énergie et sa générosité.
Un artiste né pour la scène, et dont les seules aspirations sont d’expier et de communier. Le Boss, l’image populaire et chaleureuse d’une spiritualité américaine avec une seule dévotion : la musique !
Serge Debono

Recap - Il était une fois le rock

23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
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27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
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30 Nov - Billy Idol
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02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
04 Dec - Frank Zappa  Led Zeppelin et King Crimson
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06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
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09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
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18 Dec - Blondie
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 18 février - Mylène Farmer

Message  g2loq Ven 18 Fév 2022 - 8:06

Un peu de lecture à propos de Mam'zelle Gautier ? il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Telex71

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge -31 août 2021

Mylène FARMER

Mylène FARMER – Une Voix Dans La Nuit

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Mylene-Farmer-Front

Une voix dans la nuit, d’Olivier HOURIEZ, est une biographie qui retrace l’intégralité du parcours musical et scénique de Mylène Farmer entre 1984 et le documentaire intitulé : Mylène Farmer – l’Ultime Création, sorti en 2020. 
Il s’agit d’une série de trois films / vidéos (plus de 40 minutes chacun !) qui retracent les préparatifs des concerts qu’elle donna à Paris La Défense Aréna en juin 2019.

Mylène FARMER – L’Ultime Création (teaser)



Les rencontres musicales, l’histoire de tous ses albums ainsi que tous les titres de sa discographie sont analysés dans l’ouvrage. 
Les critiques de la presse couvrant cette période, tant positives que négatives, y sont disséquées. L’encrage progressif de la chanteuse dans le panorama musical français et international, son immense popularité, les ressorts de son succès font également l’objet d’une lecture serrée. Vous l’aurez compris, Olivier est un fan acharné et méticuleux qui a passé au crible tout ce qui a pu se dire ou se faire autour de Miss Farmer. Non content d’exposer la vision des « autres », il livre la sienne sur l’ensemble du travail réalisé par la Belle.

Mylène FARMER - L’Instant X (live au Stade de France)



Discourir de MF sans rendre hommage à Laurent Boutonnat, son alter ego, serait faillir. A la fois producteur, compositeur et réalisateur des clips, il est responsable à cinquante pour cent de cette pléthorique carrière « des enchantés ».

Désir d’exhaustivité aidant, chaque vidéo-clip est raconté puis analysé via l’œil et les sensations éprouvées par l’auteur. 
Phénomène à l’international, le travail de sa rousse égérie est historiquement, socialement et musicalement contextualisé, toutes époques confondues. 
C’est ainsi, par exemple, que l’album Anamorphosée (1995) est confronté à l’explosion du phénomène grunge.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Provoc-MF

Des musiciens issus de formations « métalliques » ayant intégré l’univers de Farmer à leur travail, ou qui apprécient son approche quasi gothique, apportent leurs témoignages. 
Sans idées de « genre » ou de « niche », des représentants de la « French Touch » livrent également leurs impressions sur l’icône pop.

Mylène FARMER – XXL



Les concerts de Mylène Farmer sont des moments très importants dans l’histoire qui l’unit à son public. 
Les récits retraçant toutes ses tournées sont donc présentés et réévalués. De la même manière, les articles de presse élogieux ou beaucoup moins sympathiques sont intégrés.

Tout au long de l’ouvrage, le travail d’analyse d’Olivier Houriez, s’il est bienveillant, tend surtout à l’objectivé. 
Le livre s’achève sur des témoignages de fans étrangers : ukrainiens, italiens, américains, mexicains, argentins …, via l’anamnèse qui les ont amenés à devenir fans.

Mylène FARMER - Libertine (live au Stade de France)



Le dernier chapitre est consacré à l’Ultime Création et les inévitables questions autour de l’avenir de la Star, des interrogations forcément ouvertes à tous les possibles.
Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le rock

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06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec - DEEP PURPLE Story (3)
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09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
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18 Dec - Blondie
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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 19 février - Boston

Message  g2loq Sam 19 Fév 2022 - 6:41

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge

BOSTON

BOSTON – More Than A Feeling

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Boston-Front

Nous sommes en 1976, année météorologiquement dite de la « canicule ». Sur les présentoirs des disquaires, c’est tout comme : ça chauffe !
Visuellement, quatre albums s’affrontent : Destroyer de Kiss, Rising de Rainbow, Starcastle de Starcastle et Boston de … Boston
« More Than A Feeling », plus qu’un sentiment, l’amour du grand public penche vers le Massachusetts et le groupe de Tom Scholz. Ils élisent Boston : 20 millions d’exemplaires Monde.

