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Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II
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Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II
J'aime flâner sur les grands boulevards... (suite) 

FMD 22 octobre
Les fantômes de l’avenue de la Grande Armée : 1899-2021
Le précédent article était consacré au numéro 26 de l’avenue de la Grande-Armée et à ses modernisations au fil des années.
La prestigieuse avenue mérite qu’on s’attarde bien plus sur son histoire motocycliste, alors repartons pour un aller et retour à la poursuite de ses fantômes.
Vous y découvrez aujourd’hui la quasi-totalité de la production motocycliste sur le marché et ce salon permanent ne date pas d’hier ; 120 ans pas moins, mais avec de bonnes et de mauvaises périodes qui reflètent fidèlement les évolutions du marché.
Très prisée par les constructeurs de motos depuis ses origines, beaucoup d’entre eux plient bagage lors de la grande crise de monde motocycliste dans les années 60, puis la mode revient aves les Japonaises et le grand jeu des chaises musicales reprend de plus belle.

Carte postale de 1905
La grande avenue idéalement située dans le prolongement des Champs-Elysées a toujours été un lieu d’exposition parfait pour attirer le public, mais jusque dans les années 50 elle offrait aux constructeurs l’autre notable avantage d’être proche de toutes les usines et les sous-traitants installés dans l’industrieuse banlieue des alentours : Levallois, Asnières, Courbevoie et Boulogne-Billancourt.
Et puis, quel meilleur terrain d’essai pour les acheteurs potentiels que le bois de Boulogne, au bout de l’avenue.
Partons aujourd’hui à la recherche des fantômes motocyclistes de l’avenue de la Grande Armée en descendant depuis l’Arc de Triomphe, côté numéros pairs.
Ces documents sont issus de mes archives, de différents emprunts ces des collectionneurs et sur le web et des vues de Google Maps. N’hésitez pas à m’envoyer des scans de photos d’autres magasins, je me ferai un plaisir de les rajouter.
8, 10 &10 bis
Tout en haut de l’avenue, aux numéros 8 et 10 se vendent aujourd’hui les scooters électriques NIU dans des locaux qui abritaient dans les premières années du XXe siècle la société parisienne de cycles et voiturettes qui importait les cycles et motocycles britanniques Quadrant. De 1922 à 1924, le 10 vendit les motos Rovin fabriquées à Asnières. Le 10 bis fut aussi la vitrine du plus connu des pionniers du Motocyclisme, Werner, l’inventeur du nom Motocyclette. Les frères Marcel et Eugène Werner dont les usines sont à Levallois-Perret, s’installèrent le 15 octobre 1898 au n° 40 de l’avenue de la Grande Armée avant de se déplacer au 10bis en 1904 qu’ils abandonnent vers 1907En 1922, Le magasin repris par Giovanelli se tourne vers la vente de Cyclecars.

Publicité Werner dans le n°112 d'Omnia le 22 février 1908

les 10 et 10bis au tout début du siècle dernier.

Le 8 est aujourd'hui dédié aux scooters élecriques de la marque hongkongaise NIU.

Le Quadrant 1,5 HP exposé au musée Sammy Miller.

Quadrant ne reculait devant rien, témoin ce tricar de 1904 à deux moteurs de 400 cm3 accouplés.
Le 12
Avant d’accueillir Mondial City et de nombreuses marques dont Benelli et F. B. Mondial, le numéro 12 abrita le magasin A & G Morelle repreneur des motos Iris en 1905 et 1906 puis se consacra au commerce d’accessoires.

16 au 20
Au 16 s’exposent aujourd’hui Kymco et Suzuki, qui ont fait suite à Kawasaki en 1977, mais l’immeuble a une longue histoire motocycliste. Avant qu’il ne soit bombardé en janvier 1918, on pouvait y acheter les motos La Française Diamant dont les usines étaient non loin dans le 17earrondissement, successivement rue Saint-Ferdinand, puis rue Descombes avec un siège au 11 de la rue Brunel. Quant aux motos japonaises (et coréennes) qui ont perpétué le site à la fin des années 60, c’est toujours sous la raison sociale de Foucher Créteau, dont le père de l’actuel propriétaire vendait à la même place depuis les années 40 des pièces automobiles avec comme spécialité, des calandres pour Citroën.

31 janvier 1918 : l'immeuble abritant le magasin des motos "La Française Diamant est bombardé.

