On joue à retrouver l'Ancienne ?

Et avec quelques indices en plus ?... 

Ancienne VIII - Indices II

Panagil a écrit:Par le siège j'aurais dis 504 Pigeot mais la commande de  chauffage ??

Ca doit être possible, beaucoup de similitudes avec le premier modèles de 504 Les 2 basculeurs à gauche du tableau, pour la commande chauffage ça a l'air de correspondre et le côté gauche de la visière du compteur également. Si il y avait le moteur ça serait la confirmation

Ancienne VIII - Indices III

J'ai l'impression que quelque part, vous attendiez des compteurs de ce style 



Ai-je besoin de présenter un troisième lot d'indices ?  

Avec la vue de la mécanique c'est bien une 504 à 100% (mais modèle carburateur pas l'injection Kugelfischer ).
Bien vu de Panagil qui a trouvé le premier

Trouvu ! 


Ancienne VIII - Résultat

Peugeot 504 L (1975)

Vous vous attendiez à retrouver les compteurs ronds ? Et bien non. C’est là une des particularités de la Peugeot 504 L qui reprend en fait le compteur unique et horizontal des commerciales. Le reste de la planche de bord est d’ailleurs lui aussi horizontal… et noir. La présentation est vraiment sobre et simple.

Niveau commandes, forcément, on a pas des milliers d’options à actionner et les commandes sont réduites à leur minimum. Tiens, on retrouve une autre particularité de la Peugeot 504 L. Quand les GL et autres TI ont reçu des leviers de vitesse au plancher en 1973, la L, qui apparaît la même année, commandera sa boîte 4 (on y revient) avec un levier au tableau de bord.

On se fait encore une petite ? 

Ancienne IX :

Je me lance : R25 . Certainement une GTX ou V6 turbo. A l'arrivée du GPS en série les constructeurs faisaient savoir par ce sigle qu'ils étaient à la pointe de l'innovation.

25 ? 21 ? GTX ?, Turbo ?, GTL ? Voilà, sans doute de quoi être sûr 

Ancienne IX - Indices II :

Bon alors 25 GTX. Pas de turbo. Pas de R21, y'avait pas d'essuie glace AR avec un coffre, c'était réservé au hayon de la 25.

En route (doucement) vers une 10ème devinette 

Ancienne X :

Christian, je crois qu'on va lasser les motards, on n'est pas nombreux à "jouer" Perso ça me rappelle juste mes années d'artisan mécanicien auto ( MRA ) où juste la vue du moteur devrait me suffire à reconnaitre la marque .

A priori ça sent la R8

Bravo. Bien trouvé, malgré le tout petit indice. 

Comme apparemment c'est vrai, ces devinettes n'intéressent pas grand monde, on va clore la série. 

Ancienne X : Résultat : Renault 8

Ses différentes versions, son histoire pour fêter ses 60 ans, ici:
La Renault 8, jusqu’au bout de l’idée

La R8 d'où sont tirées les photos ici:
Essai d’une Renault 8 : balade en sac à dos

Les autres indices et les photos génériques:

Dernière info concernant le moteur sur la photo. D'origine il n'y avait pas de cartouche de filtre à huile. L'emplacement existait mais il était obturé...

elle a eu droit a son allumage électronique cette R8 major

Petit récapitulatif de la fiabilité des modèles des années 70/80.
D'une manière générale les 100000km était un objectif à atteindre mais c'était rarement le cas sans soucis. De nos jours on espère être en mesure de faire 250 ou 300000 km sans gros problèmes mécaniques.

Renault :
- faiblesse des embrayages qui tenaient rarement plus de 80000km
- roulements coniques de roues AR, faiblesse chronique.
- amortisseurs, 60 à 100000km
- moteurs pas de problèmes particuliers. De temps en temps un kit "coup de fouet" avant 100000km. Ce kit consistait a remplacer chemises et pistons. Le problème provenait le plus souvent des axes de pistons qui prenaient du jeu dans les pistons ( ils étaient fixes dans les bielles - Ce type de montage n'existe plus nulle part, les axes sont libres dans les pistons et les bielles. )

Citroën :
2CV, Ami6, Ami8, pas de soucis récurrents. Echanges standard de moteurs et remplacement des embrayages aux standard de l'époque. "pots de suspensions" souvent bruyants. Les grincements pouvaient être éliminés avec une dose d'huile...
GS, un problème souvent rencontré, l'usure des arbres à cames ( en tête ) et basculeurs. Les freins AV qui couinent si les plaquettes ne sont pas d'origine Citroën.
Bonne tenue des suspensions hydrauliques sur tous les modèles. Les sphères étaient plus fiables que les amortisseurs des autres marques.

Peugeot :
Réputation de robustesse souvent justifiés, 403, 404, 504. Avec l'arrivée de la 204 et son moteur transversal tout alu avec boîte intégrée nombreux soucis d'embrayage ( fuite d'huile du joint de vilebrequin ) et surtout de la commande d'embrayage hydraulique. Le récepteur était trop près des sources de chaleur. Sur la 204 usure des basculeurs et arbres à cames. mauvais traitement de surface.