Hérésie ? En 1976, il y a tant à écouter : « Hotel California », « Back In The Saddle », « Station To Station », « Somebody To Love », « Achille Last Stands », « Carry On Wayward Son » … 
Un qui ne s’y est pas trompé, C’est Kurt Cobain. Le chantre du grunge, sans aucune gêne, a revendiqué l’emprunt du riff de « More Than A Feeling » pour composer « Smells Like Teen Spirit », une autre référence.

BOSTON – More Than A Feeling (version studio)



A l’inverse de l’expression usitée, cette chanson déroule sa mélodie de velours dans un gant de fer. 
Les notes s’enroulent autour de l’auditeur tels les appendices « chlorophyllés » d’une plante envahissante. Lascives et sinueuses au sortir des antres océaniques, les tentacules d’un octopus « gigantes » étreignent votre psyché. Âme offerte, vous répondez à ces avances, vous vous offrez.

Une fois « More Than A Feeling » intériorisé, plus moyen de s’en défaire, guitare et voix kidnappent testicules et ovaires. Les sons émis pour l’une et l’autre promouvant concupiscence et volupté, vous succombez. 
Nonobstant la chanson relevant d’un mille-feuille de studio, le groupe parvient-il à recréer live les entrelacs heavy rock qui la caractérisent ?

More Than A Feeling (live 1979)



Si ça coince du côté des cordes vocales, Brad Delp préférant assurément le confort d’une salle climatisée pour s’en aller tutoyer les étoiles, les instrumentaux pré et post coït « sidéralisent » la nébuleuse. « More Than A Feeling » ? Assurément et pour longtemps.
Thierry Dauge

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 20 février - Crocodile Candy

Message  g2loq Dim 20 Fév 2022 - 8:57

Un petit bonbon ? il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Clind100

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Fffdfd15
Par Thierry Dauge -2 mars 2021

CROCODILE CANDY

CROCODILE CANDY – Enjoying The Moment

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Crocodile-Candy-Inner

Une guitare, une basse, une batterie et une voix féminine, du rock straight, roots, sans concessions. 
C’est dans cette configuration que Crocodile Candy nous sert Enjoying The Moment.

Livraison ? Avril 2021. Le sujet ? Croquer à pleines dents les accords tailladés de Dr Feelgood (Malpractice – 1975), la nervosité de The Jam versus In The City (1977), le terreau heavy blues rock d’un combo américain quasi obscur et obsédé par Aerosmith, l’ambivalent Faster Pussycat Bathroom Ball  » – 1987). 
Sur « Asking For More », le Reptile convoque également R.E.M., contexte Accelerate (2008).

L’odeur de cordite te sied ? Les détonations d’un médiator scalpant des cordes au tirant tyrannique attisent ta « mélomanie » ? Sans même encore te décrire la voix de Margot Cassila, cet album est fait pour toi.

CROCODILE CANDY – Music is the Life



Manu Castillo dénoyaute amoureusement une Gretsch et une SG survoltées, Ganxtah Da Magnificient tresse et torsade les quatre torons de sa basse, Christophe Gaillot « métronomise » la chair de poule de ses peaux et Margot Cassila, donc, appose délicatement ses lèvres sur la grille du micro. Sa façon d’élaborer des mélodies calleuses tout en les susurrant évoque Sheryl Crow lorsqu’elle branche le courant.

Au cœur de certaines apostrophes ou virgules, se dessine également la chanteuse des Cardigans, Nina Persson
Fragrances subtiles dans la palette doucereuse qui caractérise la française et sa voix. Au final, seule juge en son château, la femme au chapeau, altière, règne sur sa propre façon de livrer les notes qu’elle a composées.

CROCODILE CANDY - Enjoying The Moment



Ralentir le tempo n’est pas céder à la facilité (CF. « Black Out » et sa basse vaudou). Le combo s’y prête pour imprimer un climat humide, de ceux croisés sur le delta du Mississippi ou au fond des bayous parcourus de brumes évanescentes. Alors, outre scalper le sextuor de cordes métalliques, le médiator cité plus haut associe des glissandos : Mi, La, Ré, afin de lier les instruments, les unifier.