100 cm3 La Française-Diamant 1922
Juste en face et au coin avec la rue Anatole de la Forge, vous pouviez, jusqu’en mai 2021, vous habiller chez Dainese qui avait succédé à un magasin de carrelage suivant lui-même les célèbres peintures automobiles Sprido qui s’intéressent de près aujourd’hui à la restauration de motos anciennes.

Sprido m'a gentiment adressé cette photo tirée d'un film de Roman Polanski que l'on voit d'ailleurs, barbu, au premier plan, mais je doute que ce soit le magasin de la Grange Armée.
Rue des Archives : The Granger Collection
Le 22
Dans les locaux du 22 on vit tout d’abord Sonauto Yamaha Marine, puis jusqu’en 1976, les motos de la marque aux diapasons, présentées par Sonauto, l’importateur, puis par le premier magasin Patrick Pons. Elles sont suivies par les Kawasaki (précédemment au n° 16 !) et à partir de 2011, la place est prise par Indian Motorcycle Paris étoile. Ducati, pas au même magasin, mais au même numéro, fait le coin avec la rue Anatole de la Forge.

De gauche à droite, la Yamaha 350 YR1 de 1967 et la 125 YAS2 de 1970 toutes deux présentée par Sonauto au 22.
Le 30
Je vous ai parlé plus avant de la longue histoire motocycliste du 26, alors sautons au numéro 30 consacré dorénavant aux Harley-Davidson. C’était dans les années 50 le magasin d’exposition de la marque grenobloise Magnat Debon. Après l’absorption de Terrot-Magnat Debon par Peugeot, les deux marques s’exposeront au 72 de l’avenue en 1959.


La Magnat-Debon 125 M4M de 1953 et la gamme 1956 étaient exposée au n°30.
38 – 40
Grosse concentration dans les numéros pairs suivants, sur la place anciennement carrefour des Acacias. L’actuel magasin Triumph, ouvert en 2010, est au 40 avenue de la Grande Armée, au carrefour avec la rue Brunel où officiaient auparavant Pièces-Deux -Roues puis les automobiles Saab. C’est à ce numéro 40 que les frères Werner eurent leur premier magasin d’exposition sur l’avenue, ouvert le 15 octobre 1898 puis transféré an numéro 10 bis en 1904. En 1972, le n° 38 abritait Moto Shopping Étoile jusqu’en 1975. le 38bis vendit juste après la seconde gurre, les cyclomoyeur Le Mirou à transmission par galet sur lz roue avant. Harley Davidson s’étale dans un rayon de quelques dizaines de mètres au 2 rue Villaret de Joyeuse, et au 30 et au 26 dans notre chère avenue de la Grande Armée. Pour compliquer encore cet imbroglio, Peugeot, au milieu des années 60, pousse ses vitrines au numéro 42. En 1905 le magasin d’exposition Peugeot se trouvait en face faisant le coin entre la rue Brunel et la rue Villaret de Joyeuse, et, sur le coin d’en face, entre la rue Villaret de Joyeuse et la rue des Acacias, se trouvait l’immense devanture de Clément Gladiator, à quelques encablures du 20 rue Brunel qui a vu les débuts de l’entreprise. À quelques mètres , au 2 impasse des Acacias, se trouvait Staub, célèbre fabricant de moteurs et boîtes de vitesses.

Vers 1905, au carrefour des Acacias, Peugeot fait le coin avec la Grande Armée, là où se trouve Triumph aujourd'hui et l'immense magasin de Clément Gladiator a laissé place à une banque.

1904, Werner vient de quitter le 40 avenue de la Grande Armée pour s'installer au 10 bis.
Le 42
En 1922, c’est au 42, qu’il fallait se rendre pour acheter le fameux Cyclotracteur.

46 – 48
Quelques mètres plus loin, l’ancien siège et magasin de vente de la célèbre firme Mestre & Blatgé, réputée pour être la plus importante maison au monde fournitures de pièces détachées, de vélocipèdes et d’automobiles, qui attira durant un demi-siècle tous les amateurs, constructeurs, bricoleurs et fanatiques de la « petite reine » et des premiers « quatre roues Mestre & Blatgé est également le constructeur des motos Lucifer à partir de 1914 et Génial Lucifer de 1928 à 1956. Ce grand immeuble haussmannien devrait très prochainement accueillir Europe N° 1.

Meste & Blatgé se vantait d'être le plus grans distributeur mondial d'accessoires et de pièces détachées, et ils avaient peut-être raison.



Génial-Lucifer fait sa réclame en 1930.