Simca :
Les arondes,1300/1500 et 1307/1308. les fuites d'huiles moteur, un peu de tous les côtés. Les réglages de culbuteurs à effectuer souvent, bien plus souvent que chez la concurrence ( surfaces de contact trop petites )

Pour tous les modèles de l'époque alors que les freins à tambours étaient largement dominants ( au moins sur les roues AR ) nombreuses fuites sur les cylindres de roues. Kits de freins complets à remplacer. Autre faiblesse chronique chez pratiquement toutes les marques. Les silencieux d'échappement à remplacer régulièrement. L'arrivée du sans plomb a bien arrangé les choses ainsi que le nombre croissant des diesels sur lesquels les échappements ne sont pas soumis aux mêmes polluants acides.

A l'époque les voitures françaises  dominaient largement le marché en France mais j'avais aussi des allemandes ' Ford, WV et quelques Audi dont c'était le début ) et des italiennes, Fiat en majorité et quelques Alfa ( ah, les deux Weber double corps à synchroniser ). Pour les anglaises c'était déjà la fin et à part quelques Mini et leurs antiques mécaniques ( moteur tout en fonte et 3 paliers ) pas grand chose d'autres. Les japonaises arrivaient mais j'avais un principe avec mes clients. "Si vous achetez une japonaise, je ne suis plus votre mécanicien". C'était ma réaction à l'époque où toutes les marques étaient encore cloisonnées par pays. Argument : "ce ne sont pas les ouvriers japonais qui vont payer vos retraites..." De nos jours cet argument ne tiens plus puisque tout le monde délocalise.

Perso le maximum que j'ai réalisé avec une voiture sans réparation autre que l'entretien courant est plus de 400000km avec une Mondéo en 3 ans ( moteur Peugeot des 407 et dont la base était toujours sur la 508 jusqu'en 2018 ). Moteur, embrayage, amortisseurs d'origine et passage aux contrôles techniques sans soucis.

kuczynski a écrit:Dernière info concernant le moteur sur la photo. D'origine il n'y avait pas de cartouche de filtre à huile. L'emplacement existait mais il était obturé...

Salut Patrice

Merci pour l'info.
Mais alors, comment filtrait-on l'huile pour la débarrasser des éventuels copeaux de limaille ?

Y a-t-il d'autres modèles auto ou moto conçus pareillement ?

Merci

Auparavant il y avait rarement des filtres à huile. Parfois des filtres à cloche avec cartouche papier ( le système revient à la mode ) Les cartouches genre Purflux sont arrivées dans ces années là. Une originalité, les épurateurs d'huile chez Fiat et Simca qui avaient une culture mécanique commune. Ce sont des filtres centrifuges. En bout de vilebrequin il y a une poulie creuse dans laquelle l'huile est envoyée. Les particules lourdes son centrifugées et restent "collées" à la périphérie interne de cette poulie. Pour nettoyer, il faut ouvrir cette poulie qui se sépare en deux et enlever la boue de scories en périphérie.

Oui vu ça sur le moteur de la R8
Sur ma CB 250 il n'y avait pas de cartouche mais un filtre épurateur à nettoyer de temps en temps.

Vous m’impressionnez par autant de culture moto/automobile.
Je ne participe pas parce que je n’ai rien à dire malheureusement mais je suis avec curiosité.

Bonsoir,

Dommage de clore ce super sujet. je n'ai participé qu'une fois seulement mais je trouve cela passionnant de retrouver tous ces véhicules qui ont bercé mon enfance (mes parents avaient une 403 7), mon adolescence, voire un peu plus tard, ma première voiture était une 204. Personnellement, j'encourage pour que cela continue, cela me rajeunit un peu.

Bonne soirée

Ben... Moi je veux bien !
Je t'avoue que je me régale à rechercher les histoires et des photos de ces bagnoles qui me rappellent plein de souvenirs d'enfance.
Alors si vous voulez bien, on va re-essayer ! 

Les amis pour qui le sujet est sans intérêt, zappez-le s'il vous plait. 
Mais, si vous n'y parvenez pas et que cela vous énerve, dites le, et on arrêtera. 

Allez: Ancienne XI :

Tout pareil que Jluc, j'ai pas les connaissances de certains, je regrette, mais ça empêche pas de s'y intéresser et de suivre ce sujet avec intérêt et parfois nostalgie. Et Dominique a raison, il faut continuer, à ton rythme, surtout si ça te passionne. Ne lache rien Christian, et comme tu dis on peut zapper.
Si j'avais eu plus de temps j'aurais pu te fournir une mine de photos de vieilles dames au salon de Lyon.
Des "trucs" dont j'ignorais l'existence. A suivre.
Christian Pépé69

Voilà qui est encourageant ! 

Alors on continue avec d'autres indices sur notre 11ème Ancienne. 

Ingénieuse, innovante, confortable sont parmi les qualificatifs les plus employés par la presse à son sujet, à l'époque. 

Ancienne XI - Indices II:

Ben, une Panhard PL17

La tirette d'ouverture de porte me dit que c'est peut être une 15.
Plus trop de souvenir alors que j'ai débuté avec une 17 relmax

Une dernière rafale d'indice sur cette "cinq chevaux, six places, six litres aux cent" présentée en 1959 ?

Ancienne XI - Indices III:

 Panhard PL 17

Il y en avait avec banquette avant et sièges séparés je pense
pour la relmax ou la tigre les feus sont différents

Bravo et merci à tous 

Ancienne XI - Résultat: 

Panhard PL 17 (modèle "Grand Standing" de 1962)

Un très bel article sur les Panhard de collection ici :
Panhard, la doyenne qu’on ne voit pas assez en collection
(Perso, j'ai toujours été tenté par une CT24, j'aime les bi-cylindres et l'alu !)