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Crocodile-Candy-Indiv

Même si la voix est plutôt mixée sur le devant, tous jouent leurs rôles dans ce cocktail aussi féminin que puissant. Puissance à la sortie des amplis : cuirs et pointes griffues qui les lacèrent, féminin dans l’esprit qui dompte les fauves à son profit. Et lorsque le Croco envoie « Unhappy End », il expose son côté Kinks du temps où ceux-ci lâchaient « All Day And All Of The Night » (1964).

Jouant une musique qui traverse les décennies, Crocodile Candy l’ancre dans son temps.

CROCODILE CANDY – Buying Junk On Line



Imaginer qu’en France on destine le rock à colmater des sceaux percés, à décoller les fonds de caramel du cul cramé de vieilles gamelles, correspond à se carrer profond une mèche de perceuse dans le confiturier. Crocodile Candy imprime ses quenottes affûtées sur ces scléroses présupposées. Son épée, Enjoying The Moment, n’a pas fini de vous tailler les oreilles en pointes pour mieux scarifier leur momification « covidée ».

« Tu fais quoi en avril ? Découvre-toi d’un fil avec, pour seul leitmotiv, “Profiter de l’instant” ».
Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le rock

23 Nov - Duane Allman, le motard du Sud
24 Nov - Jim Morrison, 1968
24 Nov - Freddie MERCURY
25 Nov - Kate Bush
26 Nov - CREAM
27 Nov - Jimi Hendrix
28 Nov - The CLASH
29 Nov - BLUE ÖYSTER CULT
30 Nov - Billy Idol
01 Dec - The Rolling Stones
02 Dec - Pink Floyd
03 Dec - Nirvana et Guns ‘N Roses
04 Dec - Frank Zappa  Led Zeppelin et King Crimson
05 Dec - DEEP PURPLE Story (1)
06 Dec - DEEP PURPLE Story (2)
07 Dec - DEEP PURPLE Story (3)
08 Dec - NOIR DESIR
09 Dec - SUPERTRAMP
10 Dec - Joan Jett
11 Dec - The Cure
12 Dec - RUSH
13 Dec - Metallica
14 Dec - Motörhead
15 Dec - Red Hot Chili Peppers
16 Dec - ZZtop
17 Dec - Lita FORD – The Runaways
18 Dec - Blondie
19 Dec - The CARDIGANS
20 Dec - Led Zeppelin ll
21 Dec - LED ZEPPELIN (2)
22 Dec - Black Oak Arkansas (B.O.A.)
23 Dec - Creedence Clearwater Revival (C.C.R.)
24 Dec - TOTO+
25 Dec - Le Prog Rock (Livre)
26 Dec - STATUS QUO
27 Dec - ROXY MUSIC
28 Dec - TÉLÉPHONE
29 Dec - KISS
30 Dec - Ange
31 Dec - The Police

01 Jan - The Kinks
02 Jan - LYNYRD SKYNYRD
03 Jan - Stevie Ray Vaughan (S.R.V.)
04 Jan - Sheryl Crow
05 Jan - Ozzy Osbourne
06 Jan - Marilyn Manson
07 Jan - Martin Circus
08 Jan – Elvis Presley
09 Jan - CACTUS
10 Jan - Ted Nugent
11 Jan - Iron Maiden
12 Jan - Scorpions
13 Jan - R.E.M.
14 Jan - YVARD
15 Jan - Rainbow
16 Jan - Sex Pistols
17 Jan - Depeche Mode
18 Jan - Jefferson Airplane
19 Jan - U2
20 Jan - The Pogues / Megadeth
21 Jan - Thin Lizzy
22 Jan - Eagles
23 Jan - The Pretenders / Van Halen
24 Jan - The Corrs
25 Jan - Bob Marley
26 Jan - Flamin’ Groovies / Humble Pie
27 Jan - Van Hallen
28 Jan - The Neville Brothers
29 Jan - Siouxsie and the Banshees
30 Jan - Bon Jovi 
31 Jan - The Darkness

01 Feb - The Beatles
02 Feb - The Stray Cats
03 Feb - U.D.O.
04 Feb - Alain Bashung
05 Feb - The Datsuns
06 Feb - Electric Light Orchestra
07 Feb - Rory Callagher
08 Feb - Lou Reed
09 Feb - GUNS N’ROSES
10 Feb - Mark Knopfler
11 Feb - Slade
12 Feb - Blur
13 Feb - Johnny Winter
14 Feb - Alice in Chains
15 Feb - Cinderella
16 Feb - Trust
17 Feb - Bruce Springsteen
18 Feb - Mylène Farmer