Un des dernières production de la marque la 125 SBB eb 1956.
Le 62
Au numéro 62, la galerie d’art Espace Christiane Peugeot a récupéré l’ancien magasin d’exposition d’Automoto dans les années 50. Automoto, indique par ailleurs dans son catalogue de 1933, qu’il s’expose sous l’égide de la CGCIM, au numéro 55 de l’avenue alors qu’à la fin des années 30 l’Officiel du Cycle et du Motocycle le dit au 36 de l’avenue, là où s’est installé de nos jours Vintage Motors.

La gamme Automoto en 1957.

Le 66
On reste dans les accessoires au 66 où Auto-Accessoire a laissé place à Team Axe.

Paris-Accessoires en 1930.
Le 72
Le 72, enfin, dernier numéro marquant du côté pair où on vend maintenant des deux-roues sans moteur (Vélos et Oxygène) appartenait, oui, encore, à Peugeot avec, semble-t-il un passage interne vers les énormes bâtiments industriels qui donnent juste derrière, au 17 rue du Débarcadère et appartiennent également à la nébuleuse Peugeot. On y vit successivement toutes les marques absorbées ou distribuées par Peugeot : Terrot, puis Triumph. Cette activité d’importation absorbe MOVEA (Motos VElos Armes) précédemment à Nanterre puis au 79 avenue de la Grande Armée et devient CGCIM (Comptoirs Généraux du Cycle et de l’Industrie Mécanique) d’ailleurs alternativement domiciliée au 72 de la Grande Armée ou juste derrière au 17 rue du Débarcadère.

Présentation de la Magnat-Debon (Terrot) 120 Ténor annoncée au 72 avenue de la Grande armée sur son catalogue et photographiée photo au centre) devant le 17 rue du Débarcadère en 1959.

Deux grands acteurs de l'avenue devant l'entrée de la CGCIM en 1970, Georges Monneret, qui en était l'un des dirigeants, et son fils Philippe qui installera son école de conduite moto au 26 quelques années plus tard.


Une Triumph 500 SpeedTwin spécialement équipée pour la Police présentée devant l'entrée de la CGCIM rue du Débarcadère en 1959.

Moto Collection c'est aussi un site ! Découvrez 500 motos, 2000 fiches et leurs histoires www.moto-collection



FMD 22 octobre
Les fantômes de l’avenue de la Grande Armée : 1899-2021
Le précédent article était consacré au numéro 26 de l’avenue de la Grande-Armée et à ses modernisations au fil des années.
La prestigieuse avenue mérite qu’on s’attarde bien plus sur son histoire motocycliste, alors repartons pour un aller et retour à la poursuite de ses fantômes.
Vous y découvrez aujourd’hui la quasi-totalité de la production motocycliste sur le marché et ce salon permanent ne date pas d’hier ; 120 ans pas moins, mais avec de bonnes et de mauvaises périodes qui reflètent fidèlement les évolutions du marché.
Très prisée par les constructeurs de motos depuis ses origines, beaucoup d’entre eux plient bagage lors de la grande crise de monde motocycliste dans les années 60, puis la mode revient aves les Japonaises et le grand jeu des chaises musicales reprend de plus belle.

Carte postale de 1905
La grande avenue idéalement située dans le prolongement des Champs-Elysées a toujours été un lieu d’exposition parfait pour attirer le public, mais jusque dans les années 50 elle offrait aux constructeurs l’autre notable avantage d’être proche de toutes les usines et les sous-traitants installés dans l’industrieuse banlieue des alentours : Levallois, Asnières, Courbevoie et Boulogne-Billancourt.
Et puis, quel meilleur terrain d’essai pour les acheteurs potentiels que le bois de Boulogne, au bout de l’avenue.
Partons aujourd’hui à la recherche des fantômes motocyclistes de l’avenue de la Grande Armée en descendant depuis l’Arc de Triomphe, côté numéros pairs.
Ces documents sont issus de mes archives, de différents emprunts ces des collectionneurs et sur le web et des vues de Google Maps. N’hésitez pas à m’envoyer des scans de photos d’autres magasins, je me ferai un plaisir de les rajouter.
8, 10 &10 bis
Tout en haut de l’avenue, aux numéros 8 et 10 se vendent aujourd’hui les scooters électriques NIU dans des locaux qui abritaient dans les premières années du XXe siècle la société parisienne de cycles et voiturettes qui importait les cycles et motocycles britanniques Quadrant. De 1922 à 1924, le 10 vendit les motos Rovin fabriquées à Asnières. Le 10 bis fut aussi la vitrine du plus connu des pionniers du Motocyclisme, Werner, l’inventeur du nom Motocyclette. Les frères Marcel et Eugène Werner dont les usines sont à Levallois-Perret, s’installèrent le 15 octobre 1898 au n° 40 de l’avenue de la Grande Armée avant de se déplacer au 10bis en 1904 qu’ils abandonnent vers 1907En 1922, Le magasin repris par Giovanelli se tourne vers la vente de Cyclecars.

Publicité Werner dans le n°112 d'Omnia le 22 février 1908

les 10 et 10bis au tout début du siècle dernier.

Le 8 est aujourd'hui dédié aux scooters élecriques de la marque hongkongaise NIU.

Le Quadrant 1,5 HP exposé au musée Sammy Miller.

Quadrant ne reculait devant rien, témoin ce tricar de 1904 à deux moteurs de 400 cm3 accouplés.
Le 12
Avant d’accueillir Mondial City et de nombreuses marques dont Benelli et F. B. Mondial, le numéro 12 abrita le magasin A & G Morelle repreneur des motos Iris en 1905 et 1906 puis se consacra au commerce d’accessoires.

16 au 20
Au 16 s’exposent aujourd’hui Kymco et Suzuki, qui ont fait suite à Kawasaki en 1977, mais l’immeuble a une longue histoire motocycliste. Avant qu’il ne soit bombardé en janvier 1918, on pouvait y acheter les motos La Française Diamant dont les usines étaient non loin dans le 17earrondissement, successivement rue Saint-Ferdinand, puis rue Descombes avec un siège au 11 de la rue Brunel. Quant aux motos japonaises (et coréennes) qui ont perpétué le site à la fin des années 60, c’est toujours sous la raison sociale de Foucher Créteau, dont le père de l’actuel propriétaire vendait à la même place depuis les années 40 des pièces automobiles avec comme spécialité, des calandres pour Citroën.

31 janvier 1918 : l'immeuble abritant le magasin des motos "La Française Diamant est bombardé.

100 cm3 La Française-Diamant 1922
Juste en face et au coin avec la rue Anatole de la Forge, vous pouviez, jusqu’en mai 2021, vous habiller chez Dainese qui avait succédé à un magasin de carrelage suivant lui-même les célèbres peintures automobiles Sprido qui s’intéressent de près aujourd’hui à la restauration de motos anciennes.

Sprido m'a gentiment adressé cette photo tirée d'un film de Roman Polanski que l'on voit d'ailleurs, barbu, au premier plan, mais je doute que ce soit le magasin de la Grange Armée.

Le 22
Dans les locaux du 22 on vit tout d’abord Sonauto Yamaha Marine, puis jusqu’en 1976, les motos de la marque aux diapasons, présentées par Sonauto, l’importateur, puis par le premier magasin Patrick Pons. Elles sont suivies par les Kawasaki (précédemment au n° 16 !) et à partir de 2011, la place est prise par Indian Motorcycle Paris étoile. Ducati, pas au même magasin, mais au même numéro, fait le coin avec la rue Anatole de la Forge.

De gauche à droite, la Yamaha 350 YR1 de 1967 et la 125 YAS2 de 1970 toutes deux présentée par Sonauto au 22.
Le 30
Je vous ai parlé plus avant de la longue histoire motocycliste du 26, alors sautons au numéro 30 consacré dorénavant aux Harley-Davidson. C’était dans les années 50 le magasin d’exposition de la marque grenobloise Magnat Debon. Après l’absorption de Terrot-Magnat Debon par Peugeot, les deux marques s’exposeront au 72 de l’avenue en 1959.