19 Feb - Boston
20 Feb - Crocodile Candy

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il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Empty 21 février - Crashbirds

Message  g2loq Lun 21 Fév 2022 - 9:52

Un petit coucou à Delphine et Pierre ?  il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Guitar25

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Par Thierry Dauge -25 mars 2021

CRASHBIRDS

CRASHBIRDS – French and Heavy

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Crashbirds-Front
(Crédits photo : ZOZ-PHOTO.com / Didier BONIN)

Où que vous vous trouviez, vous honoriez The Gun club sur cet extraordinaire album qu’est Fire Of Love (1981) ?
Alors, Crashbirds, que ce soit sur leur Lp studio European Slaves (2018) ou sur le Live In Montreuil (2019) propose de répondre à vos aspirations musicales les plus pressantes.
Des autoroutes aux chemins vicinaux, ce bolide français paraphe sa trajectoire d’un rock punchy-crunshy gorgé d’Amérique marécageuse : French and Heavy !

il était une fois le Rock (un peu d'attente pour charger la page) - Page 4 Crashbirds-Lps

Depuis The White Stripes, ils sont légions les binômes homme / femme à numériser des CD ou « analogiser » des vinyles.
Par chance pour l’auditeur, les styles abordés sont aussi différents que le son d’une Gibson SG face à celui d’une Airline Res-O-Glass. Pour Crashbirds, c’est SG et Takamine acoustique gavées d’électricité !

CRASHBIRDS – Hard Job (live)



Outre lâcher une rythmique serrée au centre de laquelle Pierre Lehoulier grave des solos et plans bluesy, Delphine Viane possède une voix identitaire. Pour qui pratiquait le punk nord irlandais en 1978, son chant rappelle celui de Feargal Sharkey, entertainer des Undertones.
Par ailleurs, affirmer qu’un titre comme « No Fun For Punks » parallélise les lignes de guitares de « Teenage Kicks » n’a rien de ridicule ou déplacé. 
Force est de constater que les frenchies envoient bien plus que leurs aînés irlandais, tant dans la distorsion que dans la vitesse d’exécution. Crashbirds seraient donc « punk » dans l’esprit ? Le blues, synonyme de « musique organique », même joué heavy, est à l’origine de tous les « bruits ».

CRASHBIRDS – No Fun For Punks (live)



La cymbale charlestone associée à la grosse caisse qui assurent le tempo sont joués aux pieds, semi boite à rythme / caisse à savon maison, raison pour laquelle Pierre joue assis. Mais l’important est ailleurs. Il réside dans la détermination et l’engagement dont font preuve les musiciens envers leur « touillure », cet assemblage subtil d’accords tressés entre la Belle et la B… le Beau.

Autant l’avouer, visuellement, le duo ne manque pas de mordant, d’un charisme rock’n’roll attribuable au look et aux « trognes », de « belles gueules », en vérité. Physique avenant synonyme de musique charmante ? Interprétée dans le sens « agréable », oui, dans le sens « béni-oui-oui », que nenni ! De caractère affirmé, les partitions, même improvisées, extraient la moelle des os du public après les avoir rongés.

CRASHBIRDS – Medals and badges



Le duo revendique la pratique d’un « Cui’ Cui’ Rockn’Roll ». Étymologiquement, « Rockn’Roll », même avec cette particularité dans l’apostrophe, on connait. Par contre, quid de « Cui’ Cui’ » ? Le chant des oiseaux ? Alors, nous parlons d’Ornithocheirus, ces reptiles volants du Crétacé présentant 6 à 12 mètres d’envergure ! « Cui’ Cui’ » pour « Temps de cuisson » ? Les chairs carbonisées des spectateurs à l’issue des concerts des Crashbirds, façon barbecue, figure un bon indicateur dans ce domaine. Plus simplement, « Cui’ Cui’ » pour provoquer une rime entre humour et musique, ou comment ne pas se prendre au sérieux tout en déménageant sérieusement.

CRASHBIRDS – Weekend Lobotomy



Le verbe confiner peut adopter un double sens : « Forcer à rester dans un espace limité » ou « Toucher aux limites ». Versus deuxième définition, Crashbirds va encore plus loin. Avec eux c’est « no limits ! ». 
Alors, plongé au cœur de notre quotidien, pour oublier les barrières qu’on nous impose : Une baffe ! Crashbirds, une musique mâle pour un bien.
Thierry Dauge

Recap - Il était une fois le rock

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