La Magnat-Debon 125 M4M de 1953 et la gamme 1956 étaient exposée au n°30.
38 – 40
Grosse concentration dans les numéros pairs suivants, sur la place anciennement carrefour des Acacias. L’actuel magasin Triumph, ouvert en 2010, est au 40 avenue de la Grande Armée, au carrefour avec la rue Brunel où officiaient auparavant Pièces-Deux -Roues puis les automobiles Saab. C’est à ce numéro 40 que les frères Werner eurent leur premier magasin d’exposition sur l’avenue, ouvert le 15 octobre 1898 puis transféré an numéro 10 bis en 1904. En 1972, le n° 38 abritait Moto Shopping Étoile jusqu’en 1975. le 38bis vendit juste après la seconde gurre, les cyclomoyeur Le Mirou à transmission par galet sur lz roue avant. Harley Davidson s’étale dans un rayon de quelques dizaines de mètres au 2 rue Villaret de Joyeuse, et au 30 et au 26 dans notre chère avenue de la Grande Armée. Pour compliquer encore cet imbroglio, Peugeot, au milieu des années 60, pousse ses vitrines au numéro 42. En 1905 le magasin d’exposition Peugeot se trouvait en face faisant le coin entre la rue Brunel et la rue Villaret de Joyeuse, et, sur le coin d’en face, entre la rue Villaret de Joyeuse et la rue des Acacias, se trouvait l’immense devanture de Clément Gladiator, à quelques encablures du 20 rue Brunel qui a vu les débuts de l’entreprise. À quelques mètres , au 2 impasse des Acacias, se trouvait Staub, célèbre fabricant de moteurs et boîtes de vitesses.

Vers 1905, au carrefour des Acacias, Peugeot fait le coin avec la Grande Armée, là où se trouve Triumph aujourd'hui et l'immense magasin de Clément Gladiator a laissé place à une banque.

1904, Werner vient de quitter le 40 avenue de la Grande Armée pour s'installer au 10 bis.
Le 42
En 1922, c’est au 42, qu’il fallait se rendre pour acheter le fameux Cyclotracteur.

46 – 48
Quelques mètres plus loin, l’ancien siège et magasin de vente de la célèbre firme Mestre & Blatgé, réputée pour être la plus importante maison au monde fournitures de pièces détachées, de vélocipèdes et d’automobiles, qui attira durant un demi-siècle tous les amateurs, constructeurs, bricoleurs et fanatiques de la « petite reine » et des premiers « quatre roues Mestre & Blatgé est également le constructeur des motos Lucifer à partir de 1914 et Génial Lucifer de 1928 à 1956. Ce grand immeuble haussmannien devrait très prochainement accueillir Europe N° 1.

Meste & Blatgé se vantait d'être le plus grans distributeur mondial d'accessoires et de pièces détachées, et ils avaient peut-être raison.



Génial-Lucifer fait sa réclame en 1930.

Un des dernières production de la marque la 125 SBB eb 1956.
Le 62
Au numéro 62, la galerie d’art Espace Christiane Peugeot a récupéré l’ancien magasin d’exposition d’Automoto dans les années 50. Automoto, indique par ailleurs dans son catalogue de 1933, qu’il s’expose sous l’égide de la CGCIM, au numéro 55 de l’avenue alors qu’à la fin des années 30 l’Officiel du Cycle et du Motocycle le dit au 36 de l’avenue, là où s’est installé de nos jours Vintage Motors.

La gamme Automoto en 1957.

Le 66
On reste dans les accessoires au 66 où Auto-Accessoire a laissé place à Team Axe.

Paris-Accessoires en 1930.
Le 72
Le 72, enfin, dernier numéro marquant du côté pair où on vend maintenant des deux-roues sans moteur (Vélos et Oxygène) appartenait, oui, encore, à Peugeot avec, semble-t-il un passage interne vers les énormes bâtiments industriels qui donnent juste derrière, au 17 rue du Débarcadère et appartiennent également à la nébuleuse Peugeot. On y vit successivement toutes les marques absorbées ou distribuées par Peugeot : Terrot, puis Triumph. Cette activité d’importation absorbe MOVEA (Motos VElos Armes) précédemment à Nanterre puis au 79 avenue de la Grande Armée et devient CGCIM (Comptoirs Généraux du Cycle et de l’Industrie Mécanique) d’ailleurs alternativement domiciliée au 72 de la Grande Armée ou juste derrière au 17 rue du Débarcadère.

Présentation de la Magnat-Debon (Terrot) 120 Ténor annoncée au 72 avenue de la Grande armée sur son catalogue et photographiée photo au centre) devant le 17 rue du Débarcadère en 1959.

Deux grands acteurs de l'avenue devant l'entrée de la CGCIM en 1970, Georges Monneret, qui en était l'un des dirigeants, et son fils Philippe qui installera son école de conduite moto au 26 quelques années plus tard.


Une Triumph 500 SpeedTwin spécialement équipée pour la Police présentée devant l'entrée de la CGCIM rue du Débarcadère en 1959.

Moto Collection c'est aussi un site ! Découvrez 500 motos, 2000 fiches et leurs histoires www.moto-collection

g2loq- Co-administrateur
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Age : 69
papijerome60- Membre incontournable !
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Date d'inscription : 01/08/2018
Age : 72
Re: Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II
Sujet très intéressant.
Quand je viens sur Paris, j’aime faire mon pèlerinage sur cette avenue et voir ces beaux magasins moto .
Mais je n’avais jamais pensé à ce côté historique .
Merci
Quand je viens sur Paris, j’aime faire mon pèlerinage sur cette avenue et voir ces beaux magasins moto .
Mais je n’avais jamais pensé à ce côté historique .
Merci
Gold65- Membre incontournable !
- Messages : 488
Date d'inscription : 24/05/2017
Age : 56
kuczynski- Membre incontournable !
- Messages : 5939
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II
Japauto, ma 1ère GoldW en 2005 ... plus récemment (bien avant le covid), un des vendeurs me disait qu'avec l'essor du e-commerce, ce la se tendait avec cette phrase "si ça continue vous vous debrouillerez pour faire entretenir vos motos sur internet" !! Espérons qu'il était juste en petite forme ce jour là et que l'histoire de la moto sur l'avenue de la grande armée se poursuivra encore longtemps.
fiblan- Membre incontournable !
- Messages : 309
Date d'inscription : 27/02/2020
Age : 60
Re: Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II
Notre histoire Japauto ! moi aussi, ma première Honda, une puissante XL 125 rouge. Abandonné par la suite, au profit de plus petites structures, dans lesquelles l'accueil
est plus authentique (Profil ou Silhouettes aujourd'hui disparu, National maintenant) Mais "faire" l'avenue reste un grand moment, qui permet toujours de rencontrer
un compagnon de discussion.
est plus authentique (Profil ou Silhouettes aujourd'hui disparu, National maintenant) Mais "faire" l'avenue reste un grand moment, qui permet toujours de rencontrer
un compagnon de discussion.
Balacha- Membre posteur
- Messages : 67
Date d'inscription : 25/01/2016
Age : 67
Re: Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II
Salut
Et merci pour ce plongeon dans l’histoire qui entraîne un petit sentiment de nostalgie pour le temps où nous avions des industries
🤪

Et merci pour ce plongeon dans l’histoire qui entraîne un petit sentiment de nostalgie pour le temps où nous avions des industries



Max 31- Membre incontournable !
- Messages : 475
Date d'inscription : 19/02/2021
Age : 62
Re: Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II

A Paris je n'ai pas eu le plaisir de connaitre cette avenue, provincial que je suis, mais il devait y avoir l'équivalent à Lyon au carrefour SAXE-GAMBETTA, avec tous les concessionnaires des grandes marques qui se regroupaient autour de ce croisement (Honda, Yamaha, Kawasaki, Suzuki, et d'autres) plus tous les commerces d'équipements et accessoires. Ce quartier était un but de balades pour faire du lèche vitrine et rêver devant des machines dans ces commerces et exposées sur les trottoirs.
Maintenant, il ne reste plus beaucoup de ces commerces, car beaucoup ont déménagé en périphérie de Lyon (Dardilly essentiellement), et cela a un peu perdu de son charme, mais comme le dit Max31, c'est la nostalgie.
Je ne sais pas si c'était mieux avant, mais c'était différent.
Christian Pépé69
Pépé69- Membre incontournable !
- Messages : 1547
Date d'inscription : 26/08/2020
Age : 70
Re: Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II
Bonjour,
Merci pour ce beau reportage.
Nostalgie et bel hommage à notre industrie 2 roues...
Merci pour ce beau reportage.
Nostalgie et bel hommage à notre industrie 2 roues...
Jean-Pierre M72- Membre connaisseur...
- Messages : 171
Date d'inscription : 22/09/2021
Age : 58
Re: Avenue de la Grande Armée : un siècle de motos - Part II
Joli reportage, très intéressant. Est ce que quelqu'un saurait ou trouver des photos de la concession Terrot sur l'avenue de la Grande Armée???? Je recherche ça car mon grand père que j'ai pratiquement pas connu (il est décédé quand j'avais ( 5 ans) en était le directeur. Ca me ferait plaisir de trouver ça. J'ai retrouvé un petit fanion d'époque dans la maison familiale...........

Suzu'Kid- Membre incontournable !
- Messages : 1765
Date d'inscription : 19/05/2018
Age : 63

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» L’armée ukrainienne utilise des motos électriques (+vidéo)
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